Dominique Bernard, le professeur de français tué vendredi dans l'attaque au couteau dans un collège-lycée d'Arras, était un enseignant «passionné» et «apprécié de ses élèves et de ses collègues».
Il avait 57 ans. «C'était quelqu'un de brillant, intelligent, cultivé, toujours à l’écoute, agrégé de lettres. Il aimait beaucoup la littérature, Julien Gracq», raconte à l'AFP Paule Orsini, l'ex-collègue de Dominique Bernard, poignardé vendredi devant son établissement d’Arras par un jeune homme de 20 ans, fiché S pour islamisme radical.
Dominique Bernard était un professeur de français, a confirmé l'AFP, quelques heures après les faits. Le quinquagénaire est décédé en tentant de s’interposer face à l’assaillant, avant même que ce dernier ne pénètre dans l'enceinte de l'établissement.
Il avait 57 ans. «C'était quelqu'un de brillant, intelligent, cultivé, toujours à l’écoute, agrégé de lettres. Il aimait beaucoup la littérature, Julien Gracq», raconte à l'AFP Paule Orsini, l'ex-collègue de Dominique Bernard, poignardé vendredi devant son établissement d’Arras par un jeune homme de 20 ans, fiché S pour islamisme radical.
Dominique Bernard était un professeur de français, a confirmé l'AFP, quelques heures après les faits. Le quinquagénaire est décédé en tentant de s’interposer face à l’assaillant, avant même que ce dernier ne pénètre dans l'enceinte de l'établissement.
Le Figaro a révélé que le professeur de français était marié à une enseignante d’anglais, professeure dans un lycée du Pas-de-Calais. Il était également le père de trois filles qui étaient étudiantes.
«Un collègue fidèle au poste»
L’enseignant était agrégé de lettres modernes. Étudiant à Lille pendant sa jeunesse, Dominique Bernard avait ensuite enseigné quelques années en classe prépa. Il avait décidé de retourner à Arras, la ville où il a grandi, il y a plus de quinze ans. Cette année, il initiait le français à une classe de cinquième.
Le passionné de littérature avait cofondé en 2002 l’université populaire d'Arras avec Paule Orsini et deux autres amis, fermée en 2014. «Nous y dispensions des cours de philosophie, de lettres, de cinéma aussi», à destination d'étudiants ou d'adultes, a raconté l'enseignante, qui a fait du théâtre avec lui pendant plusieurs années dans une compagnie cofondée par Dominique Bernard, en parallèle de leurs études à Lille.
L’enseignant était agrégé de lettres modernes. Étudiant à Lille pendant sa jeunesse, Dominique Bernard avait ensuite enseigné quelques années en classe prépa. Il avait décidé de retourner à Arras, la ville où il a grandi, il y a plus de quinze ans. Cette année, il initiait le français à une classe de cinquième.
Le passionné de littérature avait cofondé en 2002 l’université populaire d'Arras avec Paule Orsini et deux autres amis, fermée en 2014. «Nous y dispensions des cours de philosophie, de lettres, de cinéma aussi», à destination d'étudiants ou d'adultes, a raconté l'enseignante, qui a fait du théâtre avec lui pendant plusieurs années dans une compagnie cofondée par Dominique Bernard, en parallèle de leurs études à Lille.
C'était «un collègue fidèle au poste», «en fin de carrière qui tentait de faire au mieux pour son métier», a expliqué à l'AFP Nicolas Penin, secrétaire départemental Unsa-Education du Pas-de-Calais. «Il pensait terminer sa carrière en lycée de centre-ville. Cela faisait un moment qu'il était là», à Arras.
Un homme qui a «sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies»
Rapidement sur place après les faits, le chef de l’État Emmanuel Macron a rendu hommage à l’enseignant «lâchement et sauvagement assassiné», qui a «sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies».
Sur le même sujetAttaque au couteau à Arras : une seconde «tentative d’assassinat» a été déjouée «dans une autre région», indique Emmanuel MacronLire
Le président de la République a notamment appelé les Français à rester «unis» et à «faire bloc» à «la barbarie du terrorisme islamiste», après cette attaque au couteau dont le principal suspect est un homme de 20 ans d’origine Ingouche, qui était fiché pour radicalisation, a indiqué l’AFP.
Rapidement sur place après les faits, le chef de l’État Emmanuel Macron a rendu hommage à l’enseignant «lâchement et sauvagement assassiné», qui a «sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies».
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Le président de la République a notamment appelé les Français à rester «unis» et à «faire bloc» à «la barbarie du terrorisme islamiste», après cette attaque au couteau dont le principal suspect est un homme de 20 ans d’origine Ingouche, qui était fiché pour radicalisation, a indiqué l’AFP.
2 Commentaires
Des milliers de détenus politiques et des humains traîtés comme des sardines dans des conditions inhumaines dans les prisons qui ressemblent plus à des camps de concentration.
Vous avez suffisamment de sujets pertinents a développer sur le pays. C'est ce qu'on attend de vous
Balayez devant vos portes
Ce que vous racontez là ne nous intéresse guère et ne change rien dans nos vies ni nos avis.
Stop a la fumisterie !
On attend un article pour nous édifier sur ces morts de sénégalais.
#afric
En Octobre, 2023 (08:39 AM)Reply_author
En Octobre, 2023 (10:01 AM)Mariama
En Octobre, 2023 (10:52 AM)Toute prise de vie par un autre humain est inaceptable , Seul Dieu devrait avoir ce pouvoir . Sénégal mome laisse tomber , cette violence et agressivité sont devenues presque une normalité
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