Trois officiers réservistes israéliens ont été tués vendredi dans le centre de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas palestinien depuis plus de dix mois, a annoncé samedi l’armée israélienne. Depuis qu’elles sont entrées dans la bande de Gaza le 27 octobre, les troupes israéliennes ont perdu 338 hommes.
Ces dernières semaines, les combats au sol entre troupes israéliennes et combattants palestiniens se sont concentrés sur le centre du petit territoire palestinien, en particulier aux abords de la ville de Deir al-Balah.
La guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.199 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.
Depuis, Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Ces représailles ont fait, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, au moins 40.334 morts et plus de 93.000 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon l’ONU.
Au moins 50 Palestiniens tués
Au moins 50 Palestiniens ont été tués samedi lors d’attaques dans la bande de Gaza, selon les autorités sanitaires, contrôlées par le Hamas. Plus tôt dans la journée, l’agence de presse palestinienne Wafa avait fait état de 11 décès et des blessés parmi les civils dans la ville de Khan Younès (sud) et dans la zone de Nuseirat (centre).
Ces informations interviennent alors que les efforts en vue d’un cessez-le-feu se poursuivent au Caire, le Hamas ayant envoyé une délégation.
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Ndongo Fji
En Août, 2024 (21:55 PM)Les autorités nigériennes ont décidé, le 22 août, de réduire de 50% les coûts des prestations sanitaires dans les centres de santé publique. Cette réforme constitue une avancée majeure pour la population du pays, en particulier pour les personnes vivant en zones rurales.
«Le niveau actuel des tarifs des soins de santé dans les formations sanitaires publiques est très disparate et constitue une entrave majeure pour l'accessibilité aux soins de la population», a déclaré le 22 août le Conseil des ministres du Niger.
Les autorités nigériennes ont fait part, par le biais d'un communiqué, de leur décision de réduire de 50% les tarifs des soins dans toutes les structures publiques, et ce, à partir de septembre.
«Cette décision fixe les tarifs des prestations dans toutes les formations publiques de santé dans l'optique de l'harmonisation et la réduction des coûts applicables à tous les niveaux de la pyramide des soins, à savoir les cases de santé, les centres de santé intégrés, les hôpitaux de district, les hôpitaux régionaux, les centres de la mère et de l'enfant, les hôpitaux nationaux et les hôpitaux de référence», a fait savoir le gouvernement.
La réduction en question s'applique aux consultations curatives, aux mises en observation des malades, aux hospitalisations, aux examens de laboratoire, aux examens d'imagerie et aux actes médicaux chirurgicaux.
Une question de justice sociale
Avec l'adoption de cette réforme, le gouvernement, d'après le journal News Aniamey, réaffirme son engagement pour la justice sociale et la réduction des inégalités en santé. Les mesures visent à alléger le fardeau financier des ménages, notamment en zones rurales, et à améliorer l'accès aux services de santé essentiels.
Ces changements représentent un tournant important pour le système de santé nigérien, en offrant une couverture plus équitable et en renforçant le bien-être des citoyens. En réduisant de 50% les coûts des soins, le gouvernement s'attaque aux obstacles financiers qui ont longtemps restreint l'accès aux soins pour de nombreux Nigériens.
Cette initiative illustre l'engagement du Niger envers une plus grande justice sociale et une meilleure équité, surtout pour les populations rurales, relate la même source.
Parmi les réformes adoptées, la gratuité des accouchements marque une avancée majeure pour la santé maternelle et néonatale dans un pays où les taux de mortalité restent préoccupants. En outre, les patients nécessitant une dialyse ne devront plus payer le forfait de 150 000 francs CFA (environ 229 euros), ce qui rendra ce traitement essentiel plus accessible pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique.
De nombreux pays africains ont investi dans la santé maternelle par le biais de politiques d'exemption pour les soins obstétricaux, notamment le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana, le Kenya, le Mali et le Sénégal, selon les ministères de la Santé des pays en question et les rapports de l'OMS.
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Inondations en Afrique : après le Tchad et le Niger, le Mali dévasté par les pluies
L’état de catastrophe nationale a été décrété au Mali lors d'un Conseil extraordinaire des ministres par le gouvernement malien le 23 août. Les inondations ont causé la mort de 30 personnes et laissé plus de 47 000 personnes sans abri depuis le début de la saison des pluies en juin dernier.
