La Coordination des associations de presse (CAP) a exprimé son indignation, suite à la convocation suivie de la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck, interpellé hier mardi. Celui-ci est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et diffamation », selon plusieurs sources médiatiques.
L’association de presse a rappelé que cette affaire concerne les propos tenus par le journaliste lors de sa dernière émission diffusée sur 7 TV, où il a mis en doute les chiffres avancés par le gouvernement sur la situation économique du pays. Cheikh Yérim Seck a affirmé ne pas accorder de crédit aux données officielles, expliquant que le Sénégal a pu lever des fonds sur le marché de l'UEMOA, grâce au respect des critères de convergence, notamment en matière de dette et de déficit budgétaire. Il a soutenu ses déclarations en s’appuyant sur des informations publiées sur le site du ministère des Finances.
Face à cette situation, la CAP a fermement dénoncé une atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d'expression, et rappelle que « le Sénégal est un État de droit » et que ces libertés sont consacrées par la Constitution. L’organisation a ainsi réclamé la « libération immédiate » du journaliste et précisé que ce dernier n’a fait qu’exercer son droit à la libre expression.
La CAP a également mis en avant qu'«en l’absence d’une certification par la Cour des comptes des chiffres annoncés par le gouvernement, tout citoyen est libre de se saisir du sujet et d’en faire les commentaires qu’il souhaite, dans le strict respect de la loi ».
Elle a, en outre, exhorté les autorités judiciaires à respecter les principes constitutionnels qui garantissent ces libertés, tout en appelant à une gestion responsable de cette affaire.
En parallèle, la CAP a exprimé son regret face au non-respect des engagements pris par le ministre des Finances et du Budget lors de la rencontre du 13 septembre 2024 avec les patrons de presse. Ces engagements devaient assouplir les relations tendues entre les autorités et les entreprises de presse, notamment en ce qui concerne le blocage des comptes bancaires et la suspension des conventions commerciales.
Enfin, l’organisation a plaidé pour la préservation d’un « espace public où le débat doit être contradictoire et argumenté », mais aussi en assurant aux entreprises de presse un climat propice à leur développement et à leur sérénité.
4 Commentaires
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:41 PM)Pour etre bref,le commentaire fait par ce journaliste ne mérite pas cette interpellation.
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En Octobre, 2024 (19:45 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (19:51 PM)Verite
En Octobre, 2024 (20:07 PM)Fouta Toro
En Octobre, 2024 (20:14 PM)Cheikh Yérim, je ne lui fais jamais confiance pour croire qu'il est blanc comme neige. Se croyant intelligent, il se mord toujours la queue!
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