La télévision de Citizen Media Group peut compter sur le soutien de l’Etat (officiel)

Le ministre de la Communication et des Télécommunications Moustapha Guirassy a promis, vendredi à Dakar, le soutien du gouvernement à Oumou Wane, la directrice de Citizen Media Group, qui a obtenu le même jour une fréquence de télévision éducative.

"Il faut, naturellement, que le gouvernement puisse l’accompagner, en lui accordant cette fréquence de télévision. Nous lui souhaitons plein succès. Nous pensons qu’elle a tout ce qu’il faut pour exploiter une télévision", a dit M. Guirassy.

"Je sais qu’elle a un réseau de relations, au niveau international et national, qui lui permettra d’aller très vite et bien dans ce travail’", a-t-il ajouté, après avoir signé une convention octroyant à Citizen Media Group une fréquence de télévision éducative.

"Naturellement, a-t-il promis, elle peut compter sur l’Etat du Sénégal. L’évidence financière a été démontrée. Au-delà de cette évidence financière pour porter et mettre en œuvre ce projet, elle pourra compter sur le gouvernement qui va l’accompagner."

"Elle va respecter le cahier de charges naturellement, à travers ses nombreux aspects comme le contenu des programmes et les redevances. (…) Nous pensons qu’à ce niveau-là, il n’y aura aucune difficulté, aucun problème", a ajouté M. Guirassy.

Citizen Media Group s’est spécialisé dans la production d’émissions éducatives – "Citizen Dictées", "Citizen Match’", etc. –, jusque-là diffusées par la RTS (publique).

"Cela fait quatre ans que nous développons des programmes éducatifs. Et puis, le président a trouvé normal et juste de (…) nous donner une télévision éducative", a affirmé Mme Wane.

"Je considère que les telenovelas et autres clips ne peuvent pas être l’œuvre essentielle d’une télévision. Nous devons aller vers l’éducation, a-t-elle ajouté. Et, je pense que l’Etat (…) nous aidera à développer l’éducation par la télévision."

"Le démarrage, je ne peux pas en dire quelque chose aujourd’hui. Une télévision, c’est beaucoup de contenus, donc d’argent. Ça prend du temps et cela dépend des moyens", a-t-elle expliqué, interrogée sur la date de démarrage des émissions.

"Des partenaires, on n’en a pas encore. Mais, nous n’avons pas vocation de supporter 100 pour cent du financement d’une télévision. Nous allons impliquer des Sénégalais qui voudront venir participer…", a-t-elle fait savoir, priant les téléspectateurs d’être "patients et compréhensifs" dans l’attende du démarrage des programmes du groupe.