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Opinion

717 milliards de nos recettes budgétaires attribués à moins 1% de notre population, mais où se trouvent la justice sociale et l’équité dans ce partage ?

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717 milliards de nos recettes budgétaires attribués à moins 1% de notre population, mais où se trouvent la justice sociale et l’équité dans ce partage ?

Le ministre de l’économie vient de nous révéler ce constat choquant et affligeant, d’un état de fait qui prévaut depuis des décennies, perdure d’ailleurs, et prend de l’ampleur chaque jour davantage. Cet état de fait, on ne peut plus clair, traduit manifestement et montre combien le train de vie de  notre Etat est devenu au fil du temps insoutenable par le peuple travailleur. Dans une certaine mesure, c’est l’expression achevée de la nature des régimes libéraux, fondés sur la gabegie et l’injustice sociale caractérisée. Ceux-là qui ne se soucient ou ne se préoccupent guère, des  besoins essentiels et primordiaux de leurs populations, mais plutôt que de leur bien être personnel et celui de leur clan. C’est évident qu’il est indécent et inacceptable, que moins 1% de notre population, reçoivent 46,3% de ses recettes budgétaires, au détriment de la majorité écrasante!

Ainsi, comme on le voit bien, près de 50% des recettes budgétaires sont consacrés à l’entretien d’une caste bureaucratique fainéante, vorace et budgétivore, dont le rendement réel dans le pays est sans commune mesure avec leur traitement salarial exorbitant, ceci au détriment de l’immense majorité du peuple sénégalais. Une telle situation ne peut et ne doit plus prévaloir. Il est dès lors urgent, d’y mettre un terme définitif, c’est à dire de rompre avec cette pratique nauséabonde qui va en droite ligne, comme l’avait fait Wade, vers la constitution d’une oligarchie au sommet de l’Etat. Ce triste record, est encore une incongruité manifeste d’une exception sénégalaise en matière de traitement de salaires et avantages confondus, en faveur de sa classe politique au pouvoir. Il traduit aussi l’incohérence de nos dirigeants politiques au pouvoir, par rapport à leurs engagements, et leur insouciance envers les souffrances intenables du peuple. 

Ainsi, c’est le discours du développement assuré en bandoulière, que nos gouvernants véhiculent à travers des slogans chocs, mais creux dans le pays, pour à coup sûr, faire le buzz sur le PSE. Mais, en réalité dans la pratique sur le terrain, c’est tout le contraire de leur mission première que l’on remarque, à savoir la satisfaction des besoins vitaux des populations, la création de richesse et de la croissance. 

En plus de toutes ces révélations scandaleuses faites par les différents rapports de nos institutions habilitées au cours de l’année 2014, voilà que s’y ajoute encore celle surprenante du ministre de l’économie. Dès lors, nous pouvons incontestablement considérer nos gouvernants, comme de simples  et peu vigilants observateurs, indifférents à la chose publique confiée, dont ils sont pourtant, comptables devant la nation, au regard de leurs charges régaliennes. En réalité, ils ont failli aux règles de conduite, de surveillance et à leur devoir, de gardiens vigilants et alertes. Alors qu’ils ont bien obligation, d’agir promptement en amont sur les faits, afin d’intervenir éventuellement pour rectifier à temps la trajectoire, sur le point de dévier l’objectif qui lui est assigné, précisément l’émergence, qui induit la croissance.

Il est certes bien, de faire le constat des anomalies et autres fautes graves commises dans la gestion des affaires publiques, mais il est bien entendu que cela ne suffit absolument pas. Ce qu’il faut plutôt et essentiellement, c’est de prendre des mesures structurelles énergiques et idoines, pour corriger rapidement et enrayer définitivement ces anomalies récurrentes décelées par les rapports d’inspection, de sorte qu’elles ne se reproduisent plus.

