Caserne Samba Diéry Diallo : Le Haut commandant de la gendarmerie nationale ouvre une école élémentaire moderne
La Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane étrenne sa nouvelle école élémentaire. La cérémonie d’inauguration de cette infrastructure scolaire a eu lieu ce vendredi 3 octobre 2025, sous la présidence du ministre des Forces armées, le Général d’armée aérienne Birame Diop, en compagnie de son collègue Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Education nationale, et du Haut commandant de la gendarmerie nationale.
Un investissement du Haut commandant de la gendarmerie nationale
Conscient que l’éducation est le pilier fondamental du développement d’une nation, le levier de croissance économique, le socle de stabilité sociale et le moteur de transformation individuelle, le Haut commandement de la gendarmerie nationale s’est inscrit dans une dynamique d’accompagnement de l’école, avec une stratégie sociale qui la place au cœur de son action. C’est dans ce cadre qu’il a érigé une nouvelle école élémentaire au sein du Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Il s’agit ici d’une initiative de haute portée qui témoigne, une fois de plus, une gendarmerie nationale au service de la Nation, attentive, au-delà de ses missions régaliennes de sécurité, aux besoins, notamment ceux de la jeunesse.
Un bâtiment R+2 qui offre modernité et confort aux apprenants
Implantée au cœur du Quartier Samba Diéry Diallo, haut lieu de l’histoire de la gendarmerie nationale, ce bâtiment R+2 permet d’accueillir toutes les classes du cycle élémentaire et dispose de toutes les commodités modernes pour les enseignants et les élèves. Avec une capacité d’accueil de 920 élèves dans les 24 classes dont 17 seront fonctionnelles dès cette rentrée scolaire 2025-2026, ce joyau reste en deçà de sa capacité maximale en raison du nombre encore limité d’enseignants disponibles. Il compte 17 classes pédagogiques réparties en trois salles pour le cours d’initiation, deux pour le cours préparatoire, trois pour le cours élémentaire de première année, trois pour le cours élémentaire de deuxième année, trois pour le cours moyen première année et trois autres pour le cours moyen deuxième année.
A cet égard, le ministre des Forces armées a sollicité l’appui de son collègue de l’Education nationale pour renforcer les moyens matériels et humains de l’établissement afin de pouvoir accueillir jusqu’à 1 200 élèves et cela dans d’excellentes conditions, grâce à des équipements modernes et adaptés.
Cette nouvelle école élémentaire abrite également une bibliothèque, une salle informatique et une vaste cour qui offre un cadre de vie convivial aux apprenants.
Avant de procéder à la coupure du ruban, le ministre des Forces armées est revenu sur les motivations qui fondent l’initiative. « En ouvrant cette école aujourd’hui, les Forces armées, la gendarmerie nationale en particulier, apportent une contribution certes symbolique, mais significative, à la réalisation de notre ambition de garantir à chaque enfant, où qu’il se trouve sur le territoire national, les mêmes chances d’accéder à une éducation de qualité et de s’épanouir dans notre société », a souligné le Général Birame Diop.
Pour lui, l’ouverture de cette infrastructure scolaire permet d’une part de rapprocher davantage l’école des familles, en offrant aux enfants des militaires et des populations environnantes un cadre d’apprentissage moderne, sécurisé et stimulant. D’autre part, elle participe à l’ancrage de la Caserne Samba Diéry Diallo dans son environnement social en renforçant le lien Armée-Nation autour d’un projet porteur d’avenir : l’éducation.
Pour finir, le ministre des Forces armées a exhorté le corps administratif et les enseignants à relever de l’entretien et de la maintenance de l’infrastructure afin de la pérenniser.
« Les enfants qui vont évoluer dans cette école ont une chance extraordinaire »
Le ministre de l’Education nationale, pour sa part, a soutenu que les élèves qui vont évoluer dans cette école ont une chance de plus par rapport à leurs camarades. « C’est un grand honneur pour le ministère de l’Education nationale de prendre part à cette inauguration de cette belle école élémentaire dans l’enceinte de la gendarmerie nationale. C’est hautement symbolique pour le partenariat que nous constituons », s’est réjoui Moustapha Mamba Guirassy.
Selon lui, les enfants qui vont évoluer dans cette nouvelle école ont une chance extraordinaire. « Naturellement le programme éducatif pour tous nos enfants à travers tout le pays, mais la touche particulière de l’armée, de la gendarmerie est celle qui manque dans beaucoup d’écoles, dans beaucoup d’établissements », a-t-il soutenu.
A rappeler que l’inauguration de cette école vient s’ajouter à de nombreuses initiatives structurantes que les deux ministères conduisent ensemble, et dont la gendarmerie nationale est une partie prenante majeure, qu’il s’agisse de la promotion de la citoyenneté et de l’esprit de civisme ou du soutien logistique.
Commentaires (15)
Mais les écoles élémentaires, les écoles préscolaire, les daaras modernes et les cases des tous petits ont engraissé beaucoup de fonctionnaires véreux.
Maintenant que les infrastructures sont regroupées dans un ministère à part, espérons que le sérieux sera au rendez-vous !!
Ayez l'humilité et la grandeur de leur rendre hommage.
Ce n’est pas moi qui vais dire que construire ou réfectionner une école n’est pas une bonne chose. L’éducation n’a pas de prix pour moi. Cela dit, le fait qu’une institution autre que l’éducation nationale ou les collectivités territoriales s’en charge me dérange. Cela installe un traitement inéquitable dans un domaine qui l’interdit normalement. L’armée, la police, les ICS, ont les moyens de doter leurs enfants de structures scolaires dignes de ce nom. Ce n’est pas le cas de la régie des chemins de fer ou le quartier lambda du village au fin fond du pays. Cette façon de faire induit inévitablement un déterminisme social non souhaitable. Il est grand temps pour que, concernant l’école, le bâti soit du ressort et de la responsabilité des collectivités territoriales.
Pour être efficace et efficient, le traitement des infrastructures scolaires ne doit pas être confié à un ministère mais aux collectivités territoriales en collaboration avec l’éducation nationale. Les besoins en termes d’école se jugent et s’apprécient localement. En fonction de sa population et de la mobilité de celle-ci, une municipalité, un conseil général, doivent être en mesure de savoir où et quand construire ou réfectionner une structure scolaire. En cas de construction, cela se fait en concertation avec l’éducation nationale en charge du personnel à y affecter.
L'école est construite avec l'argent de Diomaye Faye ou avec l'argent de Macky Sall ?
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