Nouveau rebondissement dans l'affaire de la razzia sexuelle : L’enseignant présumé violeur aurait également engrossé une de ses proies

L’affaire Ndiaga Niane a connu, hier, un quatrième renvoi. Comme lors des autres audiences, le procès a drainé du monde. Alors qu'un avocat de la défense a formulé une demande de renvoi de l'affaire à la Chambre des Conseils, la partie civile a, pour sa part, sollicité le renvoi pour la comparution de toutes les parties. En effet, seules trois (3) victimes mineures étaient présentes devant la barre du Tribunal des Flagrants délits de Dakar, en compagnie de leurs parents, écrit Le PoPulaire. La défense justifie sa demande par le fait que l'affaire est sensible. Une proposition que le parquet dit ne pas comprendre. Et le procureur de la République de dire : « Je ne vois pas en quoi cette affaire est différente de celles qu'on a l'habitude de juger ici ». Il a par ailleurs demandé plus d’approfondissements. En outre, selon des sources proches de l'affaire, une des plaignantes serait en état de grossesse. Ce qui pourrait justifier sa non-comparution. Toutefois, si cette grossesse est confirmée, N. Niane risquerait de ne pas être jugé de sitôt. Car un test Adn pourrait être demandé. Rappelons que Ndiaga Niane avait été arrêté suite à une plainte des parents de ses victimes. Il aurait violé une cinquantaine d'élèves de son établissement, d'où le vocable de razzia sexuelle sorti des esprits féconds de la presse. L’affaire est renvoyée au 5 juin prochain.