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Ousmane Seck, leader du « Ouz Band » « Je réserve une place pour une deuxième femme…. »

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Ousmane Seck, leader du « Ouz Band » « Je réserve une place pour une deuxième femme…. »

Jeune frère de Thione Seck, Ousmane Seck est devenu incontournable dans la musique qui se fait le mieux au Sénégal : le mbalakh. Doté d'une voix mélodieuse, Ousmane Seck, malgré son jeune âge, a acquis une large expérience en termes de musique, et surtout dans la compréhension de phénomènes sociaux. Représentant la banlieue qu'il dit porter dans son cœur, il revient de manière large dans cette interview qu'il nous a accordée, sur plusieurs points relatifs à sa carrière de chanteur. Sa rencontre avec Fatou Guéweul, son passage chez Mapenda et son départ du « Raam Daan » de Thione Seck. Sans détours, Ousmane Seck aborde également son nouveau groupe mis en place, il y a seulement quelques mois, ses ambitions, sans oublier son parcours en qualité de jockey. Il a également parlé de sa personne, sa femme et future deuxième femme. Mais également, de la flambée des prix, de l'histoire des homosexuels, entre autres.

Entretien.

Débuts de Ousmane Seck dans la musique ?

Avant tout, vous me permettrez de vous dire que vous et nous partageons le même cercle, car travaillant ensemble. Mais, comme vous le savez, je fais partie d'une famille d'artistes. Et qui dit griot, pense nécessairement à la musique. C'est un héritage familial, et nous avons y avons grandi. Le seul fait d'évoquer le nom de Thione Seck, fait penser à une véritable école.

Donc, c'est autant de raisons qui justifient l'entrée d'Ousmane Seck dans la musique ?

Oui ! Nos grands-parents étaient chanteurs. Tout le monde connaît leur histoire. Donc, c'est dans le sang. Je ne pouvais pas y échapper.

Mais pour autant, est-ce que Ousmane Seck a eu à fréquenter l'école. Où a-t-il juste fait une petite entrée pour en ressortir automatiquement ?

J'ai fait ce que les gens appellent, « l'apprentissage griot ». Je fais l'école, et je suis parvenu à pouvoir dire mes besoins, écrire et lire mes lettres. Tout ce dont j'ai envie de dire en français, je le dis sans complexe, et avec cohérence. En un mot, je sais me débrouiller. Mais, si c'était à refaire, je n'abandonnerais pas les études. Car, plus tu apprends, et mieux tu connais et maîtrise certaines choses.

On peut affirmer sans se tromper que vous avez quitté Thione Seck….

(Il nous coupe). Alhamdoulilah !

Ousmane s'est mis à son compte pour être passé à la bonne école ?

Au moment où je quittais mon grand-frère, c'est lui-même qui a fait appel à moi pour me dire qu'il est maintenant temps, que tu mettes en place ton propre groupe. Prépares-toi, car j'ai prié pour toi, et je t'aiderais à créer ton propre groupe. Je te donnerais tout le matériel qu'il faut, car lui-même n'avait pas la chance d'avoir un grand-frère pour l'aider à ses débuts. Pour ma part, Dieu merci, Thione est là pour me soutenir. Seules ses prières pourraient suffir, et cela me donnerait encore beaucoup plus de courage pour ce qu'il représente à mes yeux. Mais, il ne s'est pas arrêter là. Il a donné un matériel d'une valeur de presque trente (30) millions. C'est ainsi que j'ai quitté Thione Seck pour former mon groupe. Encore une fois, grâce à lui.

Qu'est-ce qui pourrait expliquer un tel geste ?

Lui serait peut-être la personne la mieux indiquée pour expliquer cela. Pour moi, il n'a fait que son devoir, après toutes ces années passées derrière lui. Encore une fois, Thione Seck n'aura fait que son devoir. À vrai dire, il ne me doit plus rien. Au contraire, c'est moi qui reste lui devoir. Il m'a éduqué, appris et montré.

Thione Seck, Mor Dior Seck, Mapenda Seck, Ousmane Seck et Assane Ndiaye. Tous des artistes. Alors, pensez-vous un jour vous retrouver pour former une seule entité comme, dans le passé, les « Jackson Five » ?

