On évoque avec insistance la libération de Karim Wade. Le chef de l’État, Macky Sall, l’a même annoncé sur les ondes de Rfi. Cet élargissement de prison, suivant notre arsenal juridique, peut se faire de trois manières : par le biais d’une loi d’amnistie, d’une grâce présidentielle ou d’une libération conditionnelle. Trois concepts qui n’ont pas les mêmes mécanismes, mais qui ont pratiquement le même effet : l’élargissement d’une personne de prison.
L’improbable amnistie
Disons-le tout de suite. Il est peu probable que Karim Wade puisse bénéficier d’une loi d’amnistie comme ce fut le cas de Clédor Sène et cie après le meurtre de Me Babacar Sèye.
Amnistier Karim Wade, c’est lui donner une nouvelle virginité judiciaire. Cela veut dire que sa peine de 6 ans, infligée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), sera effacée, de même que l’amende et les dommages et intérêts qu’il doit au Trésor public (l’amende) et à l’État du Sénégal (les dommages et intérêts). Ce qui signifie que les saisies opérées sur ses biens devront être restituées. Cela veut dire également que son casier judiciaire va redevenir vierge. Il pourra ainsi jouir de tous ses droits civiques et politiques. Personne ne pourra lui reprocher d’être coupable d’enrichissement illicite. Ce qui, politiquement, n’est pas pour arranger Macky Sall.
L’article 727 alinéa 2 du Code de procédure pénale dispose, en effet, que « sont retirées du casier judiciaire les fiches relatives à des condamnations effacées par une amnistie ».
Contrairement à la grâce présidentielle et à la libération conditionnelle, l’amnistie efface complètement la peine prononcée. En cas d’amnistie, le délit ou le crime pour lequel la personne a été condamnée est censé n’avoir jamais existé. On ne peut revenir sur des faits amnistiés.
Mais cette prérogative appartient exclusivement à l’Assemblée nationale et même si Macky Sall était favorable au vote d’une telle loi, il y aurait des blocages à l’Assemblée nationale comme c’est le cas avec la dépénalisation des délits de presse.
La possible grâce présidentielle
En revanche, Karim Wade peut bien bénéficier de la grâce présidentielle ou de la libération conditionnelle.
La grâce est accordée par décret du Chef de l’État. C’est l’une des prérogatives constitutionnelles du Président de la République, prévue dans l’article 47 de la Constitution sénégalaise. Il peut en faire bénéficier qui il veut. À une condition : la condamnation de la personne à gracier doit être définitive.
La grâce présidentielle n’annule pas le jugement et n’efface pas le casier judiciaire du condamné. Elle le dispense simplement de l’exécution de la totalité ou d’une partie de la peine.
Macky Sall peut donc bien user de cette prérogative pour libérer Karim Wade. D’ailleurs l’Union des magistrats sénégalais (Ums) n’y voit aucun inconvénient.
Le chef de l’État peut aussi demander à son ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, de faire bénéficier à Karim Wade des dispositions de l’article 699 du Code de procédure pénale. Un article qui indique que « les condamnés ayant à subir une ou plusieurs peines privatives de liberté peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle s’ils ont donné des preuves suffisantes de bonne conduite et présentent des gages sérieux de réadaptation sociale ».
La libération conditionnelle, la voie royale
La libération conditionnelle étant « réservée aux condamnés ayant accompli trois mois de leur peine, si cette peine est inférieure à six mois, et la moitié de la peine dans le cas contraire » (Article 699 alinéa 2 du code de procédure pénale), Karim Wade peut en bénéficier, lui qui a quand même un comportement exemplaire (autre condition exigée) à la Maison d’arrêt de Rebeuss où il est incarcéré depuis son placement sous mandat de dépôt.
La libération conditionnelle est accordée par un arrêté du ministère de la Justice après avis de la commission consultative des peines et juge de l’application des peines. Et comme Papa Mamadou Pouye, le principal « homme de paille » de Karim Wade, arrêté et incarcéré en même temps que lui, a été libéré, rien se s’oppose, a priori, a ce que Karim Wade puisse bénéficier d’une libération conditionnelle.