«Du début de l’hivernage au 22 août, 122 cas d'inondations ont été enregistrés dans 17 régions et à Bamako. Elles ont touché 7 077 ménages, faisant 47 374 personnes sinistrées», déplore le gouvernement malien dans un communiqué.
En Afrique, les inondations récurrentes provoquent des dommages dévastateurs aux infrastructures et aux habitations, entraînant des pertes humaines et économiques importantes. Le Tchad, le Nigeria et le Mali sont parmi les plus touchés par les pluies torrentielles, d’après un rapport de l’ONU
Le Mali a officiellement déclaré l’état de catastrophe nationale sur l'ensemble de son territoire le 23 août suite aux inondations occasionnées par les pluies torrentielles, qui ont fait 30 morts et 47 374 sinistrés.
Dans la capitale Bamako, 563 ménages ont été affectés, la région la plus touchée à travers le pays étant celle de Gao, dans le nord, avec un total plus de 9 000 sinistrés
Un plan de secours
Le Conseil des ministres malien a adopté un plan de secours qui inclut, selon le même communiqué, des mesures telles que la sensibilisation aux risques d'inondation, l'interdiction d'attribuer des parcelles pour habitation dans les zones inondables et le curage des collecteurs, caniveaux et voies d'écoulement d'eau.
Bamako a également annoncé mobiliser 4 milliards de franc CFA (6 millions d’euros) pour faire face aux conséquences des intempéries, renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter l'assistance nécessaire aux ménages affectés.
Le Mali n'est pas le seul pays sahélien touché par les intempéries cette année. Au Niger voisin, les inondations ont causé la mort de 217 personnes, en ont blessé 200 autres et ont laissé plus de 350 000 personnes sans abri, selon les autorités locales. La situation est également grave au Tchad, où les inondations ont entraîné des dizaines de décès et provoqué le déplacement de milliers de personnes. Ces catastrophes mettent en exergue l'ampleur croissante des défis humanitaires et environnementaux dans la région.
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Bande de Gaza : 69 Palestiniens tués au cours des dernières 48 heures
Le ministère palestinien de la Santé a déploré ce 24 août un bilan de 69 personnes tuées dans la bande de Gaza en 48 heures. Depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, après l'attaque du 7 octobre 2023, le nombre de Palestiniens tués s'élève à 40 334 et celui des blessés à 93 356.
Au 323e jour de la guerre, «le bilan des victimes de l’agression israélienne s’est élevé à 40 265 martyrs et 93 144 blessés depuis le début des hostilités le 7 octobre dernier», on fait savoir les autorités sanitaires palestiniennes dans leur bilan quotidien des victimes, rendu public sur Telegram.
«L'occupation israélienne a perpétré cinq carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 48 heures, qui ont fait au moins 69 morts et 212 blessés», a précisé le ministère de la Santé. «Plusieurs victimes restent encore ensevelies sous les décombres ou jonchent les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas réussi à les atteindre», a-t-il ajouté.
Selon des données palestiniennes et celles des Nations unies, depuis le 7 octobre dernier, Israël a intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza, entraînant une crise humanitaire majeure. Les violences ont causé près de 133 000 victimes parmi la population civile, dont une majorité de femmes et d'enfants, alors que 10 000 personnes sont toujours portées disparues.
Restrictions israéliennes sur les missions humanitaires
Cette guerre qui dure depuis neuf mois se déroule dans un contexte de famine croissante, de crise sanitaire aiguë et de destruction étendue des infrastructures, aggravant la détresse des habitants de l'enclave palestinienne.
Depuis début août, les autorités israéliennes ont refusé l'accès à 125 des 425 missions humanitaires prévues dans la bande de Gaza, a fait savoir le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés.
La mission onusienne a souligné que 147 opérations humanitaires étaient initialement planifiées dans le nord de la bande de Gaza. Cependant, Israël a refusé 46 de ces missions, soit un tiers (31%), limitant ainsi considérablement l'assistance destinée à cette région. De même, parmi les 278 missions humanitaires prévues pour le sud de Gaza, les autorités israéliennes ont bloqué 79 opérations, représentant près de 28% de l'ensemble. Cette situation a exacerbé une crise humanitaire déjà sévère.
