Diourbel - La Police de la capitale du Baol vient de s’illustrer en mettant la main sur une importante quantité de chanvre indien. Tenez-vous bien : 60 kg de cette herbe qui tue contenue dans 40 briques de 1,5 kg l’unité.
C’est dans le cadre de leurs opérations quotidiennes de contrôle et de sécurisation des populations et de leurs biens, que les éléments de la Brigade de recherche du commissariat central de Police de Diourbel ont fait une très bonne opération. C’était dans la nuit du 22 au 23 janvier que les hommes du commissaire divisionnaire Bernard Seck Diom ont mis la main sur une importante quantité de cannabis d’un poids de 60 kilogrammes.
L’herbe était contenue dans 40 briques de 1,5 kg chacune. Cette opération, de l’avis du commissaire Bernard Seck Diom, chef de la sécurité urbaine de Diourbel, participe aussi d’une politique de lutte contre la délinquance et toutes autres formes de banditisme que ne cessent de mener quotidiennement ses hommes depuis qu’il a été installé, il y a seulement deux mois.
« C’est surtout que depuis un certain temps, bien des plaintes nous sont parvenues des populations qui se plaignent et font état de multiples vols et d’autres actes de brigandage ». C’est dans ce cadre qu’il lâcha ses éléments avec une certaine marge de manœuvre pour traquer les délinquants de tous bords. Et cette politique vient d’être couronnée de succès avec la capture d’un individu, S. G., à bord d’une charrette qui contenait le chanvre indien.
Aux environs de 2h 30, en cette nuit du 22 janvier, les éléments de la Brigade de recherche tombent nez à nez sur deux quidams qui conduisaient une charrette à hauteur de la nouvelle gare routière de la ville. Conduire une charrette à cette heure avancée de la nuit a certainement inquiété le limiers qui ont fini par interpeller les deux « voyageurs ». L’un deux n’a pas attendu de midi à 14 heures pour prendre ses jambes à son cou, laissant sur place le pauvre S. G., né en 1975. Il est donc appréhendé, son attelage avec lui ainsi que le produit nocif qu’il contenait.
Conduit au poste de Police pour une fouille et un interrogatoire plus poussés, S. G. (peut-être bien par solidarité comme il est de coutume chez les grands trafiquants), n’a pas daigné ouvrir la bouche, préférant prendre tous les risques sur lui. Il s’est borné à regarder, les yeux hagards, les limiers qui le pressaient de questions. Ils auront beau faire, ils n’obtiendront pas de S. G. des informations ni sur la provenance, encore moins sur la destination du « yamba » qu’il transportait.
Cependant, plus rusé que S. G. et son complice en fuite, tu meurs. Pour la simple raison que pour certainement déjouer la vigilance des services de sécurité, ils avaient écrit sur chaque paquet le nom du prophète Mohamed (Psl), pensant que les limiers tomberaient dans le panneau. Mais ils ont commis l’erreur d’emprunter la Route nationale, de surcroît très éclairée et à une heure vraiment très tardive, oubliant que le commissaire Bernard Seck Diom y avait déjà tissé ses filets. Ils sont tout simplement tombés dedans avant d’être déférés au Parquet. Peut-être que le procureur aura plus de chance pour en connaître un bout sur la provenance et la destination des 60 kg de chanvre indien.
0 Commentaires
Participer à la Discussion