L’annonce de cette nouvelle inconvenante, traduit un aveu de taille et montre sans l’ombre d’un doute, la preuve éclatante d’un train de vie dispendieux de l’Etat. Nous n’avons pas cependant noté, jusque-là en tout cas, l’annonce immédiate de mesures appropriées prises et appliquées à cet effet, pour remédier à cette situation désespérante. Et pourtant, il en existe bel et bien de solutions radicales et efficaces à notre portée. Mais celles-ci nécessitent et exigent surtout, un courage sans faille de l’autorité compétente, c’est ce qui manque le moins. Au demeurant, de telles solutions doivent aller dans le sens de l’intérêt général, loin de ceux particuliers, comme dans le cas présent. Par ailleurs, pour appliquer également de telles solutions radicales, le président ne doit nullement se préoccuper d’une réélection pour un éventuel second mandat. Car un deuxième mandat, en réalité, dépend à l’évidence, plutôt du résultat satisfaisant de celui en cours. Par conséquent, c’est la résolution des principaux et essentiels besoins des populations dans une justice sociale irréprochable, qui devrait être la préoccupation et la priorité des priorités du président, durant tout son premier magistère.

Il était de tradition ancestrale et même républicaine aujourd’hui, lorsque les conditions de vie de la majorité de la population d’un pays deviennent très difficiles, à cause de la rareté des ressources, c’est le premier d’entre eux, à savoir ici, le chef de l’Etat, qui donne le bon exemple, en abandonnant une bonne partie de ses avantages, et en se délestant aussi de ses nombreux privilèges, pour participer à l’effort de relever le niveau de vie des plus démunis. C'est-à-dire il ramène son traitement personnel et celui de son équipe, à des proportions plus justes et raisonnables, compte tenu de la situation réelle du pays, devenue insoutenable pour beaucoup d’entre nous. Objectivement, la situation présente du pays exige, surtout du président de la République, d’opérer un changement radical dans la méthode de gouvernance, par la transparence dans les actes pris et l’équité la plus totale dans la redistribution du produit national. Une telle attitude de solidarité agissante, afficherait tout au moins une certaine volonté de disponibilité du chef de l’Etat, à renoncer à ses privilèges exorbitants. Certainement aussi, à vouloir partager les peines et joies du pays, avec son peuple dans l’équité. Voilà ce qui pourrait à la rigueur, tempérer ce pessimisme, dont beaucoup de Sénégalais font montre aujourd’hui. En effet, tout le monde comprendrait et accepterait volontiers que de telles mesures soient prises concrètement, en plus de toutes les autres réductions éventuelles, pour le rééquilibrage et la rationalisation des dépenses au sein des institutions de la république et de la Fonction publique. Ainsi, de toute évidence, il est devenu urgent et indispensable d’instaurer des critères rigoureux de gestion des affaires publiques, et de la bonne gouvernance démocratique en général, sous forme d’un bréviaire et code de bonne conduite pour le gouvernement. Enfin, de ne plus tolérer à l’avenir, l’anarchie et le laxisme dans la gestion des affaires publiques et de l’Administration publique en général.

Mais malheureusement, nous notons une incohérence ou dichotomie entre le discours volontariste du président de la République de réduire le train de vie de l’Etat et sa pratique en porte à faux  sur le terrain. En fait, c’est comme si le président voulait une chose et son contraire à la fois. Et là, nous en voulons pour preuve éclatante, les mesures exceptionnelles et inacceptables, prises en faveur des anciens chefs d’Etat- assurément, des gens qui ne crèvent pas la fin, du tout comparés à nos gorgorlu-, pour on ne sait réellement, quelle raison ? Alors, quand le chef de l’Etat décrète de son propre chef, soi-disant, pour améliorer le quotidien des anciens chefs d’Etat, de leur allouer un salaire faramineux de 9 millions de francs, plus d’autres avantages, ça, c’est un véritable scandale et une faute politique ! Puisque même en activité, ces derniers ne gagnaient pas autant. Alors, pourquoi maintenant qu’ils sont à la retraite ? C’est du jamais vu dans aucun pays! Mais en termes clairs, cela ressemblerait à du « ma tay »  c’est-à-dire je fais ce qui me plait! Pour notre part, si réellement, les bénéficiaires très particuliers de cette mesure, qui est un privilège de trop entaché de la sueur des travailleurs, avaient un esprit chevaleresque, de solidarité, le sens du patriotisme et de la reconnaissance, ne serait-ce qu’un brin, ils devraient décliner cette offre en guise de solidarité ou compassion avec leur peuple en souffrance. Car en vérité, rien n’autorise cette mesure dans les circonstances actuelles de nos ressources financières. Voici des personnalités, qui sont redevables à leur pays, pour tout ce que celui-ci a investi et consenti pour eux et leurs familles respectives, durant leur magistère. En principe, ce sont eux qui devaient plutôt en retour, faire une ristourne à leur pays, en lui offrant gratuitement leurs services et expériences et non le contraire. Mais, le chef de l’Etat et ses deux prédécesseurs ignorent-ils qu’il existe des difficultés financières réelles dans le pays, au point que le gouvernement ait eu beaucoup de peine à satisfaire son obligation de payer à temps les bourses des étudiants et à pouvoir des emplois pour les nombreux jeunes demandeurs ? Si c’est oui la réponse, ils n’ont pas à la hauteur de leurs responsabilités, et par conséquent, ils ne méritent pas de leur peuple, aucun respect. Et dans une certaine mesure, ils ont bien tous les trois, une part responsabilité indirecte dans ce qui est survenu à l’UCAD. On note parfaitement là, une terrible absence de grandeur  d’âme ces gens-là pour leur rang. Nous osons espérer que l’histoire et les historiens de notre pays retiendront bien, tous ces faits, en ce qui les concerne. Il en est de même aussi pour les générations présentes et futures, pour que nul n’en ignore.

