L’AEROPORT DE DAKAR FERME PENDANT UNE HEURE : Mme Wade atterrit en catastrophe - L’avion militaire revenait de Kédougou

Plus de peur que de mal, hier, à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar après que l’avion militaire qui transportait la première dame Viviane Wade et l’ambassadeur de la France au Sénégal a eu des problèmes à l’atterrissage. Un incident qui a conduit à la fermeture de la piste pendant une heure, retardant ainsi les vols.

Les passagers des vols qui devaient décoller ou atterrir à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor (Lss), hier en fin d’après-midi, ont été contraints de patienter sur les airs ou sur le hall d’embarquement. «Un avion militaire qui avait à son bord l’épouse du chef de l’Etat, Viviane Wade, qui revenait de Ninefecha, a fait des siennes au moment de se mettre au sol, obligeant le pilote à faire un atterrissage forcé sur la piste», apprend-on d’une source aéroportuaire. Parmi les passagers de l’avion militaire, l’on compte aussi des membres du gouvernement qui ont fait le dé-placement avec la première dame ainsi que l’ambassadeur de France au Sénégal, André Parent.

Cette situation n’est pas sans conséquences dans la mesure où l’appareil ne pouvait plus bouger, d’où son immobilisation sur la piste alors devenue non fonctionnelle. Aussi, cet incident a indisposé les passagers dont les vols ont été retardés en attendant que la piste soit dégagée. D’ailleurs, des interlocuteurs trouvés à l’aéroport rapportent «qu’à l’annonce de la fermeture momentanée de l’aéroport par les haut-parleurs, des passagers ont eu à manifester leur impatience, mais sans trop se faire entendre». De même «qu’une peur s’est emparée de la plupart d’entre eux en ce sens que les raisons de cette mesure de fermeture n’ont pas été évoquées par les autorités aéroportuaires», ajoutent d’autres passagers rencontrés dans le hall de Léopold Sédar Senghor.

Du côté de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs), l’on confirme l’incident tout en minimisant les conséquences. Le directeur du Contrôle et de la sécurité, Abdou Mbaye, que nous avons trouvé sur place, informe que «l’avion militaire qui venait de Kédougou avait des problèmes à l’atterrissage. L’incident qui s’est produit aux environs de 17 heures a eu comme effet le blocage de la piste». En effet, renseigne-t-il que «cela a nécessité la fermeture de la piste, par (ses) services, pour une durée d’une heure. Le temps de résoudre le problème et de dégager la piste».

Seulement, fait-il remarquer que ce blocage n’a pas eu trop d’incidence sur le trafic aérien. Toutefois, M. Mbaye reconnaît que des avions qui devaient attérrir étaient obligés de rester dans les airs en attendant que le problème soit réglé pour permettre leur atterrissage. C’est vers 18 heures, après que la piste a été libérée, que le trafic a repris, confie le directeur du Contrôle et de la sécurité de l’Anacs.