Faits-Divers
Trois personnes dont deux membres d’une même famille meurent par noyade à Mbour
La mer a encore tué. Trois personnes ont été retrouvées mortes dans une plage du quartier Golf de Mbour (ouest). Selon l’APS, les corps des victimes ont été repêchés par les éléments du Groupement national des sapeurs-pompiers (GNSP) en poste à Mbour, la même source renseigne que «deux des victimes sont membres d’une même famille, selon les services de sécurité, qui précisent qu’il s’agit d’un élève de 12 ans et d’un étudiant de 28 ans. L’autre victime serait un talibé de 12 ans».
10 Commentaires
Latsoukabé
En Août, 2011 (13:12 PM)ALERTE IMMIGRES
Boycotons les appels vers le Sénégal en diminuant drastiquement les appels ou en utilisant d'autres moyens comme SKYPE, OOVOO,... Nous ne sommes pas des vaches à traire.
Personne ne nous defends au pays, donc défendons nous même avec les moyens que nous avons.
Le boycot, c'est le seul langage que la Sonatel et l'etat comprennent.
GOLO DOU BAY, BAABOUN DI DOUNDEE !!
Af718
En Août, 2011 (13:22 PM)Prieur
En Août, 2011 (13:48 PM)Baar
En Août, 2011 (14:29 PM)Juan
En Août, 2011 (23:17 PM)Volai414
En Août, 2011 (23:48 PM)A priori, relater des noyades dans les faits divers peut se comprendre quand de tels accidents sont rares. Ce n’est pas le cas au Sénégal ou la noyade est récurrente et constitue un drame pour les familles. J’ai la cinquantaine et je peux affirmer que chaque hivernage amène son lot de noyés. Nous ne pouvons pas dire que ce n’est pas prévisible puisque (je le répète) cela fait plus de cinquante ans que ce fléau se répète annuellement et nous restons passifs. Il n’y a qu’à voir le nombre de réactions que cet article suscite pour comprendre que cela n’émeut pas les Sénégalais, tant que cela ne touche pas leur propre famille.
Volai414
En Août, 2011 (23:48 PM)Voilà un drame qui peut être évité et dont le remède résoudrait un autre problème : l’emploi des jeunes. Il est évident qu’un très bon nageur a moins de chances de se noyer qu’un non nageur. Pourquoi la compétence « savoir nager » n’est pas un exigible à l’école ? Evidemment, cela nécessite des moyens financiers qu’il faut accepter de consentir. Aujourd’hui, le milliard étant devenu une unité courante au Sénégal, je ne crois pas qu’il serait scandaleux d’investir dans la formation de maîtres-nageurs-sauveteurs pour la surveillance de nos plages et pour l’apprentissage de la natation avant l’âge de 10 ans.
Volai414
En Août, 2011 (23:48 PM)Chaque municipalité doit se sentir concernée car il s’agit de sauver des vies humaines. Construire des piscines mises à la disposition des écoles ne doit pas être une utopie en 2011. Des milliards de francs sont dépensés pour d’autres objectifs moins urgents, sans oublier qu’une piscine peut-être rentable lorsqu’elle est utilisée hors créneaux scolaires.
Volai414
En Août, 2011 (23:49 PM)S’il y a des choses qui méritent d’être copiées chez les européens, l’objectif « savoir nager » et la sécurisation des lieux de baignade en font partie. Je ne demanderai pas qu’un maire soit traduit devant la justice lorsque qu’une noyade se produit dans sa commune, mais je trouve que les premiers à se sentir concernés doivent être les maires et l’éducation nationale. C’est comme cela que le problème est traité efficacement en France, par exemple. Des noyades, il y en a aussi en France mais le taux est insignifiant par rapport au Sénégal. La différence c’est que chez les européens, le « n’dogalou yallah » n’est pas ancré dans les consciences et Dieu n’a jamais interdit aux hommes de se protéger du danger.
Volai414
En Août, 2011 (23:49 PM)Surtout, n’allons pas croire qu’interdire à nos enfants d’aller se baigner est une solution. Au bord de mer comme à l’intérieur du pays, les gamins sont attirés par l’eau et nager est un rêve pour eux. Ne nous le cachons pas, nous l’avons vécu nous aussi quand nous étions petits. Moi j’habitais une ville où très peu de personnes savent nager et pourtant nous prenions tous les risques pour aller jouer les poissons au « deul-deul » (les vieux Thiessois savent de quoi je cause). Beaucoup sont restés dans cette satanée décharge à ordures qui se transformait en marigot dès les premières pluies.
Si nous nous sentons concernés (et nous devons l’être !) par ce phénomène récurrent, nous devons agir car ce n’est point une fatalité. Sur la quantité, ce qui nous tombe sur la tête n’arrive pas aux autres qui se protègent. C’est donc qu’il y a un truc que nous n’avons pas saisi (ou que nous ne voulons pas comprendre) est qui s’appelle la prévention active.
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