 Alors, à bien y regarder, ce qui se fait dans le cadre de la gestion de  nos affaires publiques, s’appelle tout, sauf de la gestion. En fait, c’est bien la continuité des pratiques du régime précédent dans ce domaine, à savoir de l’informel à tous égards au plus haut et à tous les niveaux de l’Etat. Car, même le boutiquier du coin, ne se permet pas de gérer de la sorte ses affaires, sinon il irait droit à la faillite.

Il saute maintenant à l’œil nu de nous tous, que le train de vie actuel de l’Etat est incompatible avec nos propres ressources et insoutenable par nos recettes budgétaires. Et ceci, il n’est point besoin d’être un économiste, pour le comprendre. Au demeurant, nous ne cessons de répéter avec insistance à travers nos différentes contributions, pour que l’Etat veille mieux et davantage à la gestion des affaires publiques. Il n’y a pas l’ombre d’un doute, qu’il faut tout d’abord arrêter  l’hémorragie dans nos ressources publiques, comme préalable. Ensuite, il faut ramener globalement et non partiellement ou par secteur, le train de vie de l’Etat à ses justes proportions en rapport avec nos propres et réelles ressources financières, et à l’état réel de notre économie si morose.

Pour vivre tranquille, sûrement et éviter les risques de surprise désagréable, il faut compter d’abord sur soi-même et ses propres moyens, et non sur ceux d’emprunt permanent, si l’on veut assumer dignement sa vie.  Ceci est un principe fondamental, valable aussi bien pour un individu qu’un Etat quelconque. A défaut, c’est se lancer dans une conjecture aléatoire sans lendemain et avec beaucoup de risques d’échecs plausibles.

Nous pensons que, la souveraineté  qui a  bien présidé à la création de la CREI, en vue de sanctionner ceux qui auraient pillé nos ressources, et qui se seraient enrichis illicitement, permet aussi pour les mêmes raisons valables, sinon plus, de trouver les voies et moyens de réduire dans les plus brefs délais, le train de vie actuel de l’Etat, et de procéder à la rationalisation des moyens de l’Etat et de la gestion des affaires publiques. N’en déplaise aux pilleurs, à leurs défenseurs forcenés et aux lobbies intéressés par leur butin, qui militent activement pour l’impunité totale, par l’arrêt pur et simple des poursuites actuelles contre les incriminés, sans procès au préalable. Mais cela est totalement inacceptable ! Il va de soi et ceci doit être clair pour tous, que, ceux qui détournent les biens communs à toute la nation, doivent être sanctionnés avec une extrême sévérité à la hauteur de leurs fautes. Et, ils doivent également au-delà, rembourser l’intégralité des biens soustraits. Mais, en tout état de cause, et quel que soit du reste le citoyen mis en cause, auteur des méfaits, il devra être soumis aux rigueurs des lois de la république, sans aucun privilège de juridiction attaché à ses fonctions ou à sa naissance, etc. Ceci pour bannir ce qui est appelé chez nous : « golo di bay babun di dunde » et combattre l’impunité.