Bien sûr ! Ho que oui ! Je l'ai même dit chez des confrères à vous. Ce sera le moment le moment des retrouvailles. Mor Dior est aux Etats-Unis. Tous les autres sont ici. Nous sommes tous chanteurs, et partageons le même père. Ce serait d'abord une très bonne chose pour nous, avant de l'être pour quelqu'un d'autre. Concernant Assane Ndiaye, nous le considérons comme un véritable frère. Nos deux mères sont des sœurs, et il a été élevé par ma propre mère. Chacun pouvant apporter quelque chose à l'autre, donc, pourquoi pas ne pas aller dans le sens de nous retrouver ? Ce serait tout simplement formidable.

Aussi, c'est comme qui dirait qu'il existe des similitudes entre vous. Assane Ndiaye et Thione, vous et Mapenda. Est-ce le cas ?

Normal. Mais moi, j'ai tout fait pour apporter une touche assez originale. Chacun, par rapport à la chose, ne peut apporter que son jugement. Cependant, il faut savoir que nous partageons le même sang. Mais, dire cela est un grand plaisir pour moi. Cela me plaît que d'attendre de telles choses.

Vos débuts étaient-ils difficiles ?

Oui ! Très difficiles. J'avais voulu très vite commencer, mais cela n'était pas possible, à cause de plusieurs facteurs. Mapenda, Assane Ndiaye étaient tous dans le « Raam Daan » avec Thione Seck. Et, pour faire mon entrée, c'était assez difficile. Je m'étais un peu isolé jusqu'au moment où j'ai rencontré Fatou Guéweul. C'était lors d'un spectacle où je l'accompagnai dans une chanson, au moment où elle s'y attendait le moins. C'est ma mère qui fit les présentations, en lui disant que nous étions parents. C'est ainsi que j'ai intégré le groupe de Fatou Guéweul ; et dans tous ses albums, c'est moi qui ai assuré les chœurs. Pendant six ans, je l'ai accompagnée partout à travers le monde. Nous avons effectué de grandes tournées internationales. C'est seulement en 1995 que j'ai rejoint Mapenda, qui venait de mettre en place son groupe.

Ousmane Seck qui met en place un groupe, et le nomme « Ouz Band ». Ouz, un diminutif de votre nom. Est-ce là une manière de montrer que c'est une propriété strictement privée, qui tourne autour de votre seule personne ?

Justement ! Moi, j'avais donné comme nom à mon groupe « Alé Baba », pour chanter les louanges de ma mère. D'ailleurs, il existe dans mon répertoire une chanson où je reprends de manière large les signes distinctifs de la famille de ma mère. C'était ma carte d'identité, avant que je ne mette sur le marché le tube « Droits de l'homme ». Et, quand j'en ai parlé à Thione, il m'a dit que c'était bien que de penser à un tel nom pour mon groupe ; mais, m'a-t-il dit, cela n'était pas commercial. C'est après qu'il m'a dit, après demande de ma part, de nommer mon groupe, « Ouz Band ». C'est comme cela que le nom est sorti.

Depuis la création de son groupe, Ousmane sort-il pour jouer ailleurs que dans la banlieue ?

Cela se voit que vous qui m'avez posé la question, n'avez pas l'habitude de beaucoup sortir la nuit. L'orchestre vient juste d'avoir trois ou quatre mois. Mais, notre première soirée, nous l'avons jouée au « Kili night-club ». C'était le jour de la Korité. Sinon, je fais la navette entre le « Sahel » et le « Galgui ». La dernière fois, c'était ma première soirée au « Ravin », et une fois au « Bideew » de Pikine.

Pourquoi ne pas vouloir rester en banlieue ?

Non ! Ce n'est pas parce que je ne veux pas. Mais tout travail obéit à des règles régies par des contrats. Moi j'habite la banlieue, mais cela ne veut pas dire que nécessairement, on ne doit jouer que là où l'on habite. Certains qui habitent en ville, vont jouer en banlieue, et ceux de la banlieue vont en ville. Ou, peut-être, le contraire. Tout dépend du contrat signé...

Par rapport à votre formation musicale, est-ce un groupe homogène, ou plutôt un groupe formé de « mercenaires » ?

