Accusé de s’être introduit de force, armé d’un coupe-coupe, dans la chambre d’une jeune fille et d’avoir commis un viol par voie anale en raison des menstruations de celle-ci, B. Séye a finalement été acquitté.
Selon Le Témoin, qui a suivi le procès, c’est la grand-mère de la victime présumée qui avait alerté la police de Diamaguène, à Mbour, déclenchant la procédure judiciaire.
Cependant, détaille la même source, au cours de l’audience devant la chambre criminelle, le ministère public a reconnu «la faiblesse du dossier», pointant «l’absence de certificat médical, de test ADN, ainsi que l’impossibilité de retrouver le pull-over noir que la plaignante affirmait avoir vu sur l’accusé, ni la machette évoquée».
Repris par la même source, le procureur a ainsi insisté sur «l’insuffisance des éléments matériels et l’absence de témoin oculaire», estimant que «l’accusation reposait davantage sur des suppositions que sur des faits avérés».
Me Fadel Fall, avocat de la défense, a qualifié l’affaire de «romanesque m» et a souligné que «même les accusateurs semblaient peu convaincus de leur propre récit.
Le tribunal, constatant ces nombreuses zones d’ombre, a prononcé l’acquittement de Séye, souligne Le Témoin.
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