Au lendemain de la tempête énorme de mardi 9 octobre sur les Baléares, on constate les effets destructeurs, notamment à l'est de l'île de Majorque, à Sant LLorenç de Cardassar, 8 300 habitants.
Suite à des inondations considérables, le bilan est de 12 morts et des dizaines de blessés, alors que la polémique monte quant à la responsabilité des autorités.
C'est une catastrophe naturelle, c'est la triste et dure réalité : telle est la version officielle du gouvernement des Baléares après les inondations dantesques dans le village de Sant Llorenç de Cardassar. Selon la présidente de la région, « on n'avait pas vu depuis très longtemps une telle folie des éléments naturels », à savoir plus de 220 litres d'eau par mètre carré en seulement quelques heures. Pour autant, la polémique est servie.
Les pompiers, au premier chef, se plaignent d'un manque de coordination, et aussi d'un manque crucial de moyens. Il y a certes eu un demi-millier de renforts, mais ils seraient arrivés bien trop tard. Les habitants, eux aussi, sont persuadés qu'une telle tragédie aurait pu être atténuée s'il y avait eu une meilleure planification urbanistique.
Et beaucoup évoquent les grandes inondations de 1989, avec les mêmes causes et aussi des effets destructeurs. En cause, notamment, un tunnel en béton d'un autre âge qui n'aurait fait qu'augmenter la vitesse des eaux déversées sur le village.
Sans apporter de réponse, le gouvernement régional a décrété trois jours de deuil.
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