Enceinte de quelques mois: Elle avorte suite à une raclée reçue de sa co-épouse et sa frangine

Par: B Hann - Seneweb.com | 27 avril, 2006 à 00:04:20 | Lu 12262 Fois | 0 Commentaires

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Elles n’habitent pas ensemble, mais n'entretiennent pas de bonnes relations. Nourrissant une haine viscérale l’une pour l'autre et ne manquant aucune occasion de le manifester. Lors d’une bagarre à Tivaoune, la première épouse, aidée par sa soeur, a administré une bonne correction à sa coépouse au point qu'elle s'est retrouvée avec un avortement Les faits ont eu pour cadre la capitale du Tidjanisme et se sont déroulés le jour du Maouloud. Il ressort de la plainte de Ndèye Fatou Fall domiciliée aux Parcelles assainies unité 14 faite au commissariat de police de Thiaroye, que dès leur arrivée à Tivaoune en compagnie de leur époux, une chambre à été mise à leur disposition par leur belle soeur. A peine ont-ils mis les pieds à l'intérieur que sa co-épouse s'est disputé avec leur mari et a pris ses bagages pour vider les lieux." Peu de temps après, elle est revenue accompagnée de ses soeurs et d'autres femmes. Elle m'a brutalement attaqué, me prenant au dépourvu et m'a rouée de coups. A ma grande surprise, une de ses soeurs du nom de Diarra Sall, lui a prêté main forte" a-t-elle déclaré. A l'en croire, elle a passé un sale moment avant qu'on ne les sépare. C'est après qu'elle a commencé à saigner et a été acheminée au district sanitaire de la ville. Là-bas, la sage-femme l’informera qu'elle a fait un avortement. Dès son retour le lendemain à Dakar, elle est allée se faire consulter par un médecin qui lui a délivré un certificat médical attestant d'une incapacité temporaire de trois semaines." Ressentant soixante-douze heures plus tard des douleurs atroces au ventre, j'ai été amenée au centre de santé Dominique où on m'a orienté vers celui de Guédiawaye pour subir un curetage". Elle dépose alors une plainte et se constitue partie civile. Déférant à la convocation qui lui a été envoyée, Aïssata sall explique que c'est la plaignante qui est à l'origine de tout. Selon elle, sa co-épouse qui l'avait rejoint à l'endroit où elles et leur mari devaient embarquer dans un car, n'avait rien trouvé de mieux que de la couvrir de propos discourtois mais elle avait jugé plus correct de ne pas répondre à la provocation." Une fois à notre lieu d'hébergement, profitant de l'absence de notre époux parti faire ses ablutions, elle a récidivé. J'ai riposté et on en est venu aux mains. A la suite de quoi je suis rentrée immédiatement sur Dakar. Contrairement à ce qu'elle prétend, aucune de mes sœurs, encore moins d’autres femmes, n'ont pris part aux hostilités" dit-elle. Et d'ajouter qu'elle n'était même pas au courant de l'état de grossesse de sa co-épouse qui éprouve un malin plaisir à la provoquer à chaque fois qu'elles se rencontrent. Face à l'enquêteur, la frangine Diarra Sall a nié toute participation à la bagarre ; se limitant à soutenir qu’elle et les autres, n’ont fait que les séparer et conseiller à Aïssata Sall de se tenir tranquille. Malheureusement pour les deux soeurs, les déclarations de l'époux lors de son audition ont mis à nu leur système de défense. Selon Babacar Sangharé, elles ont bel et bien pris à partie Ndèye Fatou Fall, lui occasionnant un avortement." J'étais en bas en train de faire mes ablutions lorsque j'ai été averti que mes femmes se crêpaient le chignon. Je suis monté pour m'enquérir de la situation et en m'adressant à Ndèye Fatou qui est la plus jeune, Diarra s'est jetée sur elle pour donner un coup de main à sa soeur. Je regrette vraiment qu'elles se soient battues uniquement par jalousie" révèle-t-il. Au terme de la mesure de garde-à-vue, Aïssata et Diarra ont été présentées lundi 24 avril au délégué du procureur près le tribunal départemental de Pikine

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