Dans l'émission "Champ contre champ" de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), Khadim Bamba Fall, coordonnateur national des Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS), s’est fermement opposé à la suppression des articles 80 et 254 du Code pénal sénégalais.
Selon lui, ces dispositions constituent « des garde-fous pour la République » et participent à la préservation de la stabilité institutionnelle.
Il rappelle que les propos injurieux récemment tenus ne visaient pas la personne du président Bassirou Diomaye Faye, mais l’institution qu’il incarne. « Les insultes ne peuvent pas développer le pays. Que les gens se concentrent sur les débats d’idées », a-t-il déclaré.
L’article 80, souvent critiqué pour son imprécision, réprime les actes susceptibles de compromettre la sécurité publique ou de troubler gravement l’ordre politique. L’article 254, quant à lui, sanctionne l’offense publique à la personne du président de la République, alimentant un débat récurrent sur les limites de la liberté d’expression.
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