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Sénégalais du Gabon : Le quotidien difficile des 20 mille ‘sans papiers’

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Sénégalais du Gabon : Le quotidien difficile des 20 mille ‘sans papiers’

Ils sont 30 mille ressortissants sénégalais établis au Gabon.Mais, seuls neuf mille Sénégalais vivent en conformité avec les lois et règlements du Gabon. Les 21 mille autres se livrent au quotidien à un jeu de cache-cache avec la police gabonaise. Ce qui constitue un casse-tête chinois pour les services de l’ambassade du Sénégal à Libreville. Reportage dans les rues de Libreville.

 

Abou Ndiaye est originaire de la région de Matam (Sénégal). Il est âgé d’une quarantaine d’années. A Libreville, il s’active dans le commerce, précisément dans la vente des cartes de recharge de téléphone, de cigarettes, des bonbons … Abou Ndiaye a sa table de vente en face du ministère de la Culture du Gabon. C’est là où il passe toute sa journée à la recherche de l’argent. Ce bien précieux qui lui a fait quitter le Sénégal depuis 16 ans. Il a précisément quitté Dakar en 1996 pour se lancer à l’aventure. Il s’était d’abord établi en Côte d’Ivoire, avant de se réfugier dans la capitale gabonaise. Avec son commerce, Abou Ndiaye, qui a obtenu une nationalité gabonaise depuis 2007, ne se plaint pas trop. ‘Je descends par jour avec plus de 200 mille francs Cfa de recettes. Comme bénéfice, je me retrouve souvent avec 30 mille francs Cfa par jour’.

Autrement dit, c’est plus de 30 mille francs Cfa qu’Abou Ndiaye gagnerait par jour dans son commerce dans la capitaine gabonaise. Une grosse fortune pour un revendeur de cartes de recharge de téléphone, de cigarettes, de bonbons… N’est-ce pas ? En tout cas, il y a de quoi faire de la destination du Gabon une sur-priorité. Les Sénégalais y sont estimés à quelque 30 mille ressortissants. ‘Si on se réfère aux estimations faites par les autorités compétentes du Gabon, il y a 30 mille Sénégalais établis dans ce pays. Sur l’Afrique centrale, ils sont estimés à un total de 100 mille Sénégalais’, informe Mbaba Ndiaye, premier conseiller de l’Ambassadeur du Sénégal au Gabon (voir entretien).

 

Des Sénégalais qui sont partis de leurs villes, de leurs villages… en quête d’un mieux-être social. Et, au Gabon, nombre d’entre eux ne se plaignent pas. ‘Je ne me plains pas trop ici. Au fait, si vous êtes bien en règle administrativement parlant, personne ne va vous importuner. Mais, si vous n’êtes pas en règle, vous aurez beaucoup d’ennuis avec les policiers dont certains passent tout leur temps à vous faire la raquette’. C’est le bijoutier Mayoro Seck qui s’exprime ainsi. Mayoro Seck tient son commerce au village artisanal de Libreville. Ce centre d’affaires, situé en plein centre-ville, est une copie conforme du marché Sandaga de Dakar. Un lieu de vente que Mayoro Seck, qui est âgé d’une trentaine d’années, partage avec des compatriotes sénégalais, des Maliens et des Camerounais. ‘Mais, en termes de pourcentage, les Sénégalais sont plus nombreux que les autres communautés. Nous faisons plus de 70 % dans ce village’, indique Mayoro Seck. Qui habite le quartier Montagne à Libreville. Interrogé sur son chiffre d’affaires, notre interlocuteur donne sa langue au chat. Il laissera juste entendre qu’’en matière d’affaires, Libreville est encore meilleure que Dakar’.


Le jeu de cache-cache face aux policiers gabonais

 

A peine terminera-t-il sa phrase, qu’il sera interrompu par un autre jeune compatriote. Ce dernier se présente sous le nom de Harouna Dia. Agé d’une quarantaine d’années, Harouna Dia est originaire de Kanel dans le Fouta. Il s’active dans les affaires. ’Je travaille dans la restauration’. Il sert ainsi juste une brève présentation de son boulot. C’est après son départ que Mayoro Seck nous informera qu’Harouna Dia tient un grand restaurant très prisé à Libreville.

 

Après ce tour d’horizon effectué au village artisanal, cap sur Lala Dakar. Un quartier populaire de Libreville envahi par les ressortissants sénégalais. Dans ses rues et ruelles, on se croirait à la Médina, Rebeuss, Gueule Tapée ou encore à Grand-Yoff. Tellement ça parle Wolof. Le Pulaar n’est pas en reste. La communauté Hal pular est la plus nombreuse d’ailleurs au pays d’Ali Bongo Ondimba, président de la République du Gabon. Après Lala Dakar où l’activité dominante des habitants repose sur la restauration, nous avons fait un tour à Lui. Un autre quartier chaud de la capitale gabonaise où on retrouve une autre forte colonie sénégalaise, de l’avis de Badara Thiam que nous avons rencontré dans les rues de Lui. Tout à l’air de bien aller dans ce quartier chaud de Libreville. Mais, ici, confie-t-on, le quotidien est souvent rythmé par un jeu de cache-cache entre la police gabonaise et les ressortissants sénégalais qui n’ont pas leurs cartes de séjour.



