10 malfaiteurs lourdement armés de fusils, de kalachnikovs et d'armes blanches ont braqué un convoi de bus en partance pour Diaobé. Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi au mardi dernier sur la nationale n° 6 à hauteur du village de Dinguiraye, localité située à 15 km de Vélingara. Le bilan est lourd : des portables, des parures et divers objets estimés à plus de 1.000.000 de FCfa ont été emportés par les malfrats.
Les opérations de sécurisation des personnes et des biens, lancées les semaines dernières par les gendarmes de Vélingara, épaulés par ceux de Kolda n'ont pas pu dissuader les malfaiteurs, du moins pour l'instant. En effet, ces derniers (les malfrats) continuent de semer la terreur dans le département de Vélingara. Et pour preuve, les braquages et vols à main armée ont repris de plus bel. Les derniers en date remontent à la nuit du lundi au mardi dernier à Dinguiraye, localité située à 15 km de la commune. 10 malfaiteurs armés de fusils, de kalachnikovs et d'armes blanches ont érigé des barricades sur la nationale n° 6. C'est ainsi qu'ils ont réussit à immobiliser un convoi de bus en partance pour le marché hebdomadaire de Diaobé. Après avoir fait descendre tous les passagers, ils les ont dépouillés de leurs portables, leurs parures et plusieurs autres objets de valeur, estimés à plus de 1.000.000 de F CFA. Une femme, victime, témoigne : « les braqueurs nous ont sommés de nous déshabiller, ensuite ils nous ont fouillés jusqu'au niveau de nos parties intimes, pour, disent-ils, chercher de l'argent ». Et de lancer un cri du cœur : « nous demandons à l'Etat de nous aider en sécurisant la zone, nous sommes des commerçantes, nous n'avons que le marché de Diaobé pour gagner notre pain ». Il faut dire qu ‘au cours de l'attaque, certains passagers qui voulaient s'enfuir ont été vite maîtrisés par les malfrats. Ils (les fuyards) en sont même sortis avec des blessures. Face à la recrudescence des braquages et vols à main armée, la brigade de gendarmerie de Vélingara, épaulée par quelques gendarmes de Kolda, avait lancé une vaste opération de ratissage dans les coins les plus reculés du département. Une opération qui avait permis aux hommes du Commandant Ousseynou Guéye d'interpeller plusieurs personnes pour identification. Parmi les individus arrêtés, certains détenaient par devers eux du chanvre indien, d'autres exploitaient des débits de boissons clandestins. Ne pouvant plus supporter ces interminables attaques et vols à main armée, les populations demandent à l'Etat du Sénégal d'implanter un commissariat de police dans la commune, pour aider les pandores à mieux sécuriser l'ensemble du département.
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