Au demeurant, quand un président a la haute charge de défendre l’intérêt général ou supérieur de la nation, il ne devrait en aucune façon se préoccuper ou prêter une attention quelconque aux complaintes et vociférations des partisans des intérêts égoïstes et particuliers. Car, quoi qu’il en soit, il est certain, que cette catégorie d’individus craint en fait comme de la peste la rupture, parce que celle-ci leur enlèverait leurs privilèges actuels et les renverrait à la normalité d’une justice sociale. De tels individus, c’est sûr, s’opposeront à mort et de toutes leurs forces contre cette rupture préconisée, qui punit en principe tous les délinquants. Voilà pourquoi, il y a nécessité absolue de s’armer d’un courage exemplaire, mû incontestablement pour l’intérêt général et pour faire face à ces forces rétrogrades, dépourvues de tout sens patriotique ; mais dans le même ordre également, pour le rétablissement d’une justice sociale irréprochable. Pour toutes ces raisons évoquées et mêmes pour d’autres, il est urgent et impératif de rompre définitivement avec ces pratiques qui plombent encore notre décollage vers le simple développement.

Thomas Sankara disait fort justement : « Je ne suis pas le président de la famille Sankara, mais le président de la famille voltaïque » Alors, le président Macky Sall doit s’inspirer d’une telle démarche, pour devenir enfin, comme il l’avait promis d’ailleurs, le président de tous les Sénégalais sans exclusive, et non d’une minorité égoïste, cupide et antipatriotique, qui a tant bénéficié de privilèges exorbitants jusque-là.

Enfin, comment peut-on admettre un seul instant, que 300 milliards de francs Cfa d’avantages hors salaires,  soient accordés à moins 1% de notre population, et prétendre défendre, soi-disant, l’intérêt général et la justice sociale ? C’est incroyable ! 

Nous devons nous convaincre aujourd’hui au Sénégal, une bonne fois pour toutes, que nous ne pourrons pas, faire l’économie de cesser définitivement d’être une « république » des privilégiés, et de revenir enfin à un réel Etat de droit, à savoir une vraie république des citoyens, qui sauvegarde l’intérêt général et met au même pied, tous les citoyens devant la loi et rémunère chaque citoyen selon son mérite.

Mandiaye Gaye

<76>[email protected]



18 Commentaires

  1. Auteur

    Abcd

    En Septembre, 2014 (08:10 AM)
    Que le Ministre des Finances nous dise combien représentent les charges du personnel des régies financières (Impôts et domaines, Douane et Trésor) sur les 717 milliards
  2. Auteur

    Papeg

    En Septembre, 2014 (08:38 AM)
    Trop long.... De grâce, sachez que le temps est précieux et soyez concis dans la rédaction de vos articles. j'ai trouvé le début intéressant mais je n'ai pas tout lu. Merci
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    Auteur

    Koo Miin

    En Septembre, 2014 (09:02 AM)






    MERCI ET BRAVO
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    Auteur

    Alfatou

    En Septembre, 2014 (09:33 AM)
    Un peu de retenu Monsieur GAYE, vous vous érigez en donneur de leçon, quand le masque tombe on ne voit rien d'autre qu'un frustré qui a une dent contre le bureaucrates. Quels crimes ont donc commis ces braves agents de l'Etat pour mériter tant de haine. Qui êtes vous bon sang. Les salariés font certes 1% de la population, mais si vous êtes honnête avec vous même, poussez la réflexion un peu plus loin et calculez le pourcentage de population qui est derrière tous ces salariés. dire donc que 717 milliards de nos recettes sont alloués à 1% de la population est une aberration et je suis désolé autant pour le Ministre qui l'a annoncé que pour vous qui le prenez comme prétexte. Toujours dans votre argumentaire, vous semblez soutenir que les bureaucrates sont payés à ne rien faire, ce qui est totalement faux, des brebis galeuses on en trouve dans toutes les catégories sociales mais cela ne doit nullement être le prétexte pour une généralisation abusive comme vous le faites. Je n'ai hélas pas assez de temps comme vous pour épiloguer aussi je vais juste finir en vous rappelant ceci : la bave du crapaud n'atteint point la blanche colombe.
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    Auteur

    D-d

    En Septembre, 2014 (09:55 AM)
    Excellent ...le Président devrait lire cette contribution ...merci et bravo Mr Gaye ...