41 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (06:24 AM)Karimrekk
En Juin, 2016 (06:30 AM)Kmw2019
En Juin, 2016 (07:04 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (07:14 AM)??Qu'ils nous rendent nos milliards d'abord....en tout cas si Macky ne veut pas d'un deuxiéme mandat présidentiel.qu'il le libère ....il n'aura eu que ce qu'il mèrite.....
Anonyme Kanam
En Juin, 2016 (07:26 AM)Vive le Sénégal démocrate! Vive Karim Wade.
Cops
En Juin, 2016 (07:29 AM)Ce sale voleur
La Diaspora
En Juin, 2016 (07:46 AM)Tout le monde s'est qu'il n'a rien fait.
Il va sortir soon.
Anonyme
En Juin, 2016 (07:48 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (07:50 AM)Goumbeu
En Juin, 2016 (07:53 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (07:59 AM)From Zion
En Juin, 2016 (08:05 AM)Harakiri
En Juin, 2016 (08:12 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (08:14 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (08:26 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (08:31 AM)Anonyme Talla Seck France
En Juin, 2016 (08:41 AM)Justicier
En Juin, 2016 (08:47 AM)LE PRESIDENT QUI SE LEVE UN JOUR PR DIRE QUE JE LIBERE TEL OU TEL SANS PASSER PAR LA JUSTICE QUI L A CONDAMNE.......
CE MR EST ENTRAIN DE JOUER AVEC NOS INSTITUTIONS
IL FAUT UN MINIMUM DE RESPECT PR LES SENEGALAIS
IL NE FAUT PAS LE LAISSER FAIRE DE CE PAYS DU N IMPORTE QUOI.....
LE SENEGAL NOUS APPARTIENT A NOUS TOUS
NUL N EST AU DESSUS DE LA LOI.....
SOS ILS SONT ENTRAIN DE JOUER AVEC NOTRE DIGNITE
Watt
En Juin, 2016 (09:03 AM)Il est bien de mettre le doigt sur Karim Wade qui par contre n'a jamais été poursuivi pour mauvaise gestion dans ses différents ministères mais il reste important de mettre la main sur ceux là qui ont été récemment épinglé par l'Ofnac.
D'ailleurs, si on s'amusait à convoquer nos nouveaux dignitaires à la CREI, personne d'entre eux ne sortirait du bureau du procureur, parce que personne parmi eux ne pourrait justifier par facture(puisque c'est ce qu'a demandé Aliou Ndao à Karim), l'achat licite de ses véhicules, de ses maisons, de ses vergers, de son mobilier, de ses vêtements, de son carburant, de ses dépenses quotidiennes et j'en passe.
Pour vous dire qu'il est con et bête de penser que dans nos quartiers et autres, il n'y a pas de second Karim Wade. Ouvrez vos yeux et regardez autour de vous, ils vous marchent mème aux pieds.
SACRE CREI, OU EST ELLE ?
Anonyme
En Juin, 2016 (09:05 AM)[email protected]
En Juin, 2016 (09:06 AM)[email protected]
En Juin, 2016 (09:06 AM)[email protected]
En Juin, 2016 (09:06 AM)[email protected]
En Juin, 2016 (09:06 AM)Rimbax
En Juin, 2016 (09:11 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (09:28 AM)Ramadan Mubarak Haqq Bill Haqq
En Juin, 2016 (09:37 AM)RAMAGAN 1437
RAMADAN 2016
Leçon Numéro 3
Quand le verbe ment par la bouche tout l’être humain ment par le cœur, par le corps et par le crâne !
Méfions-nous du mensonge en force de loi et en acte de foi. Dans le Coran Noble et Sublime il est dit:
« La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas de ceux qui doutent ». (Sourate 2/Verset 147)
Mass
En Juin, 2016 (09:53 AM)El Hadji Wack Ly
En Juin, 2016 (10:36 AM)Ni Libération Conditionnelle, Ni Grâce encore moins Amnistie.
Basho
En Juin, 2016 (10:48 AM)Quand on se couche pour pisser en l'air, on reçoit immanquablement son urine sur la face.