Avant tout, je vous dirais que je préfère travailler avec de jeunes musiciens qui ne sont pas encore bien connus, et qui ont besoin de montrer et dévoiler tout leur talent. Maintenant, si l'orchestre de base ne joue pas, chacun peut aller servir ailleurs où l'on a besoin de lui, histoire de se faire quelques billets. Mais si Ousmane Seck joue, tout le monde est tenu d'être là. Nous n'avons pas encore les moyens nécessaires pour retenir chaque musicien, même si on ne joue pas… Alors, ils peuvent encore une fois jouer les « mercenaires », si on ne joue pas.

Le « Ouz Band » a-t-il un produit sur le marché ?

C'est au moment où je devais entrer en studio que Thione m'a appelé pour me dire de me préparer, car je devais mettre en place mon propre groupe. C'était une autre paire de manches. Car, il fallait chercher des musiciens, et voir le matériel qu'il faut. C'est ce qui m'a empêché d'entrer en studio. C'est ainsi que j'ai opté pour la mise en attente de la casette. Tout est fini, et il ne reste qu'à le mettre sur le marché.

L'on connaît Ousmane Seck chanteur, mais a-t-il un métier qu'il exerce ou qu'il a eu à exercer ?

J'ai beaucoup de métiers. Comme la musique ne peut pas aller avec autre chose, il faut savoir se préserver. Moi, je n'ai que ma voix. Donc, j'ai besoin de beaucoup de repos, surtout bien dormir. Car, il suffit d'être trop fatigué pour que cela se répercute sur la voix.

Mais, citez au moins un métier que vous avez exercé ?

La vente. Je vendais, comme marchand ambulant.

C'était au temps de « gorgorlou » ?

Jusqu'à présent, on fait du « gorgorlou ». Aussi, vous le savez mieux que moi, tout début est difficile. Mais, j'ai aussi eu la chance d'être passé dans de bonnes écoles, qui m'ont donné beaucoup d'expérience dans la vie, et qui me permettent de surmonter nombre de choses. Par rapport au début, avec mon nouveau groupe, je peux paraître comme un jeune talent. Mais, au vu de mon expérience dans la musique, je n'en suis plus un. J'ai beaucoup voyagé, et récemment d'ailleurs, j'ai été jusqu'à Cuba en compagnie d'une délégation officielle présidée par le ministre de la Culture, pour représenter le Sénégal dans un festival. Presque tous les pays africains étaient invités, le nôtre était l'invité d'honneur lors de ce festival. Cela ne fait même pas dix mois. En ce moment-là, j'étais encore dans le groupe de Thione. J'étais en compagnie de Mawo Kouyaté, Maty Thiam Dogo et l'orchestre national.

Entre Ousmane Seck marchand ambulant, et son passage dans les différents groupes qu'il a cités, avant de créer sa propre formation musicale, est-ce qu'il a eu à chercher par-ci et par-là quelques pièces de monnaie, qui pouvaient lui permettre de faire la queue chez un « maïga » de la place ?

Ho que oui ! J'ai fait toute mon enfance à Pikine. J'avais tout juste deux ans quand mon père a acheté une maison à Guédiawaye, ensuite à Pikine. Et qui dit banlieue, pense automatiquement au « maïga » du coin, ou au « ndambé », et aller au marché « Sandika ». Mais, pour le « maïga », j'en raffolais. Je vous apprends une chose. Le « maïga » qui apparaît le moins propre, est le plus « normal ». (Là, pleuvent les rires pendant de longues secondes). Mais, vous savez bien ce que je veux dire. (Et les rires de redoubler d'intensité). C'est la stricte vérité. Les Sénégalais connaissent bien les « maïga », raison pour laquelle ils ont quitté leur pays pour venir s'installer chez nous.

Mais au-delà de toutes ces choses que vous avez vécues, qu'est-ce qui vous a le plus poussé à intégrer le cercle de la musique ? Voulais-tu juste trouver le moyen de sortir de la banlieue ?

C'est dans mon cœur que je porte la banlieue. Il faut aimer ce que tu as, et je n'ai que la banlieue. Mais, comme je vous l'ai dit au début, la musique est un legs. Aussi, si aujourd'hui on parle de notre famille, c'est grâce à Thione Seck. Il est l'étoile des griots. Malgré les apparences, j'aurais jamais imaginé chanter.

Pourquoi ?