    Auteur

    Vérité Basique

    En Septembre, 2014 (09:56 AM)
    Une seule remarque: le montant figurant sur le bulletin de salaire d'un fonctionnaire a t-il un sens au Sénégal? On sait tous qu'on ne vit pas seul de ce montant dans notre pays, on en fait bénéficier une multitude de parents, amis, etc.. qui émargent sur le revenu des salariés. Il faut savoir qu'un fonctionnaire passe aujourd'hui plus de temps à recevoir des parents dans son bureau, répondre au téléphone sur des sollicitations, aller donner sa contribution à des événements familiaux, de voisins et autres, aider des amis d'enfance, etc... qu'à travailler. Sauf à avoir une pierre à la place de son coeur, il faut savoir que près de 30 à 40% du montant figurant sur le bulletin de salaire est alloué sous forme de transfert social au Sénégal à d'autres personnes que le travailleur en général.Votre chiffre fétiche de 1% cache donc une réalité économique plus proche de nos réalités: il faut y ajouter 30%....



    L'économie est une matière très subtile......... qu'il faut laisser aux économistes.
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    Auteur

    Bravo Clap Clap

    En Septembre, 2014 (10:02 AM)
    Ajouter à cela le pourcentages de droits de douanes et accises dans le budget de nos bleds sous développés (plus pauvres du monde) : aucun effort depuis les indépendances pour développer richesses intérieures et exportations...des larves qui se gaves et se contentent e racketter LES PAYS OUEST AFRICAINS sont de bulles vides l
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    Auteur

    Fonctionnaire

    En Septembre, 2014 (10:30 AM)
    l'interminable plume haineuse et ennuyeuse d'un pseudo donneur de leçon. un peu de respect pour les honnêtes et compétents fonctionnaires de notre pays.
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    Auteur

    Calomnie!!!

    En Septembre, 2014 (10:35 AM)
    Merci Alfatou. C'est bien de voir des sénégalais réfléchir et apporter des contributions utiles à la bonne marche de notre chère nation, mais si dés l'entame l'auteur verse dans l'affabulations, on ne peut que s'en détourner vraiment. Dire que 717 Milliards représente 43% de nos recettes budgétaires, c'est méconnaitre le montant du budget. A moins que vous ne faites la confusion entre les recettes budgétaires(recettes fiscales et celles non fiscales) et recettes fiscales (émanant des administrations financières). Non content d'une telle exagération, vous ramenez le pourcentage à 50%. L'intelligence impose la bonne foi.

    Je ne verserai pas dans l'argument d'un "fonctionnaire soutien de famille", mais au moins le fonctionnaire sénégalais demeure un acteur déterminant dans l'effort de développement et demeure le seul à part nos pauvres parents paysans. A part le fonctionnaire, dites nous cette catégorie d'acteurs qui se consacrent à cette prestigieuse mission tous les jours, ne me parle pas d'hommes d'affaires car leurs manœuvres frauduleuses entrainent des pertes fiscales qui font dix fois plus que les 717 Milliards du 1% des sénégalais. Si l'Etat veut imposer à ses agents, la misérabilité volontiers. Mais sachez que le traitement salarial n'est que le ratio de l'effort fourni, donc tirez en les conséquences!!!!! A bon entendeur, Salut!
    Auteur

    Aida Souka

    En Septembre, 2014 (10:46 AM)
    si macky veut etre puni qu'il touche aux indemnités des fonctionnaires. vous monsieur votre objectif est de les reduire . yangui wakh rek . on attend fermement . tous les syndicat sont prets à vous faire face .

    les fonctoinnaires travaillent ceux qui disent qui ne travaillent pas ne comprennent rien à l'administration.
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    Auteur

    Le Bon Sens

    En Septembre, 2014 (11:13 AM)
    Critiquer rek au Sénégal ça ne fait pas avancer les choses, faut savoir proposer des solutions. Une juste répartition des richesses devrait etre notre préoccupation parce que pour développer le Sénégal, il faut que chaque couche de la société puisse générer ses propres richesses, pas que l'on dépende tout le temps de l'Etat providence. Nos politiques aussi depuis les indépendances ont été minables parce que le fossé se creuse chaque année entre riches et pauvres. L'Etat doit combattre la corruption et les injustices sociales parce qu'elle en est la première victime avec un manque à gagner dont elle ne peut se priver. Après pour que les choses avancent faudrait que chaque sénégalais fasse un sacrifice pour les générations futures et que l'on change les mentalités pour notre pérennité. Après ce qu'il faut savoir c'est que cette administration compte plus de fainéants improductifs avec ces professeurs en grève éternelle, des politiciens en grève éternelle, gendarmes,douaniers, policiers qui ne font que racketer et tout ceci dans un laxysme généralisé, un débat pauvre avec des journalistes griots tellement limités. On ne produit rien et l'on innove pas dans ce pays tout appartient aux étrangers si vous remarquez bien et avec cela l'on se croit supérieurs aux autres alors que l'on ne fait pas mieux qu'eux sur tous les plans. On est juste champions de l'hypocrisie disons le haut et fort
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    Auteur