Basho
Anonyme
En Juin, 2016 (10:54 AM)Foulbés,
En Juin, 2016 (10:55 AM)a passé son temps, tout au long du fasciste règne de son sinistre-sénile-toxique-méchant-criminel-raciste-corrompu-prédateur-trafiquant-magouilleur-manipulateur-manoeuvrier-comploteur-ethniciste-claniste-confrériste-régionaliste de père wade,
à saccager-détourner les deniers-fonds publics, à brader les terres, à piller les ressources, à foutre partout à sa guise, avec insolence-arrogance-impolitesse-complexe, des bordels bordéliques,
impunément, sous les hourras de ses sinistres semblables, certains-es-certainement-certains-es-sbires-bandes-traitres-opportunistes,
avec la complicité et sous le parrainage des sinistres "êtres" de là-bas, sinistrement déguisés en religieux, bouffeurs insatiables de harams-ribas, mesquins adeptes de l'exploitation sordide de la Foi religieuse à des fins purement mercantilistes.
Personne ne peut le nier!
Personne ne peut également nier que le cruel reptile en chef de l'étang politique désormais en ruineuse ruine n'est devenu sénégalais sur la papier qu'en 2002 après l'arrivée accidentelle du fasciste-sénile-toxique-méchant wade au pouvoir.
Personne ne peut contester que le rôle des religieux n'est pas de fourrer leurs nez dans les affaires strictement réservées à l'Etat républicain au nom des dignes-nobles peuples sénégalais.
Tous les religieux qui fourrent leurs de fauves rapaces-avides-cupides-voraces insatiables dans les affaires exclusivement exclusives à l'Etat du Sénégal, n'ont de religieux que de nom.
La Justice deux-poids-deux-mesures ne doit plus jamais exister au Sénégal éternellement archi-pluriel en tout de tout.
Il est plus que temps que les dignes-nobles peuples sénégalais tapent tous leurs poings sur toutes les tables, sifflent la fin de toutes les inhumaines-indignes-sauvages récréations en vogue dans le funeste axe de tous les maux-affluents, qui souillent-déchirent-abîment le Sénégal, la République du Sénégal, l'honneur-bonheur des dignes-nobles peuples,
et l'exposent sérieusement à sa première sanguinaire guerre civile généralisée!
NOUS exigeons donc que le cruel reptile en chef des reptiles les plus vénimeux du monde de l'étang politique désormais en ruineuse ruine,
ne sorte de son repos bien mérité qu'aprés avoir ramené tous les biens de la République du Sénégal qu'il a indignement-sauvagement détournés à son profit.
À défaut du retour urgent des collines de biens volés,
NOUS SOMMES VISCERALEMENT CONTRE LA LIBERATION, SOUS TOUTES LES FORMES-MODALITES, DU REPTILE EN CHEF DES REPTILES LES PLUS VENIMEUX DU MONDE DE L'ETANG POLITIQUE EN RUINE RUINEUSE.
La libération gratuite de ce cruel fléaux, participe activement à souiller-déchirer-abîmer la République, à nuire son image, la réputation positive des dignes-nobles peuples sénégalais.
Le Sénégal, la République, l'Etat républicain, les dignes-nobles peuples sénégalais sont au-dessus de tout-tous-toutes-partout-pour-l'éternité-éternelle,
par conséquent la priorité prioritaire doit leur être accordée, impérativement, en permanence!
FOULBES!
Mackyliberekarim
En Juin, 2016 (10:57 AM)Zzzlion
En Juin, 2016 (11:09 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (11:22 AM)CREI : Voici un document détaillé pour comprendre l’affaire Karim Wade
LE SOIT DISANT PATRIMOINE DE KARIM WADE UN PATRIMOINE SUPPOSE ET FLOTTANT
Arrêt de la CREI rendu le 16 avril 2014
Sous le prétexte d’appliquer une politique de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Président Macky Sall, à peine élu, a mis en place un dispositif judiciaire politique dit « traque des biens mal acquis ».
C’est ainsi que les autorités judiciaires ont reçu pour instructions d’engager des poursuites contre vingt cinq (25) personnes dont les noms figuraient sur une liste officielle confidentielle.
Sur cette liste de vingt cinq (25) anciens dirigeants ou membres du gouvernement de l’Ancien Président Abdoulaye Wade, seules trois (3) personnes ont fait l’objet de poursuites judiciaires et seul, Monsieur Karim Wade a été arrêté et mis en prison où il se trouve encore aujourd’hui depuis 17 mois.