La bande de Gaza est confrontée à des pénuries graves de vivres, de médicaments et d'infrastructures nécessaires à l'épuration de l'eau. Les restrictions imposées par Israël entravent les efforts pour atténuer ces pénuries et fournir une aide essentielle à la population gazaouie, exacerbant ainsi les conditions de vie difficiles dans l'enclave, révèle le rapport de l'ONU.
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Soudan : l'ONU alerte sur une flambée de choléra
Le choléra se propage alors que le Soudan est en proie au pluies et aux déplacements massifs de population. Plus de 650 cas et 28 décès ont été signalés dans cinq États, avec un taux de létalité élevé de 4,3 %, selon un bulletin publié par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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Le fondateur franco-russe de Telegram Pavel Dourov interpellé à l'aéroport en France
Le fondateur et PDG de Telegram a été interpellé selon TF1/LCI et BFMTV ce 24 août au soir à la descente de son jet à l'aéroport du Bourget. Il est visé par un mandat de recherche pour complicité de crimes ayant pu se préparer par le biais de la messagerie cryptée.
Pavel Dourov, franco-russe et PDG fondateur de la messagerie cryptée Telegram, a été interpellé ce 24 août à 20h à la descente de son jet privé, à l'aéroport du Bourget par la Gendarmerie française des transports aériens, ont rapporté TF1/LCI puis BFMTV
Dourov arrivait d'Azerbaïdjan. Il est répertorié au fichier des personnes recherchées et était menacé par un mandat de recherche émis par la police judiciaire française
Il lui est reproché l’absence de modération et de coopération avec les forces de l’ordre ce qui le rendrait potentiellement complice de trafic de stupéfiants, d’infractions pédocriminelles et d’escroquerie du fait des outils proposés par Telegram.
On ignore encore pourquoi Dourov, se sachant visé par ce mandat de recherche, est entré sur le territoire national français, accompagné de sa femme et de son garde du corps
Les agents de l'Office national antifraude rattachée à la direction des douanes lui ont notifié sa garde à vue, a précisé TF1/LCI.
«En fin de compte, ce n’est pas Poutine qui l’a arrêté»
L’annonce a déjà suscité de vives réactions.
Le journaliste américain Tucker Carlson, qui avait interviewé Durov en avril dernier, a publié sur X : «Pavel Durov a quitté la Russie lorsque le gouvernement a tenté de contrôler sa société Telegram. Mais en fin de compte, ce n’est pas Poutine qui l’a arrêté pour avoir permis au public d’exercer sa liberté d’expression. C’est un pays occidental, allié de l’administration Biden et membre enthousiaste de l’OTAN, qui l’a enfermé».
«La dictature libérale ne tolère pas les solitaires qui revendiquent la liberté et ne respectent pas ses règles», a déclaré le sénateur russe Alexeï Pouchkov. Et d’ajouter : «Elon Musk, préparez-vous».
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Fonds libyens : près de 3 milliards d'euros d'intérêts évaporés en Belgique, selon une enquête
Lors d'un briefing du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye, Dmitri Polyansky, représentant permanent adjoint de la Russie, a affirmé que 2,8 milliards d'euros avaient été volés au peuple libyen des fonds gelés en Belgique. Une enquête belge a aussi révélé que des sommes similaires avaient été illégalement «dégelées» entre 2012 et 2017.
«Cet argent a simplement été volé au peuple libyen» a déclaré Dmitri Polyansky, le représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’ONU, alors qu'il évoquait la question des fonds libyens gelés dans les banques belges lors d’un briefing du Conseil de sécurité sur la Libye.
En 2011, une révolution a éclaté en Libye, entraînant l'intervention d'une coalition internationale. En réaction, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 1970, imposant un embargo sur les armes et gelant les avoirs financiers du régime libyen à l'étranger. En conséquence, environ 14 milliards d'euros détenus dans des banques belges ont été bloqués.
«Comme l'a récemment révélé une enquête journalistique, les banquiers belges ont fait semblant d'ignorer prétendument par erreur la nécessité de geler les revenus d'intérêts perçus sur ce capital. De plus, ces revenus ont été discrètement radiés des comptes et ont disparu», a détaillé Dmitri Polyansky.
Fonds dégelés pour financement illicite ?
