Le Dieu des flammes Prométhée, a semé la panique, dans l’après-midi d’hier, vendredi 6 septembre, dans les locaux de la Primature. L’incendie, dû à un court-circuit, selon certaines indiscrétions, a suscité plus de peur que de mal. A notre arrivée, vers 17 heures, le moteur du véhicule des soldats du feu, immatriculé 2914, était encore en marche. Des techniciennes de surface, les mains gantées, s’appliquaient à nettoyer les tâches sur les escaliers, qui donnent sur la seconde porte du bâtiment. Le feu a vite été circonscrit. Les mains noircies, sur les hanches, l’occupant du bureau qui a été le seul touché, faisait sans cesse des va-et-vient. Les deux gendarmes, en faction devant la porte, filtraient les passages. «On ne m’a pas donné l’autorisation de faire entrer des journalistes», dit-il, d’une voix ferme et courtoise.
A un collègue venu s’enquérir de sa situation, l’occupant du bureau raconte : «Je n’ai rien, c’est seulement des machines qui ont été bousillées». Interpellé dès qu’il met le nez dehors, quelques minutes plus tard, il affiche une mine déconfite et lance, avant même qu’on ne lui pose une question : «Je n’ai rien à dire madame». L’adjudant-chef Malick Seck, chef du bureau sécurité de la Primature, qui s’était absenté, quelques minutes, pénètre rapidement dans le bâtiment, dévale les escaliers, en criant derrière son épaule : «Vous voyez bien qu’il n’y a rien à rapporter ici». En effet…
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