PRESSE-REVUE: La rentrée scolaire en exergue

Les quotidiens traitent vendredi de divers points de l’actualité, dont la rentrée scolaire 2012-2013 organisée la veille, un sujet sur lequel sont revenus de nombreux titres de la presse quotidienne. ‘’Une rentrée à double vitesse’’, estime Le Soleil notant que l’ouverture des classes pour la prochaine année scolaire a coïncidé avec l’organisation de la deuxième session du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM). ‘’Après une année scolaire mouvementée (du fait de plusieurs semaines de grève des enseignants NDLR), une autre a débuté, hier (jeudi), au Sénégal, mais dans un contexte d’écoles inondées et de classes occupées’’, écrit Le Soleil. ‘’Ce qui ne rassure pas les parents d’élèves. On peut même se demander s’il s’ agit d’une ouverture des classes ou des hostilités, car, avant même la rentrée, des syndicats d’enseignants menaçaient d’aller en grève si les revendications qui avaient conduit à celle de l’année scolaire écoulée n’étaient pas satisfaites’’, ajoute Le Soleil. D’où la manchette du Populaire, sur le même sujet. ‘’Ibrahima Sall et les enseignants se clashent’’, selon ce journal. Il cite le ministre de l’Education nationale, selon qui le gouvernement ‘’n’acceptera pas de discuter le couteau sous la gorge’’. De leur côté, des syndicalistes s’interrogent sur les capacités de M. Sall à gérer le secteur de l’éducation, relève Le Populaire. ‘’Drôle de rentrée’’, renchérit Sud Quotidien. La rentrée scolaire ‘’s’est déroulée théoriquement sur toute l’étendue du territoire national’’, avance le journal. ‘’Mais l’évènement a été jugé timide par de nombreux parents d’élèves et acteurs du système, habitués à d’autres rentrées mieux organisées’’, ajoute-t-il. ‘’Il ne pouvait certainement pas en être autrement à cause de sa coïncidence avec le démarrage des épreuves de la deuxième session du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM). En plus, certains établissements qui venaient à peine d’être libérés par les sinistrés, n’étaient pas encore fonctionnels’’, selon Sud Quotidien. La conclusion que L’Office en tire semble sans appel. ‘’Ibrahima Sall rate sa rentrée’’, affiche le journal dont la Une s’illustre d’une photo du ministre de l’Education nationale. Le quotidien évoque ‘’l’absence des enseignants’’, du fait de l’organisation de la deuxième session du BFEM. ‘’D’où un chamboulement qui n’a pas manqué de déboussoler les parents, les élèves, voire les enseignants’’, écrit-il. Rewmi quotidien, sur le même sujet, annonce que le ministre de l’Education Ibrahima Sall a décidé du gel du recrutement des professeurs vacataires, en laissant entendre que ‘’la pression’’ de la Banque mondiale sur les autorités n’y est pas étrangère. Pour le reste, les sujets politiques semblent les plus en exergue, avec notamment Walfadjri qui revient sur l’exclusion de Malick Noël Seck du Parti socialiste dont il dirigeait-jusque-là la cellule des jeunes, connue sous l’appellation de Convergence socialiste. ‘’Malick Noël Seck se plie et annonce sa renaissance’’, souligne à sa une l’aîné des quotidiens du groupe de presse privé Walfadjri. Il rapporte que M. Seck ne compte pas s’opposer à son exclusion, mais ‘’prend plutôt date avec l’histoire car considérant cette exclusion officielle du PS comme une renaissance’’. ‘’Premières salves contre Macky (Sall, NDLR) à Touba’’, annonce Walf Grand place où Serigne Cheikh Abdou Lô, dignitaire mouride et conseiller rural, a invité le président de la République à ne pas augmenter la taille du gouvernement conformément à ses promesses. Il l’a également alerté ‘’sur les problèmes de l’agriculture’’, selon ce quotidien. Au même moment, L’Observateur parle d’une descente aux enfers, au sujet de trois figures politiques sénégalaises d’envergure, par ailleurs membres de la majorité présidentielle. Il s’agit de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, du maire de Thiès Idrissa Seck et du secrétaire général du Parti socialiste Ousmane Tanor Dieng. ‘’Tout-puissants patrons de leurs formations politiques, il y a quelques années, Ousmane Tanor Dieng (PS), Moustapha Niasse (AFP) et Idrissa Seck ne sont plus que de simples dinosaures politiques, obligés de prendre une retraite forcée’’, écrit L’Observateur. ‘’Sont-ils sérieux’’, se demande au même moment La Tribune, au sujet de responsables politiques qui ont déjà annoncé leur intention de se présenter à la prochaine présidentielle. Outre l’actuel président de la République qui déclare sa candidature, selon le journal, il y a également l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé. ‘’Mon vœu est de remplacer Macky’’ Sall, l’actuel président de la République, déclare Souleymane Ndéné Ndiaye dans des propos cités par le même journal. ‘’Mon ambition, c’est d’être président en 2017’’, souligne le maire de Ziguinchor. ‘’Réelle volonté de briguer la magistrature suprême ou simple feu de paille. Le moment est mal choisi…’’, commente le journal. L’occasion faisant le larron, l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, se fait juge éclairé et inattendu de la classe politique général, à la faveur d’une sentence tirée de son ouvrage par Le Quotidien. ‘’Autour des politiques, écrit le général Niang, gravitent des médiocres, des menteurs, des flibustiers, ..’’. A la faveur de rapports confidentiels sur le trafic de drogue à Saly, station balnéaire de la petite-côte sénégalaise, Libération met ses lecteurs sur ‘’les traces des cartels’’, quand Enquête ouvre sur la gestion des audits 2008. ‘’Le festin des intouchables’’, affiche ce journal. ‘’Les potentiels brigands +guillotinés+ sous le régime du 25 mars dorment en prison, sont en liberté provisoire, demeurent intouchables ou, tout simplement, sont inaccessibles pour la justice’’, relève Enquête. BK/ASG