Dans un contexte de finances publiques tendues, François Bayrou, le Premier ministre français, a présenté un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros destiné à redresser la trajectoire budgétaire du pays. Conçu comme une feuille de route gouvernementale, le document propose une série de mesures structurelles visant à rationaliser les dépenses de l’État, améliorer l’efficience des politiques publiques et réduire le poids de la dette. Cette initiative intervient alors que le déficit public dépasse les 5 % du PIB, bien au-delà des critères européens.
Le plan repose sur plusieurs leviers d’ajustement : réduction des niches fiscales, maîtrise de la masse salariale publique, recentrage des aides aux entreprises et révision de certaines prestations sociales. Il prévoit aussi des mesures symboliques comme la suppression de deux jours fériés (le Lundi de Pâques et le 8 mai), pour un gain estimé à 4,2 milliards d’euros. Le but est d'atteindre un déficit proche de 3 % d’ici 2029, tout en préservant la croissance et l’investissement.
Mais la démarche suscite déjà de vives critiques. Les partisans saluent une réponse responsable face aux exigences de Bruxelles et aux marchés financiers, tandis que les oppositions y voient un retour déguisé à l’austérité, jugé brutal dans un contexte de fragilité politique. Des motions de censure sont même évoquées à l’Assemblée dès la rentrée parlementaire.
Au-delà des chiffres, ce plan relance un débat de fond sur la gouvernance économique de la France : qui pilote l’effort budgétaire, selon quels critères, et à quel prix politique ? Dans une période marquée par l’instabilité institutionnelle et les tensions sociales, Bayrou joue une carte décisive, entre rigueur budgétaire et recomposition du paysage politique. Car derrière les ajustements comptables se joue aussi une bataille de récits sur la souveraineté financière, la justice sociale et la soutenabilité du modèle républicain.
Savoir comment les différents pays gèrent leurs dépenses publiques et équilibrent leurs compte c'est intéressant au contraire. Il n'y a aux contraire pas assez d'article sur les stratégies économiques et budgétaire des autres pays.
reply_authoril y a 1 mois
Ça concerne des sénégalais qui travaillent en France
Commentaires (1)
En quoi ça nous concerne ?
Savoir comment les différents pays gèrent leurs dépenses publiques et équilibrent leurs compte c'est intéressant au contraire. Il n'y a aux contraire pas assez d'article sur les stratégies économiques et budgétaire des autres pays.
Ça concerne des sénégalais qui travaillent en France
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