Une ministre virée se tape des meubles à 10 millions de francs Cfa
Par: Leral.Net - Leral.net | 25 octobre, 2011 à 17:10:19 | Lu 16783 Fois | 11 Commentaires
C’est Mame Astou Guèye qui a été nommée ministre délégué chargée de la Coopération décentralisée auprès du ministre de la Coopération internationale. Selon le quotidien Enquête lu par LERAL.NET, la situation des marchés passés durant le 3e trimestre 2011 fait état de marchés gré-à-gré pour doter la ministre qui n’a fait que 11 mois dans le gouvernement un mobilier à hauteur de 9 999 910 millions de francs livré par Déco meubles.
Ce qui dérange dans cette affaire, c’est qu’elle a bénéficié de ces meubles quatre mois après sa défénestration alors que le code des marchés stipule que quand un marché est devenu sans objet, l’autorité contractante se doit de saisir la Direction centrale des marchés publics pour l’avertir de l’annulation de la commande.
Ce qui n’a pas été fait dans le cas de Mame Astou Guèye qui a quand bien même évincée du gouvernement eu droit aux dépens du frais des contribuables.
Objet : Doléance du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel
Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du Conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée.
Or la candidature de Wade aujourd’hui ne relève pas uniquement de considérations juridiques ou constitutionnelles, elle est tout simplement immorale. La presse et l’opposition s’empressent de dénoncer une troisième candidature du chef de l’Etat, en vertu des engagements qu’il aurait pris de ne jamais se représenter et des modifications qu’il aurait lui-même apportées à la Constitution, nous la refusons au nom de la dignité nationale.
Nous tenons à vous rappeler que les fonctions du chef de l’Etat exigent une intégrité sans faille destinée à garantir la dignité sénégalaise. Parce que nous aspirons à vivre dignement, nous voulons mettre un terme au fatalisme du peuple sénégalais qui par résignation a fini par accepter les abus de l’Etat, l’assistanat, et l’opprobre. Ce que nous exigeons, c’est la restauration des valeurs républicaines dont Wade lui-même, dans son double langage, se réclame lorsqu’il réaffirmait : « … avec force son attachement à l’observation stricte des règles de transparence et d’éthique dans la gestion des affaires publiques».
Nous vous invitons à le prendre au mot et à revisiter les dix ans de malversations financières que nous venons de traverser. Les contradictions multiples du chef de l’Etat, ses revirements, ses manquements à la parole donnée, le détournement manifeste des deniers publics par les membres de son entourage et de sa famille, sa tentative de corruption d’un membre du Fmi et son implication directe dans l’assassinat de Maître Babacar Sèye lui interdisent de briguer pour une troisième fois la magistrature suprême.
- On n’organise pas de festival dans un pays sans électricité et sans feux rouges.
- On ne construit pas de statue de la «renaissance» dans un pays sans hôpitaux.
- On n’engage pas le salaire des retraités dans des escroqueries financières.
Wade doit tomber, l’honneur du Sénégal l’exige ! Nous sommes venus chez vous manifester nos ressentiments et vous désigner comme les responsables de nos souffrances quotidiennes. Wade peut aujourd’hui violer l’éthique républicaine sans en souffrir les conséquences, à cause d’hommes comme vous. Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes. «Vivre coûte beaucoup, mourir également. Faire front exige de la dignité». Il ne sera pas dit que nous ne vous avons pas offert la possibilité de faire front avec nous.
Même si madame le ministre n'est plus au poste, étant donné que lorsque la commande a été faite, elle était belle et bien ministre, ces meubles lui étaient destinés, de plein droit. Surtout que l'on nous informe qu'elle était ministre durant 11 mois.
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8 Commentaires
Ok
En Octobre, 2011 (17:21 PM)M.n.s
En Octobre, 2011 (17:32 PM)Pdt du Conseil Constitutionnel
Réf : 11/CS/SG/MNS/003
Objet : Doléance du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel
Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du Conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée.
Or la candidature de Wade aujourd’hui ne relève pas uniquement de considérations juridiques ou constitutionnelles, elle est tout simplement immorale. La presse et l’opposition s’empressent de dénoncer une troisième candidature du chef de l’Etat, en vertu des engagements qu’il aurait pris de ne jamais se représenter et des modifications qu’il aurait lui-même apportées à la Constitution, nous la refusons au nom de la dignité nationale.
Nous tenons à vous rappeler que les fonctions du chef de l’Etat exigent une intégrité sans faille destinée à garantir la dignité sénégalaise. Parce que nous aspirons à vivre dignement, nous voulons mettre un terme au fatalisme du peuple sénégalais qui par résignation a fini par accepter les abus de l’Etat, l’assistanat, et l’opprobre. Ce que nous exigeons, c’est la restauration des valeurs républicaines dont Wade lui-même, dans son double langage, se réclame lorsqu’il réaffirmait : « … avec force son attachement à l’observation stricte des règles de transparence et d’éthique dans la gestion des affaires publiques».
Nous vous invitons à le prendre au mot et à revisiter les dix ans de malversations financières que nous venons de traverser. Les contradictions multiples du chef de l’Etat, ses revirements, ses manquements à la parole donnée, le détournement manifeste des deniers publics par les membres de son entourage et de sa famille, sa tentative de corruption d’un membre du Fmi et son implication directe dans l’assassinat de Maître Babacar Sèye lui interdisent de briguer pour une troisième fois la magistrature suprême.
- On n’organise pas de festival dans un pays sans électricité et sans feux rouges.
- On ne construit pas de statue de la «renaissance» dans un pays sans hôpitaux.
- On n’engage pas le salaire des retraités dans des escroqueries financières.
Wade doit tomber, l’honneur du Sénégal l’exige ! Nous sommes venus chez vous manifester nos ressentiments et vous désigner comme les responsables de nos souffrances quotidiennes. Wade peut aujourd’hui violer l’éthique républicaine sans en souffrir les conséquences, à cause d’hommes comme vous. Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes. «Vivre coûte beaucoup, mourir également. Faire front exige de la dignité». Il ne sera pas dit que nous ne vous avons pas offert la possibilité de faire front avec nous.
Le Secrétaire Général
Malick Noël SECK
Ampliation : Membres du Conseil Constitutionnel
Malick Noël SECK
Le Fou
En Octobre, 2011 (21:28 PM)Sénégalérien
En Octobre, 2011 (00:42 AM)Bobodiouf
En Octobre, 2011 (11:19 AM)Lyns
En Octobre, 2011 (12:03 PM)Isol
En Octobre, 2011 (08:05 AM)Rufisque
En Novembre, 2011 (22:24 PM)Participer à la Discussion