POUR RÉCUPÉRER SON ÉPOUSE PARTIE CHEZ SES PARENTS ; Adiouma Ndiaye assomme son beau frère avec une brique

Pour  récupérer  son épouse partie chez ses parents, Adiouma Ndiaye a  assommé avec une brique son beau frère qui l’avait invité à quitté les lieux. Il n’avait pas apprécié que son épouse quitte le domicile conjugal sans l’avertir.

Le  prévenu  comparaissait ce vendredi  9 décembre 2011 au tribunal des flagrants délits pour répondre du délit de coups et blessures.Selon "Direct-Infos", au courant du mois de novembre 2011, Adiouma Ndiaye est arrivé,un jour, à la maison sans trouver son épouse qui était partie rejoindre le domicile de ses parents sans l’avertir. Ce qui a mis ce dernier dans tous ses états. Téléphonant chez elle, il a au bout du fil sa belle-mère qui l’informe qu’elle est malade. Il débarque vers deux heures du matin et demande à son épouse de le suivre avec ses enfants. La belle-mère lui conseille d’emmener le fils le plus âgé et de laisser le cadet qui tétait encore,.Adiouma refuse et  une vive altercation s’en est suivie . Dérangé par le boucan, le beau frère sort  de sa chambre pour l’inviter à quitter les lieux puisqu’il faisait nuit. Frustré, le prévenu aidé par son frère lui assène alors une brique et un fourneau «diambar». Ce dernier  tombe en syncope avant de se réveiller à l’hôpital. Il s’en est sorti avec une incapacité temporaire de travail de 60 jours. « Il m’avait assené la brique et je me suis réveillé à l’hôpital. Je n’’ai rien compris de ce qui s’était passé », a déclaré la victime qui lui a pourtant pardonné. Interpellé, Adiouma Ndiaye a nié avoir eu une discussion houleuse avec  sa belle mère à une heure très avancée de la nuit. Revenant sur le fait, il déclare que sa belle famille l’avait poussée à réagir avec force. Ce qui l’a amenée à lancer non pas une brique mais un cailloux.. Une version loin de convaincre le procureur qui, estimant  les faits  constants, a requis à son encontre l’’application de la loi.

Le tribunal lui a épargné une peine ferme en le condamnant à  six  mois assortis du sursis. Il a pu  ainsi regagner son domicile en attendant que sa douce moitié le rejoigne.