11 Commentaires

  1. Auteur

    Ad-on

    En Février, 2012 (06:19 AM)
    Ken deffoul Ken dara Ken deffaloul Ken dara louway deff sabopp. From: AD -ON
  2. Auteur

    Recettesgonflees

    En Février, 2012 (06:29 AM)
    L'autre qui fait 30 000CFA par jour est entrain de mentir
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2023 (20:40 PM)
      Même si l énergie de la jeunesse n est plus la, le savoir est toujours là ; Et c'est ce qui importe importe pour faire avancer un pays ! La vision.
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    Auteur

    Lamine Yock Du Gabon

    En Février, 2012 (07:08 AM)
    tu as raison mon frere c'est un bon menteur avec 200mille vendu de carte de recharge il ne peut méme pas faire un benefice de 15000 , c'est mon boulot pendant 4 ans une carte libertis 10000 revient à 9540 et c'est la carte qui paye le plus , faites les calcul , je vis à lbv depuis 1998 et j'ai fait 10 ans de sans papier , pas un travaille fixe, si eux ils vous disent qu'ils s'en sorten c'est le contraire chez 90% de nos compatrotes parmis les quels y'en aqui sont dans leur boutique d'alimentation generale dans les bas quartiers qui ne peuvent jamais avoir tous les papiers que leur demande la mairie , le ministére du commerce , de la santé , des services d'higyennes , la liste est longue , d'autre qui travaillent dans les entreprises de BTP avec 6000f par jour pour les manoeuvres et souvent 10 à12 mille pour les ouvriers qui louent la chambre au mini 80000 sans charge , le transport , la nouriture , bref c'est dificille de gader 100 mille par moi pour pouvoir fair la carte de sejour à 870mille renouvelable chaque deux ans à 150000 . et vous avez oublié d'interroger ceux là qui dorment devant les portails des gabonnais pour environ 120 à 150mille , juste vous dire que pour vos prochinnes visites à l.b.v ne vous limitez pas aux bijoutiers de montagne sainte ou des commercents du village artisanal , allez voir ces "sailles " comme on nous apele ici , qui travaillent dans les chantiers ou font le marchant embulant devant UGB ou la poste en ville ils vous diront autres choses . lamine yock tel: 07433986
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    Auteur

    Chii

    En Février, 2012 (09:00 AM)
    bilay lala deug rek nga wakh et en le senegal doit aussi etre plus dure sur le entree et sorties et apliquer aussi des permis de sejour valables pour tout etranger
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    Auteur

    @gabonnais

    En Février, 2012 (09:53 AM)
    faites attention parce que c est un des leurs qui m a dit que quand tu travailles avec eux ils te maraboutent- ce sont des tricheurs. ils ne travaillent pas et ne comptent que sur le maraboutage pour arriver à leurs fins ou donner leurr sexe. attention faut pas leur faire confiance.
    Auteur

    Doktooru Kajoor

    En Février, 2012 (15:17 PM)
    Ce journaliste a dû faire une visite de LIBREVILLE au pas de charge( C.A.N. oblige ?),ou alors n'est pas très attentif.Un habitué de la capitale gabonaise retrouve avec le sourire les quartiers de LOUIS (et non Lui), MONTAGNE SAINTE (au lieu de Montagne),LALALA DAKAR ( c'est trop long pour qu'on s'arrête à Lala Dakar ?). Mais,plus grave,en quoi LOUIS est-il un quartier chaud ? Il y a certes des restaurants,des boîtes de nuit et de la musique,comme partout à Libreville,mais pas plus qu'ailleurs - quels que soient les autres aspects de la vie nocturne que vous pourrez intègrer ... Ceci était ma façon de stigmatiser la tendance à la légèreté dans l'expression dont font trop preuve nos journalistes.
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    Auteur

    Gt

    En Février, 2012 (15:33 PM)
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    DU COURAGE LES FRERES DIINA BAAX









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    Auteur

    M.....de

    En Février, 2012 (17:36 PM)
    La methode Baol-Baol ( cantinisation , saleté , je m'en foutisme , sans-papier ...) telle qu'appliquée dans Dakar : il n y a aucun pays qui l'acceptera .

    Nos PolitiCHIENS nous racontent toujours que nous sommes les meilleurs en ceci ... et celà , que notre pays est en avance ( sur les Niaks ... !? ) . Que nenni !!! que des histoires : tout le reste de l'Afrique avance sauf nous et notre grosse gueule ; on restera longtemps à courrir la planète / à chercher " teranga " chez les autres . Quelle honte d'être Senegalais aujourdhui !!!
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    Auteur

    Kicha

    En Mars, 2012 (00:32 AM)
    bsr je trouve cette situation abbérante comment plus de 20 milles personnes vivent dans le pays d'autrui plus de 10 ans sans se mettre en confirmiter avec les règles de ce pays. je ne pense pas qu'il y a un gabonais au Sénégal qui soit rentré de manière illégale, vu la tracasserie qu'il peut rencontrer ici le jour que la police pourra l'interpeller. si aujourd'hui on décider de rapatrier tout le monde on dira q les Gabonais sont méchants alors que ces Sénégalais font c'est pas normal. C chiffre de 30 milles je doute fort que ce soit le vrai.
    Auteur

    Fuvjjdjjonxkk

    En Septembre, 2012 (12:16 PM)
    les gabonais son des chien vert

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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2015 (21:52 PM)
    Le Sénégalais c'est le Clandestin international; partout dans le monde vous traînez vos sales manies du marché noir. Et pourtant il n'y a aucune instabilité au Senegal !  :sunugaal:  :interrogation: 
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