Parce que j'aimais trop tout ce qui était cheval. Et mon père en avait un nombre important. Il élevait et les chevaux et les moutons, de différentes races. Et moi, je me disais que je ne chanterais pas, car je voulais devenir un jockey. Et quand j'étais plus jeune, j'ai couru pour gagner de grands prix. Je garde jusqu'à présent ma licence de jockey. Une raison pour je me dise dans ma tête, que je ne deviendrais pas un chanteur. Je buvais même des anti-graisses pour garder mon poids. Mais aujourd'hui, avec ma taille et mon poids, ce n'est plus possible de rester et demeurer jockey. Il est arrivé à plusieurs reprises que l'on écrive dans un journal qu'Ousmane Seck, le petit-frère du célèbre chanteur Thione Seck, a remporté le Grand prix.

Alors, aime-t-il parier ?

Voilà une chose à laquelle je n'ai jamais touché. Je n'aime que les chevaux, qui ont même combattu pour l'islam, mais parier, non !

Vous avez quitté Fatou Guéweul pour rejoindre Mapenda. Ousmane Seck ne serait-il pas le trait d'union entre les deux qui se sont récemment mariés ?

Le hasard n'existe pas. Avant toute chose, Fatou Guéweul est notre cousine. Au moment où j'étais chez Fatou Guéweul, je ne n'imaginais même pas qu'elle épouserait un jour Mapenda. Mais, on peut dire que c'est une programmation divine. Encore une fois, quand j'étais avec elle dans son groupe, elle était encore mariée à quelqu'un d'autre. Je ne pouvais pas le penser, mais comme je vous l'ai dit, le hasard n'existe pas. Un mariage relève du domaine de Dieu.

En parlant, vous ne faites allusion qu'à Thione Seck. Une grande emprise sur vous, ou seulement signe de respect ?

Je respecte tout le monde. Et, si tu veux que l'on te respecte, il faut savoir respecter les autres. Un petit-frère, on le protège, et le grand-frère on le respecte. C'est cela ma philosophie, et c'est ainsi que nous avons été éduqués. En ayant travaillé avec lui pendant des années, il m'a également donné autant de choses qui ont conduit à la création de mon groupe. Je ne peux que le respecter davantage. Ce n'est pas évident, de voir un grand-frère prendre même une valeur de cinq cent mille francs, et te dire d'aller travailler. Il ne veut pas que je sois fatigué, ou devenir fou ! Je respecte tout le monde, mais mon respect envers sa personne, prend chaque jour encore beaucoup plus d'ampleur.

Une telle ascendance ne pourrait-elle pas vous handicaper ailleurs dans ce que vous voulez réellement faire ?

Alhamdoulilah ! (Je rends grâce à Dieu). Personne ne peut dire que Thione Seck ne fait pas de la bonne musique. Tout le monde la consomme. Qu'il ait une emprise sur moi, ne peut que me satisfaire, parce que je crois dur comme fer que les gens m'écouteront également pour avoir été avec lui. Pourtant, j'ai fait cinq ans avec Mapenda, mais aussi chez Fatou Guéweul. J'ai appris de chacun, et beaucoup avec Thione Seck. Le tout assemblé, à ma façon, ne peut que donner un ton « saf ». (Rires). Il faut un bon réglage et un bon dosage, et le tour est joué. La différence qui pourrait exister entre nous est assez inexplicable. Et si je ne vous l'avais pas expliqué, vous-même aurez des problèmes pour bien comprendre. C'est ainsi, et chacun prend quelque chose de l'autre, et chacun apprend de l'autre, et donne à l'autre. C'est un langage codé, si l'on n'est pas chanteur. Mais, on se connaît…

Tes relations avec les autres ?

Très bonnes relations. On se fréquente tous, on discute, et nous rions ensemble. Que de relations de paix. Rien qu'à ma dernière soirée, tous les artistes avaient effectué le déplacement.

Dans tout cela, la musique sénégalaise avance-t-elle ?

Elle avance à pas de géant. Avant, il était difficile de voyager avec les musiciens de la place. Mais la donne a changé. Regardez des jeunes femmes comme Viviane Chudid ou encore Coumba Gawlo. Elles ont amené notre musique loin de nos frontières, et pourtant ce sont des femmes. Sans parler des grands comme Thione Seck, Baba Maal, Ismaïl Lô, Oumar Pène, Youssou Ndour, Cheikh Lô et bien d'autres. Les instrumentistes sont aussi devenus beaucoup plus performants, et jouent merveilleusement bien. Mieux que ceux qui étaient là en premier, et que tout le monde connaissait. Côté arrangement également, rien à dire. C'est de qualité. Pourtant, ce sont des jeunes qui font tout ce boulot professionnel.