Monsieur Karim Wade est le fils de l’Ancien Président de la République Abdoulaye WADE et, pour cette raison on a parlé de ‘’ délit de fils de Président de la République’’. En vérité, Karim est victime de sa popularité qui en fait un challenger sérieux pour M. Macky Sall, à l’élection présidentielle de 2017. Pour cette raison, Macky Sall qui ne se soucie que de sa réélection en 2017 a décidé d’éliminer Karim à tout prix, par exemple en le faisant condamner par un tribunal à une peine privative des droits civiques.
A ce jour, Monsieur Karim Wade a fait l’objet de plusieurs enquêtes et vérifications par l’Inspection Générale d’État, IGE, qui est le corps de contrôle le plus prestigieux de la République du Sénégal et agissant sous l’autorité directe du Président de la République.
Aucun rapport ne remet en cause la gestion de Monsieur Karim Wade dans le cadre de ses fonctions ministérielles et aucun détournement ne lui ai reproché depuis que sa formation politique et lui, ont perdu le pouvoir.
Il est important de préciser l’objet des poursuites actuelles contre Karim Wade. Il ne s’agit pas de détournement de deniers publics. Le délit spécial créé par le Gouvernement du Sénégal est dit ‘’enrichissement illicite’’ qui est le fait de posséder un patrimoine trop important par rapport aux ressources normales connues du citoyen. Une juridiction d’exception fonctionnant avec des règles hors des normes juridiques en vigueur dans les pays qui relèvent de la démocratie et des droits de l’homme selon le modèle occidental est mis en place sous le nom de Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite, CREI, placée sous l’autorité d’un procureur dit ‘’Procureur Spécial’’ dont les pouvoirs sont exorbitants et déséquilibrés par rapport à ceux de la personne soupçonnée d’enrichissement illicite.
Sans en référer à personne et se fondant sur sa propre appréciation, hors de tout contrôle ou pourvoi, le Procureur Spécial peut déclarer n’importe qui ‘’soupçonné d’enrichissement illicite’’, lancer une enquête de gendarmerie, mettre la personne en état d’arrestation, la mettre en prison et la traduire devant la Commission d’Instruction dont les décisions sont à leur tour hors de tout contrôle et sans appel ni aucune autre voie de recours.
Dès lors que le Procureur Spécial s’aperçoit, selon sa souveraine appréciation, qu’il y a une différence trop importante entre le train de vie et les revenus d’un citoyen, il peut déclencher l’action pénale sans être obligé de fournir des preuves du patrimoine qu’il attribue à la personne, mettre celle-ci en état d’arrestation, l’emprisonner en attendant qu’elle fournisse les justifications de son patrimoine à la Commission d’Instruction qui fait office de juridiction d’instruction. Cette pratique de renversement de la charge de la preuve en matière pénale est prohibée dans toutes les démocraties et dénoncée dans tous les traités et conventions internationales sur les droits de l’homme.
Ce système qui instaure une bataille à armes inégales entre l’accusation et la défense est un instrument redoutable pour écraser les opposants. C’est pourquoi Macky Sall et ses conseillers ont échafaudé le système dit ‘’traque des biens mal acquis’’ autour de la notion d’enrichissement de patrimoine non justifié, simple prétexte pour broyer de l’opposant. Le patrimoine en cause, c’est le Procureur accusateur qui l’énonce, sur la simple base de ses renseignements et de ses propres enquêtes, sans en référer à personne. La personne mise en cause se trouve simplement, un jour, interpellée par la gendarmerie et mise en demeure d’expliquer l’origine d’un patrimoine qu’on lui attribue et dont elle peut ignorer la totalité ou une partie.
La CREI a été créée en 1981 et, après seulement deux affaires, a été mise au rancart pendant dix huit ans par le Président qui l’avait créée mais s’est vite aperçu du danger qu’elle représentait et de l’esprit de délation qu’elle générait au sein de la population. Le Président qui lui a succédé étant un libéral ne pouvait que manifester sa réprobation d’un système arbitraire et a ignoré cette juridiction pendant les douze années de ses deux mandats.
