Les rebelles libyens ont dû se retirer samedi 20 août de la zone industrielle de Brega (est) en raison d'intenses bombardements des forces pro-Kadhafi, a annoncé leur porte-parole militaire. Plus tôt dans la journée, les rebelles avaient affirmé s'être emparés dans la nuit de cette zone industrielle et avoir pris ainsi le contrôle de toute la cité pétrolière de Brega, poste avancé de l'armée gouvernementale dans l'est du pays depuis avril. "C'est une retraite stratégique et tactique, pour épargner les vies de nos combattants, et éviter plus de destructions aux infrastructures pétrolières", a assuré le colonel Bani.
"Les forces de Kadhafi quittent Brega par l'ouest, en direction de Bishr, et elles couvrent leur retraite en bombardant", a-t-il ajouté.
Située à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi (est), la "capitale" des rebelles, Brega a changé plusieurs fois de mains au début du conflit entre la rébellion et les forces gouvernementales. Fin juillet, la rébellion, appuyée par les avions et hélicoptères de l'Otan, a lancé une offensive sur ce port autrefois principale voie de sortie par la mer du pétrole pompé dans le centre du pays. Les rebelles se sont emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de la ville.
TRIPOLI DEMANDE UNE MÉDIATION DE L'ONU
Tripoli a invité le secrétaire général de l'Onu à former une commission de haut niveau pour trouver une issue à la guerre civile et enquêter sur d'éventuelles atteintes au droit international de la part de l'Otan, rapporte l'agence de presse officielle Jana. Le premier ministre libyen a eu un entretien téléphonique à ce sujet avec Ban Ki-moon, qui lui a promis d'étudier sa requête, précise-t-elle.
La fin du colonel Mouammar Kadhafi "est très proche", a par ailleurs estimé samedi le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil. "Nous avons des contacts avec le premier cercle du colonel Kadhafi (...), tout montre que la fin est très proche, avec l'aide de Dieu", a déclaré M. Abdeljalil au cours d'une conférence de presse.
L'EX-NUMÉRO 2 DE KADHAFI A FUI
En outre, les défections se multiplient chez les responsables kadhafistes. Abdessalem Jalloud, ancien numéro 2 du régime, a rejoint la rébellion. Il est parti samedi depuis l'aéroport tunisien de Djerba vers l'Italie, a détaillé un haut responsable gouvernemental tunisien.
Abdessalem Jalloud, l'un des principaux officiers ayant participé au coup d'Etat qui a porté Mouammar Kadhafi au pouvoir en 1969, a longtemps été considéré comme le numéro deux du régime, avant d'être discrètement mis à l'écart à partir de 1990. Les autorités libyennes ont d'ailleurs minimisé samedi la portée de cette fuite."Abdessalem Jalloud a abandonné la politique, de son propre gré, depuis un bon moment et il passait la plupart de son temps à l'étranger pour des soins, dans la mesure où il souffre de maladies cardiaques", a indiqué l'agence libyenne Jana.
De son côté, Omran Aboukraa, le ministre libyen du pétrole, se trouve actuellement en Tunisie et n'est pas rentré dans son pays au terme d'un séjour à l'étranger, a indiqué une source tunisienne à l'agence Reuters. Selon cette source, le ministre était arrivé en Tunisie en provenance d'Italie. Omran Aboukraa a représenté son pays lors de la dernière réunion de l'Opep en juin après la défection au profit de l'insurrection du ministre du Pétrole en titre, Chokri Ghanem, qui était en poste depuis de nombreuses années.
AFRONTEMENTS À LA FRONTIÈRE TUNISIENNE
Des affrontements ont opposé les forces de sécurité tunisiennes et un groupe de Libyens armés dans la nuit de vendredi à samedi dans la région de Douz (sud-ouest de la Tunisie). Une patrouille de l'armée tunisienne a été prise pour cible vendredi soir par un groupe armé circulant à bord de plusieurs 4X4 immatriculés en Libye, a expliqué un responsable du ministère de la défense tunisien, qui a précisé qu'il n'y avait "pas de victimes côté tunisien".
"Il s'agissait d'un groupe de Libyens", a ajouté cette source, selon qui les véhicules étaient au nombre de cinq à huit. Les affrontements ont duré plusieurs heures mais les assaillants n'ont pas été arrêtés, et les opérations de recherches avec des moyens aériens et terrestres se poursuivaient samedi.
11 Commentaires
J Aime Mon Pays La Casamance
En Août, 2011 (22:25 PM)Boy Medina
En Août, 2011 (22:26 PM)J Aime Mon Pays La Casamance
En Août, 2011 (22:27 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (19:11 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (19:14 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (19:17 PM)Lui Meme
En Août, 2011 (22:43 PM)Parole de sage.
Karim Wade est l'homme qu'il faut pour le Sénégal de demain.Ne vous trompez pas.
Parole de sage.
Karim Wade est l'homme qu'il faut pour le Sénégal de demain.Ne vous trompez pas.
Parole de sage.
Guy
En Août, 2011 (23:56 PM)Novis75
En Août, 2011 (01:35 AM)Abbas
En Août, 2011 (03:43 AM)::jumpy:
En Août, 2011 (06:21 AM)Modu
En Août, 2011 (07:58 AM)“It’s one of these things that you have to plan almost in secret, because as soon as you say you’re going to change over from the dollar to something else, you’re going to be targeted,” says Ministry of Peace founder Dr James Thring. “There were two conferences on this, in 1986 and 2000, organized by Gaddafi. Everybody was interested, most countries in Africa were keen.”
Gaddafi did not give up. In the months leading up to the military intervention, he called on African and Muslim nations to join together to create this new currency that would rival the dollar and euro. They would sell oil and other resources around the world only for gold dinars.
It is an idea that would shift the economic balance of the world.
A country’s wealth would depend on how much gold it had and not how many dollars it traded. And Libya has 144 tons of gold. The UK, for example, has twice as much, but ten times the population.
“If Gaddafi had an intent to try to re-price his oil or whatever else the country was selling on the global market and accept something else as a currency or maybe launch a gold dinar currency, any move such as that would certainly not be welcomed by the power elite today, who are responsible for controlling the world’s central banks,” says Anthony Wile, founder and chief editor of the Daily Bell.
“So yes, that would certainly be something that would cause his immediate dismissal and the need for other reasons to be brought forward from moving him from power.”
And it has happened before.
In 2000, Saddam Hussein announced Iraqi oil would be traded in euros, not dollars. Some say sanctions and an invasion followed because the Americans were desperate to prevent OPEC from transferring oil trading in all its member countries to the euro.
A gold dinar would have had serious consequences for the world financial system, but may also have empowered the people of Africa, something black activists say the US wants to avoid at all costs.
“The US have denied self-determination to Africans inside the US, so we are not surprised by anything the US would do to hinder the self-determination of Africans on the continent,” says Cynthia Ann McKinney, a former US Congresswoman.
The UK’s gold is kept in a secure vault somewhere in the depths of the Bank of England. As in most developed countries, there is not enough to go around.
But that is not the case in countries like Libya and many of the Gulf States.
A gold dinar would have given oil-rich African and Middle Eastern countries the power to turn around to their energy-hungry customers and say: “Sorry, the price has gone up, and we want gold.”
Some say the US and its NATO allies literally could not afford to let that happen
Mac
En Août, 2011 (14:36 PM)Moom Ndiaye
En Août, 2011 (22:52 PM)embas sarkozi le nazi des temps moderne , Qu'Allah l'heurte comme il a fait contre pharaon . Amine
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