Pikine aura révélé nombre de chanteurs. À titre d'exemple vous, ou encore Ndongo Lô, Pape Diouf, Yves Niang et bien d'autres, sans compter d'autres disciplines. Quel est le secret d'une banlieue comme Pikine ?

Pikine, c'est la deuxième ville du pays. Pikine est large et grand, et il y a la main de Dieu dans notre localité. Ce n'est pas seulement dans la musique. En sport comme la lutte, le football, le basket, en politique avec des cadres et de véritables technocrates.

Et les voleurs ?

Tout ! Comme partout, dans toutes les grandes villes. C'est une chose tout à fait normale. Mais, nous sommes et demeurons travailleurs. Les voleurs, c'est partout, et pas seulement à Pikine. Nous sommes tous des Sénégalais, et qui dit Sénégal fait allusion à la non-violence.

Et la gestion de votre ville par votre maire. Est-ce que les choses ont avancé ?

Ce sont des choses qui ne m'intéressent pas.

Mais en votre qualité de citoyen ?

En tant que citoyen, je parlerais pour tout le Sénégal. Je suis Sénégalais et citoyen, et j'encourage tout ce qui peut faire avancer mon pays. J'entends parler de la Génération du concret. C'est une bonne chose, car tout le Sénégal est en chantier. On construit et l'on réhabilite. C'est bien ! Tout ce que je désire, c'est voir des gens qui travaillent pour faire avancer le pays.

Marié ?

Oui !

Pense-t-il prendre une seconde femme ?

(Étonnement, avant de dire), Bien sûr. Je suis musulman. Je ne dis pas que je le ferais, mais mieux vaut prévenir que guérir. On nous a donné le droit de prendre jusqu'à quatre femmes. Même si j'avais pas l'intention de le faire, je laisse toujours une place de libre. Ceci, pour dire, en cas… !

Et la hausse du prix des denrées ? Votre opinion sur la question…

Je ne maîtrise les mécanismes pour savoir comment on augmente, ou diminue les prix. En tant que chef de famille, si l'on diminue, ça m'arrange... Mais, puisse Allah toujours, nous donner de quoi subvenir à nos besoins. Au moment de la dévaluation, survenue en 1994, nos cousins à plaisanterie (Guèye et Diaw) étaient tombés malades, car pensant que c'en était fini avec le riz à midi. Pourtant, on vit encore. Prions Dieu.

Et les homosexuels ?

Ils sont là « rék ».

Tu ne réponds pas, de peur qu'ils boycottent tes soirées ?

(Rires encore une fois). Je ne les reconnais pas. Alors pas du tout. Je monte sur scène, je joue, je finis, et je m'en vais. Je ne traîne nulle part.

Mais, ton opinion par rapport au mariage homosexuel et la marche contre, qui a été sévèrement réprimée par la police ?

En tant que musulman, je ne reconnais que les pratiques de la religion, et pas ce qui est contre la religion.

Quel regard jettes-tu sur la presse sous toutes ses formes ?

En tout cas, vous parlez beaucoup. Chez les politiciens, chez les joueurs, vous êtes partout. Mais, pour autant vous faites un excellent travail. Tout le monde a besoin de vous pour véhiculer son message. Vous faites bien les choses, mais aussi vous savez gâter également. Et vice-versa. Vous êtes incontournables. Ceci, sur tous les plans. Les journalistes sont dans toutes les sauces. Mais, je ne vous entends jamais dire que vous allez couvrir une guerre quelque part dans le monde.

Quel est le meilleur souvenir, et le moins bon souvenir d'Ousmane Seck ?

Mon meilleur souvenir reste ma rencontre avec Serigne Saliou. À l'époque, il n'était pas encore khalife. Je n'ai jamais ressenti une telle joie. Mon plus mauvais souvenir fut la disparition de ma mère. Cela m'avait énormément affecté, mais c'est la volonté divine.

Que réserves-tu à tes fans ?

Une chose grandiose, avec mon prochain album qui sera bientôt sur le marché.



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