La Cour suprême a cassé la délibération du Conseil municipal de Dya (commune de Kaolack) affectant un terrain d'une superficie de 845 hectares à la société Salins du Sine-Saloum pour l'implantation d'une usine de sel.
L'affectation des terres a été approuvée par arrêté numéro 10/A.NG/SP du 9 novembre 2017 du sous-préfet de l'arrondissement de Ngohthie.
Me Moussa Sarr, qui avait introduit la requête en annulation, estime qu'il s'agit d'une "excellente décision qui restitue aux populations locales leurs terres spoliées pour des raisons obscures".
L'avocat ajoute : "Cette affection scandaleuse qui allait de Sibassor à Gamboul et jusqu'au fleuve privait les populations de zones de culture, de pâturages et pêche."
Les populations Dya ont toujours dénoncé l'affectation du terrain en question pour l'érection d'une usine de sel. Elles accusaient le maire, Ndiogou Baba Mbodji, d'avoir cédé leurs terres au nom de ses intérêts personnels. Ce qui, à leurs yeux, compromettait l'avenir de leur localité.
Pour sa défense, l'édile a affirmé que les terres ont été affectées dans les règles de l'art et que l'usine permettra, entre autres avantages, de lutter contre le chômage.
La Cour suprême vient rétablir les populations dans leurs droits.
14 Commentaires
1-Bordeaux : Quelque 140 propriétés viticoles appartiennent à des hommes d’affaires chinois dans le bordelais, ce qui représente 3 % des surfaces viticoles.
2-Terres agricoles : accord vertueux entre Brésil et Chine
Dans l'Etat de Goias, des récoltes de soja sont garanties aux firmes chinoises en échange de prêts et d'équipements.
3-Une société new-yorkaise chargée de la gestion de l’épargne-retraite des travailleurs en Suède, aux États-Unis et au Canada se soustrait aux lois brésiliennes sur les investissements étrangers pour acquérir des terres agricoles auprès d’un homme d’affaires accusé d’expulser des communautés locales par la violence (16 novembre 2015)
Aujourd’hui, dans un supermarché, 750 grammes de sel de table raffiné coûtent 1 euro et demi, c’est du sel d’importation. « Si nous étions en mesure de le fabriquer au Sénégal, nous pourrions le vendre 20 centimes d’euros, contre même pas un centime aujourd’hui ».
Malcom
En Avril, 2019 (14:43 PM)Saloum Saloum
En Avril, 2019 (15:42 PM)Sauvons Les Communes Rurales D
En Avril, 2019 (16:39 PM)Toutes mes félicitations aux juges de la cour suprême! Il n'y a que la justice qui puisse donner une chance de survie à la republique.
Sonio
En Avril, 2019 (18:45 PM)Big
En Avril, 2019 (20:35 PM)Leurs travailleurs sont exploités et travaillent comme des esclaves.
Ils sont mal payés.
Il faut que cela cesse
Mon peuple debout
Pourquoi donc ils ont laissés un marabout de Sagne Mbambara - ami de l imam Ndao qui lui a recommandé certainement son avocat Me Moussa Sarr - et un libanais installer des salins artisanaux dans cette zone alors qu'ils ne paient pas d impôt et ne respectent pas la législation du travail ?
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