Très vite, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre attirant une foule de curieux sur les lieux. Sur place, la présence des mouches indique très vite l’endroit ou a été déposé le nouveau né. Il est enveloppé dans plusieurs pièces de tissu, le corps dans un état de décomposition très avancé. Ce qui ne permet pas de déterminer dans l’immédiat le sexe de l’enfant, mais renseigne davantage sur la durée plus ou moins longue de sa présence sur les lieux.
Au sujet de l’auteur de ce crime, les supputations vont bon train. Toutefois, nombreux sont ceux qui soupçonnent que ce soit le résultat d’une grossesse juvénile non désirée comme c’est très souvent le cas. D’autres, par contre, n’écartent pas la piste d’une femme bien mariée dont l’époux serait en voyage plus ou moins lointain (un expatrié par exemple).
Certainement que l’enquête déjà ouverte par les gendarmes de la brigade territoriale de Sédhiou en dira plus clair. Signalons que des découvertes de ce genre ne sont pas très rares dans le département de Sédhiou ; mais il est très souvent aussi géré en famille de peur de faire l’objet de toutes les critiques sous les rampes des regards parfois moqueurs, fait-on remarquer dans les coulisses. Le dernier cas en date remonte au mois de mai 2007 au croisement Carrefour Ndiaye sur l’axe Sédhiou/Madina Wandifa.
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