Les faits remontent dans l’après-midi du mercredi 04 mars 2009. Il est 14 heures au quartier et la fillette A.N, comme les enfants de son âge, joue tranquillement dans la cour de la maison au moment où sa grand-mère, retirée dans une chambre, se repose. Soudain, des cris de douleur fusent, faisant sursauter la vieille dame. Elle se porte immédiatement dans la cour et tombe sur sa petite-fille, tout le corps en flammes. Au même moment, elle aperçoit une dame du nom de Ndèye Diouf qui s’empresse de regagner sa chambre. Craignant pour la vie de sa fille, elle la prend dans ses bras et se brûle les mains. Fort heureusement, une dame venant du puits, déverse sur la petite A.N. la bassine remplie d’eau qu’elle avait sur la tête. Orpheline de père, A.N. a été aussitôt acheminée au poste de santé de Santh où elle a reçu les premiers soins avant d’être évacuée à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Aux dernières nouvelles ses jours sont toujours en danger. Du côté des voisins, Ndèye Diouf est décrite comme une mégère. Ces mêmes voisins témoignent qu’elle s’est armée d’un couteau, il y a quelques jours pour proférer des menaces de mort à une fillette âgée de six ans. Depuis, la fillette a déserté la maison.
Selon A.N. qui s’est confiée à ses parents, malgré la douleur, c’est à l’aide d’une bougie que Ndèye Diouf l’a brûlée en commençant par la tête avant de mettre, également, le feu à ses habits. Une plainte a été déposée au poste de Police de Diamaguène. Placée dans le collimateur des limiers, Ndèye Diouf a disparu. Malgré tout, d’intenses recherches sont effectuées pour la retrouver.
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