Un jour, après simple mise en demeure, le Procureur Spécial annonça qu’entre autres personnes M. Karim Wade, ancien Ministre d’Etat, devait justifier la licéité d’un patrimoine de 700 milliards CFA, soit 1 milliard d’euros. L’accusateur publiait en même temps une liste de biens, des numéros de comptes bancaires, et plusieurs sociétés de Handling dont certaines établies à l’étranger, en affirmant qu’ils appartenaient à Karim Wade. Le monde fut frappé de stupeur devant la monstruosité de l’accusation.
Il serait fastidieux de reprendre ici les détails du long et difficile combat qu’a mené la défense pour contraindre l’accusation à abandonner une partie si importante de ses accusations.
Aujourd’hui, l’arrêt de renvoi ne retient plus que 117 milliards CFA répartis en 17 postes que nous avons numérotés dans le présent document pour en faciliter la consultation. . Dans ces 117 milliards il y a les 64 milliards du patrimoine de M. Bibo Bourgi que le Procureur Spécial s’obstine à considérer comme un prête-nom de Karim, demandant du coup à Karim Wade de donner les justifications de ce patrimoine à la place du propriétaire qui appartient à l’une des plus vieilles familles libanaises du Sénégal, et des plus riches.
Bibo Bourgi emprisonné pour ce motif vient d’être évacué en France pour y être soigné d’une grave maladie qui n’a pas empêché la CREI de lui infliger une insupportable torture morale en le faisant comparaître en salle d’audience sur une civière.
Ces 117 milliards comprennent aussi les 47 milliards d’un compte fantôme de Singapour attribué arbitrairement à Karim qui n’a jamais été interrogé là-dessus, ni à l’enquête ni à l’instruction si bien que les accusateurs en mal de rendre vraisemblable le patrimoine qu’ils attribuent à Karim Wade, sont de plus en plus gênés d’entendre le mot ‘’Singapour.’’
Si on défalque des 117 milliards les 64 milliards du patrimoine de Bourgi et les 47 milliards du compte fantôme de Singapour, l’écroulement de la montagne d’accusations est presque total.
Mais il y a mieux, comme vous allez vous en apercevoir en prenant connaissance du présent document.
Pour chacun des 17 postes qui, selon le Procureur Spécial, seraient les points d’ancrage des 117 milliards dans le patrimoine de M. Karim Wade et en constitueraient l’enrichissement illicite, nous vous donnons les explications de M. Karim Wade qui montrent que tous ces postes devraient être supprimés l’un après l’autre, de la liste d’incrimination parce que n’étant pas dans le patrimoine de Karim Wade.
.
Pour les biens qui ne sont pas la propriété de Karim Wade, le tableau ci-dessous indique l’identité des véritables propriétaires (bénéficiaires économiques) et les montants que ceux-ci ont investis au départ pour créer leurs sociétés. On verra que ces montants sont sans commune mesure avec les valeurs fantaisistes que le Procureur Spécial a retenues sous le nom singulier de ‘’poids financiers’’ qui n’existe pas dans le vocabulaire financier et n’a donc aucun sens. Mais le Procureur Spécial ne cherche-t-il pas seulement à impressionner l’opinion, au besoin au détriment de la vérité.
Le patrimoine personnel de M. Karim Wade est mis en lumière et indiqué à la fin du document. Le tableau donne l’origine et le montant des ressources financières qui ont permis à M.Karim Wade d’être en possession de ces biens (justifications de l’origine licite du patrimoine personnel).
Il apparaît ainsi que le patrimoine réel de Monsieur Karim WADE est d’environ de 2.398.502.198 Francs CFA, soit 3.656.493,03 Euros ainsi décomposé :
• Du solde créditeur à la banque Julius Baer de Monaco : 1.300.000.000 FCFA soit 1.981.837,22 Euros (Président Wade).
• Du solde du compte créditeur à la SGBS Madeleine : 48.169.323 FCFA soit 73.433,66 Euros
• Du contrat d’assurance SOGELIFE : 421.461.500 FCFA soit 642.513, 91 Euros
• De l’appartement sis à la Rue de la Faisanderie Paris : 245.871.375 FCFA soit 374.828, 49 Euros
• De la maison SICAP Rue 10 : 120.000.000 FCFA soit 182.938,82 Euros (domestiques à la retraite)
• Des véhicules : 263.000.000 FCFA soit 400.940, 92 Euros
Ce patrimoine est largement justifié par les revenus de Monsieur Karim WADE, qui a eu une carrière professionnelle intense bien avant l’arrivée de son père, le Président Abdoulaye WADE au pouvoir.
