Linguère-Meurtre à Yéti : Le chef de village dégaine son pistolet sur son fils et l’atteint sur la carotide.

Le village de « Yéti » situé dans la communauté rurale de Warkhokh dans le département de Linguère est secoué par une affaire de meurtre perpétré par le chef du village, Samba Bâ, sur son propre fils, Moussa Bâ. Les faits se sont déroulés le lundi 7 novembre, jour de la fête de Tabaski. Après le manger, le sieur Amadou Bâ, en compagnie de son petit frère, sont allés présenter leurs vœux aux autres habitants du village, comme le veut la tradition. 

A leur retour, vers les coups de 22 heures, Moussa Ba constate l’absence de son épouse pour la même cause. Très furieux, il partit aussitôt à sa recherche et la rencontra sur le chemin. Le mari se mit à la rouer des coups de bâtons. Pour éviter le pire, la dame est allée se réfugier dans la chambre de sa belle-mère puis dans celle de son beau-père qui était un peu souffrant au moment de cette bastonnade. Malgré les cris et pleurs de l’épouse, son mari, Moussa Ba, continue à la bastonner jusqu’à ce que son père sorte son pistolet pour lui demander d’arrêter de la frapper, mais il persiste. 

C’est en ce moment que Moussa Bâ reçoit un coup fatal sur la carotide, il tomba et perdit beaucoup de sang. Quelques instants après, Moussa Bâ succomba à ses blessures. Après son forfait, le père meurtrier se rend à la brigade de gendarmerie de Linguère pour informer les hommes en bleu de son acte criminel commis sur son propre fils. Ces derniers, assistés des agents de l’hôpital Maguette Lô, se sont rendus sur les lieux du drame pour constater l’incident. 

Le corps du défunt, Moussa Bâ, était déposé à la morgue de l’hôpital puis remis à ses parents pour l’inhumation, selon une source proche de la gendarmerie. Le père, Samba Bâ, âgé d’une soixantaine d’années, est en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Linguère. Il devrait être déferré ce vendredi matin au parquet de Louga.