Repris de justice avec un casier judiciaire chargé, Doudou Ndiaye Seck a encore récidivé. Cette fois, il a fait main basse sur plus d'un million dont l'argent de la mosquée de la Cité Sotiba.
Cambrioler son tuteur qui cravache dur pour nourrir la famille ! Un pas que le nommé Doudou Ndiaye Seck, un ancien militaire, a allègrement franchi. Il y a quelques jours le bonhomme, qui avait reproduit les clés de la maison située à la Cité Sotiba de Pikine, profita d'une absence momentanée de ses tuteurs pour encore fouiller dans leurs affaires. Il tombe sur un coffre qu'il n'a eu aucune peine à faire sauter. Il y trouve une liasse de billets estimée à 1.276.000 francs. L'argent vite rangé dans ses poches, le bonhomme disparaît. D’après le tuteur du cambrioleur, 776.000 francs de la somme représente l'argent de la mosquée, que garde à son oncle ; et 500.000 autres francs également confiés à son oncle par un retraité.
Mais c'était sans compter avec son logeur MB. Dione qui l'attendit de pied ferme avant de le piéger pour le conduire à la brigade de gendarmerie de Thiaroye. Face aux enquêteurs, l'ancien militaire a nié avec force le vol. Cependant, compte tenu des indices accablants relevés à son encontre, Doudou Ndiaye Seck n'a pu convaincre les enquêteurs.
Le sieur Seck n’en est pas à son premier coup, il est même réputé pour ses frasques. Les sacrifices consentis par son bienfaiteur, pour lui donner la chance de réussir dans la vie, ont été vains. Lorsque les parents de Doudou Ndiaye Seck se sont séparés, son tuteur marié à sa tante lui a offert le gîte avant de financer ses études. Puis ce fut l'apprentissage de la menuiserie avant qu'il ne s'incorpore dans l'armée.
Mais, dans la Grande Muette, le bonhomme s'est distingué en mettant la main sur 85.000 francs, au foyer de l'école de la gendarmerie. La Marée Chaussée ne badinant pas avec ce genre de pratique, le bonhomme a été arrêté est envoyé en prison. À sa sortie de cachot, le virus du vol s'était déjà installé. En mi-janvier dernier, ce sont les parures de sa tante qui disparaissent avant que Doudou Ndiaye Seck ne tombe sur le "gros lot" qui lui vaut d’être déféré au parquet le 22 janvier dernier.
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