Après plus de sept ans d'enquête, l'instruction judiciaire sur le «blanchiment» a retracé, d'après le journal belge Le Soir dans son édition du 30 juillet, environ 2,3 milliards de dollars d'intérêts issus de fonds libyens placés en Belgique et illégalement «dégelés» entre 2012 et 2017. Sur ce montant, près de 800 millions de dollars se sont évaporés.
Le journal belge a réussi à consulter des milliers de pages du dossier complexe et sensible des «fonds libyens». Cette investigation approfondie révèle que la justice a réussi, bien qu'en partie seulement, à retracer le parcours de centaines de millions de dollars. Ces fonds avaient été illégalement dégelés, en totale infraction avec le règlement de l'ONU qui avait ordonné le gel des avoirs libyens à l'étranger suite au soulèvement de 2011.
Selon le quotidien belge, il s’agit de 2,1 milliards d’euros qui «ont potentiellement financé des activités illicites, voire des actes de guerre».
Toutefois, le fonds belge Euroclear détient toujours environ 15 milliards d'euros appartenant au Libyan Investment Authority (LIA), lit-on de même source.
En 2021, lors d'un Conseil des ministres, les autorités libyennes avaient accusé la Belgique de convoiter les fonds gelés de la Libye, selon une vidéo de la réunion publiée sur le site du gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah.
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Zelensky promulgue la loi interdisant l’Église orthodoxe canonique en Ukraine
Volodymyr Zelensky a promulgué ce 24 août la loi interdisant l'Église orthodoxe ukrainienne liée au Patriarcat de Moscou. Le texte officiel a été rendu public sur le site du Parlement ukrainien, lequel a adopté ce projet de loi le 20 août. Une loi dénoncée par la Russie, qui dénonce une tentative de «détruire l'orthodoxie canonique».
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Conflit Kinshasa-Kigali : la chance pour la paix se joue à Luanda les 9 et 10 septembre
La troisième réunion ministérielle entre les délégations rwandaise et congolaise pour discuter du conflit dans l'est de la RDC s'est tenue à Angola du 20 au 22 août 2024. Cependant, ces pourparlers n'ont pas encore conduit à des avancées significatives. La RDC et le Rwanda se retrouveront le 9 et 10 septembre pour négocier l’accord de paix
La République démocratique du Congo (RDC) est actuellement en proie à de violents combats entre le groupe des rebelles M23 et les combattants du gouvernement.
La RDC et le Rwanda se retrouveront à nouveau le 9 et 10 septembre à Luanda, sous la médiation de l'Angola, pour négocier l'Accord de paix sur le conflit à l'est de la RDC, selon le communiqué en marge de la troisième session ministérielle clôturée ce 22 août dans la capitale angolaise.
Présidée par le ministre angolais des Relations extérieures, Téte António, la réunion a rassemblé Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie de la RDC, ainsi qu'Olivier Jean Patrick Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Rwanda.
La réunion ministérielle qui a débuté le 20 août s'est déroulée «dans un climat serein et fraternel». Toutes les parties ont réitéré leur engagement à collaborer pour trouver une solution durable au conflit qui touche l'est de la RDC.
Cette rencontre a été organisée pour mettre en œuvre les accords de cessez-le-feu entre le Rwanda et la RDC, en vigueur depuis le 4 août.
Nouvelles discussions prévues en septembre
Luanda a souligné que l’objectif était de dépasser le cessez-le-feu existant avec un nouvel accord de paix, selon RFI. Lors des discussions à huis clos, le médiateur angolais a présenté un document pour une solution négociée et durable, déjà discuté avec les présidents congolais et rwandais ce mois-ci.
Les parties ont convenu de l'urgence de mettre en œuvre un plan pour neutraliser le groupe rebelle Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Initialement présenté par Kinshasa, ce plan a été révisé les 7 et 8 août par les trois parties, aboutissant à une version harmonisée pour neutraliser ce groupe, que Kigali considère comme une menace pour ses institutions
Lors de cette réunion tripartite, il a été également décidé de renforcer le mécanisme de vérification en incluant des experts en renseignement des trois pays et en envisageant la participation d'autres parties prenantes pour garantir le respect du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août.
Concrètement, des divergences demeurent sur les principaux points de l'agenda des autorités congolaises. À ce stade, aucune avancée n'a été enregistrée concernant le retrait des troupes rwandaises du sol congolais, rapporte la même source. Kinshasa espère également mettre fin au soutien de Kigali au M23, qui continue de gagner du terrain, notamment dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
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