Sénégalais
En Juin, 2016 (11:34 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (12:39 PM)quand Macky Sall demande des audis, il se fait éjecter du gouvernement ....le monde à l'envers !
Que ce grand voleur purge sa peine dans sa prison dorée et fasse don des restes de ses repas aux voleurs de poulets enfermés sans jugement mais emprisonnés des années.
Bonne lecture et à bon entendeur aux fans des Wade !
Anonyme
En Juin, 2016 (12:44 PM)Pour Bénéficier des AVANTAGES DUS à 1 000 PERSONNES QUI SE SONT ACQUITTÉES DE LEURS DÉVOTIONS,
Et être, en plus, ABSOUS DE TOUS SES PÉCHÉS AVANT QU’ON NE QUITTE LE LIEU
DE PRIÈRE
youtu.be/WEgHX2dzkpM
Van Pamidon
En Juin, 2016 (12:49 PM)Karim Wade le Diogène sénégalais.
La sortie de prison de KW marquera à jamais l’histoire politique du Sénégal et les annales de l’administration pénitentiaire. Comment convaincre un détenu d’être libre, voilà la problématique.
Ni dialogue, ni coup de fil, n’auront persuadé Karim de sortir de prison. Camouflet. Puis comme Diogène, face au prince, il rajoute à tue-tête « je ne veux pas de grâce ». Une offense au chef de l’Etat dites-vous, non et non, mais le refus de la loi qui déshumanise.
Cet homme, qu'on le rejette, le calomnie ou le condamne, a choisi la grande solitude de la liberté totale. Un mythe st né.
Moi Van Pamidon
Anonyme
En Juin, 2016 (15:24 PM)Votre courage les désarme, votre silence les assassine…Et votre tête ? Ils en RÊVENT.
Keur Keur
En Juin, 2016 (15:33 PM)Autrement dit ce n'est point un secret de polichinelle de savoir que le président Macky Sall n'est pas à l'aise ces temps-ci, même si il fait dans la mystification. Le dossier de Karim commence à germer ses lueurs de problèmes au fur et à mesure, à savoir l'introduction du dossier au sein de l'international libéral par Idrissa Seck, l'injonction du groupe de travail de l'ONU à l’État du Sénégal, la plainte de Karim contre ses ravisseurs en France, l'équation de Touba à plusieurs inconnues, quelle sera son sort lui Macky Sall après la perte du pouvoir en 2019? etc..
Au demeurant Macky sait pertinemment que sa cote de popularité à considérablement baissée et le Benno n'est plus que l'ombre de lui même âpres les résultats préparés assortis de la dernière consultation du peuple. Donc en réalité Macky Sall a commis tellement de méchanceté et d'erreurs qu' il lui sera impossible jusqu'à preuve du contraire de réparer ses préjudices. Sans oublier l'impasse économique qu' il a mis le Sénégal depuis 2012 en déroutant de son chemin le développement du pays que son prédécesseur avait réussi à inscrire sur orbite Et donc si la décrispation manque le rendez vous Macky et consorts seront bons et ce pour toujours.
Cependant Seneweb montre encore via l'article sa propension pour le pouvoir et travaille d’arrachepied non pas pour l'amnistie mais pour que les mensonges de la justice de Macky Sall demeurent par le biais d'une grâce présidentielle que ni le PDS et encore moins Karim Wade ne demanderont jamais. Et même si l’option de ce dernier est que l'avis du groupe de travail de L'ONU soit appliqué seneweb en fait fi.
NB: aux militants et sympathisants du PDS que ce n'est ni le lieu et ni le moment pour s'attaquer à Idrissa. Mieux vaut essayer d'abord de comprendre dans quel contexte le leader de REWMI fait ses sorties que je trouve pertinentes. Aujourd'hui l'opposition gagnerait beaucoup plus dans l'union que dans la séparation. Et un imposteur comme Macky Sall n'en vaut pas la chandelle.
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