    Polt

    En Septembre, 2014 (11:19 AM)
    S'il y'a des gens qui pensent ne pas bénéficier de cette manne financière, ils n'ont qu'à aller bosser et arrêter de gueuler tout le temps.
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    Auteur

    Slim

    En Septembre, 2014 (12:13 PM)
    je crois que le gars a raison le commencement était intéressant mais le récit est très long moi aussi je n'ai pas tout lu
    Auteur

    Atypico

    En Septembre, 2014 (13:55 PM)
    Ce que j'ai cru comprendre c'est que le scandale n'est pas le salaire des agent de l'état mais les salaires et avantages hors salaires ( par exemple la retrate de chef d'état) qui sont consentis aux élus et politiques dans l'état pour leur train de vie, pour leur supposées missions etc . Mais bon je n'ai peut être pas bien compris puisque les agent de l'administration se croient visés , mais pourquoi donc ont - ils ce sentient , est - ce parce qu'ils sont fatigués de devoir lire en entier un texte un peu long ? Si c'est le cas on peut douter de leur compétence à faire leur job donc à toucher un salaire même insuffisant de fonctionnaire !
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    Auteur

    Caius

    En Septembre, 2014 (14:13 PM)
    je suis étonné de voir que vous semblez découvrir cette réalité qui n'est pas le seul fait des libéraux Dans ce pays tout le monde contribue au développement de la COMMUNAUTE mais l'un gagne à peine 50 OOOF à coté de quelqu'un qui gagne 5 000 000f par mois

    Maky SALL en est conscient, lui qui octroie des bourses de 100 000f par famille pauvre et par an puis octroie 500 000F par aux épouses d'ambassadeurs. Une femme qui dort derrière un Ambassadeur qui est lui-même nanti perçoit en un mois ce que 5 familles perçoivent par an Le choix est clair et on sait pour qui travaille Maky
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    Auteur

    Teus

    En Septembre, 2014 (17:50 PM)
    LES SENEGALAIS NE VEULENT PAS ENTNDRE LA VERITE. SI ON NE CHANGE PAS NOS PRIORITES, LE BUDGET CONTINUERA A ENTRETENIR UNE CASTE DE SANGSUES. MOINS D'ETAT MIEUX IRA LE PAYS. ACCROITRE LA PART DES INVESTISSEMENTS DANS LE BUDGET NATIONAL ET NE PAS CONTINUER LA POLITIQUE DE LA MAIN TENDUE ET L'ENDETTEMENT POUR LES GENERATIONS FUTURES.

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    Auteur

    Bok

    En Septembre, 2014 (20:34 PM)
    du n importe quoi; derriere chaque fonctionnaire, il y a au moins 10 personnes a sa charge; soit 120 ooo x 10.

    1 200 000 personnes .

    Auteur

    Un Passant

    En Septembre, 2014 (22:37 PM)
    Chers compatriotes, félicitons M. GAYE pour sa contribution qui d'ailleurs est très pertinente. Je suis fonctionnaire et je ne me sens ni visé ni critiqué car j'ai toujours pensé que l'état sénégalais vit au dessus de ses moyens. En effet, 717 milliards pour 1% de la population, c'est indécent et le Président et le Ministre des finances le savent très bien. Malheureusement, ils ne font pas grand chose pour corriger cette situation. On ne demande pas à l'Etat de trouver du travail à chaque sénégalais mais il doit créer les conditions de leur épanouissement et cela passe par le respect des ratios du budget. La masse salariale ne devrait pas dépasser 10% du budget et pour y arriver, il faut une forte volonté politique et non pas des incantations. Soyons respectueux envers ceux qui pensent autrement!!!
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