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IL VIOLE ET ENGROSSE LA FILLE DE SON AMI : Le charretier flanche devant les rondeurs de la mineure

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IL VIOLE ET ENGROSSE LA FILLE DE SON AMI : Le charretier flanche devant les rondeurs de la mineure

Il est l'ami du père de la petite. Mais Mandiaye Ndiaye n'a rien trouvé de mieux que de violer A. Nd., âgée seulement de 14 ans. La victime se retrouve avec une grossesse. Le procureur a requis 3 ans ferme en attendant le délibéré du lundi prochain.

En amour, il n'y a pas d'âge. Mandiaye Ndiaye, 37 ans, marié et père de 2 enfants, a osé déclarer devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar qu'il sortait avec son accusatrice de viol âgée juste de 14 ans malgré la différence d’âge. La plaignante A. Nd, élève en classe de 6e, soutient le contraire. Pire, la victime est la fille de l'ami du prévenu.

Poursuivi pour pédophilie et viol suivi de grossesse, le mis en cause, charretier de son état, a nié les faits tout au début du procès. Comme ce fut le cas à la police. Néanmoins, à la barre, il promet que si les parents acceptent de lui donner la main de leur fille, il va l'épouser. En attendant la date du délibéré, le parquet a requis 3 ans de prison ferme à son encontre. La partie civile a réclamé 5 millions de francs Cfa en dommages et intérêts.

Les faits se sont déroulés au mois de mai dernier à Noflaye dans un village situé non loin de Sangalkam. Mandiaye Ndiaye habitant a côté du domicile de la petite A. Nd, est venu lui trouver chez elle vers les coups de 12 heures. Elle envoie la fille à la boutique lui acheter de la boisson. Quand celle-ci est revenue de la boutique, le prévenu lui sert une tasse de boisson contenant des somnifères. La fille boit et pique quelques instants après un malaise. Elle décide d'aller se coucher dans sa chambre. Son bourreau la rejoint. En un moment de son sommeil, raconte la plaignante, elle a senti son corps s'alourdir. Le mis en cause face à l'impuissance de son partenaire sous l'effet de la drogue, a accompli son forfait. C'est seulement à son réveil, que la collégienne a senti des douleurs au niveau de ses parties intimes. D'après A.Nd., quoiqu’elle ait vu l'ami de son père sur elle pendant son sommeil, elle ne pouvait penser que le sang qu'elle a découvert sur elle était les conséquences d'un viol.

Elle pensait que c'était le sang des ses menstrues. Parce que n'ayant pas vu ses règles depuis le mois d'avril. Mais la collégienne restera encore des jours sans revoir du sang. Elle décide alors de se rendre à l'hôpital. Le médecin lui prescrit des médicaments et lui demande de revenir 15 jours après. Mais prise de peur, l'élève s'en est ouverte à sa grande sœur. Et c'est cette dernière qui a répercuté l'information à ses parents qui la font consulter. Le certificat joint au dossier précise un hymen béant, des déchirures anciennes et une grossesse évolutive de 17 semaines. A. Nd. soutient que c'est la seule fois qu'elle a couché avec le sieur Ndiaye.

Le charretier, lors de sa première audition à la police, il contesté les accusations. Mais, il est revenu sur ses déclarations en acceptant qu'il est l'auteur de la grossesse. Car, il a une relation amoureuse avec la petite. « J'ai eu trois fois des rapports sexuels avec elle à des jours différents dans ma chambre en l'absence de ma femme. C'est pour cela que j'endosse la responsabilité», explique-t-­il. Et Mandiaye se défend de dire qu'il n'a pas mis de somnifères dans la boisson.

Me Ousmane Diallo, conseil de la partie civile, révèle que le prévenu a une ascendance paternaliste sur la victime. L'avocat a demandé au tribunal de sévir dans toute la rigueur de la loi et a réclamé 5 millions de francs Cfa pour tout cause et préjudice subis par sa cliente.

Le parquet soulève, quant à lui, des non-dits dans le dossier suite aux relations répétées que déclare le mis en cause. Selon lui, le prévenu a profité de l'immaturité, de l'innocence et de la naïveté de la plaignante pour abuser d'elle. Le procureur a requis 3 ans de prison ferme.

Le conseil de la défense, Me Kayossi, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute. Selon lui, ce qui est sûr est qu'ils sortaient ensemble. En plus d'écarter la pédophilie du fait qu'on doute sur l'âge de la fille, qu'il n'y a pas d'acte d'état civil pour attester les quatorze ans de la poursuivante.

Le délibéré est fixé, au lundi 6 septembre prochain.



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