De la maternelle à l’université, les filles ont partagé avec les garçons, les mêmes enseignants, les mêmes classes et facultés, les mêmes devoirs et examens, les mêmes jurys et les mêmes peines. Les plus méritantes sont sorties MAJOR de leur promotion et ont été honorées en conséquence. Alors peut-on parler de discrimination à ce niveau ?
Elles sont devenues des Ministres, Cadres de l’Administration, Colonel dans l’armée et la Gendarmerie, Directrices, Chefs de Département, Chefs de services, Chercheuses, Femmes d’Affaires, Chefs d’entreprise, Agents de maîtrise, Juges, Juristes, Médecins, Professeurs et Professeurs d’Universités, Conférencières internationales, etc. Elles sont de plus en plus nombreuses dans les entreprises grâce à leurs compétences
Certaines sont mariées et épanouies, ont des enfants (filles et garçons) qu’elles ont bien éduqués et devenus de hauts responsables dans ce pays et dans des entreprises comme elles-mêmes et ceux qui les ont précédées. Alors à quoi rime cette gesticulation d’une poignée d’entre elles parlant au nom de toutes les autres non moins instruites et non moins qualifiées dont elles n’ont pas reçu mandat et qui ignorent même, dès fois, leur existence ?
Le Sénégal a ses réalités culturelles, cultuelles, sociales et sociologiques qui donnent à la femme une certaine considération basée sur le respect, la courtoisie, la galanterie et la tolérance. Elles sont effectives et appliquées et les résultats sont visibles partout dans ce pays. La femme est protégée au Sénégal et nous devons faire très très attention à cette minorité « pouvoiriste » financée par les ennemis de la religion, tapis dans l’ombre, dont le seul objectif est de détruire les relations séculaires qui nous lient à nos sœurs, mères et épouses. Nous avons une stabilité sociale, basée sur des valeurs et vertus dans les rapports entre hommes et femmes, entre épouses et époux et personne ne doit accepter qu’on les anéantisse.
Il existe, certes, comme partout dans le monde, des actes isolés, des violences faites à tout le monde, hommes, femmes et enfants et par des hommes et par des femmes. Mais effectivement on s’en émeut plus lorsqu’il s’agit des femmes parce que justement on considère que rien de mal ne doit leur arriver. Ces cas sont les plus médiatisés et surmédiatisés et même dès fois exagérés. Combien de femmes ont mutilé, battu ou agressé leur époux ? Combien d’entre elles leur font subir une violence silencieuse, moralement douloureuse et insupportable ? Les formes sont multiples et variées et elles savent bien s’y prendre. L’homme, par ego, par honte d’en parler, préfère abandonner le ménage, ou en mourir par souffrance.
Combien de ménages ont été sauvés grâce à la médiation familiale après des violences faites aux femmes sans qu’on ait besoin d’ester en justice ? La preuve, même en cas de divorce, le Juge essaie dans un premier temps de donner du temps à la réconciliation pour sauvegarder la famille, protéger les enfants qui ne peuvent s’épanouir que dans un cadre où sont présents père et mère.
Et force est de constater que ces cas de violence sont marginaux par rapport au nombre de mariages. Pourquoi cette minorité de femmes lobbyistes ne nous parlent pas des mariages réussis, du nombre d’hommes et de femmes qui sont heureux et épanouis dans leur couple malgré toutes les vicissitudes de la vie ?
Et d’ailleurs de qui tiennent-elles leur légitimité ? Que chaque homme demande à son épouse si elle a donné mandat à cette minorité élitiste qui parle en leur nom et vous serez surpris de voir qu’elle ne les connait pas du tout. Allez demander aux femmes rurales si elles ont mandaté ces femmes et elles vous riront au nez. Elles sont juste des «pouvoiristes » à la recherche de privilèges sur le dos des leurs semblables en enfonçant des portes ouvertes.
Mais en vérité que veulent-elles réellement ou bien que veulent leurs bailleurs ?
Elles ont obtenu la parité à la grâce d’une politique politicienne d’un ancien chef d’Etat à qui son homologue français disait, de manière codée, « vous êtes en avance sur la France » mais pour lui dire « vous dansez plus vite que la musique ». Cette parité qui n’est pas partagée par beaucoup de femmes qui préfèrent la compétence à la parité, et elles sont encore plus confortées dans cette position par les errements, dès fois, observés à l’Assemblée Nationale. Et, effectivement, il est préférable d’aligner deux ou trois femmes ou hommes de qualité, compétent(e)s susceptibles d’apporter une valeur ajoutée certaine à l’organisation concernée que de les alterner juste au nom de la « parité » aussi limité(e)s qu’ils(elles) soient.
Mais le problème est plus profond que le simple désir de protection ou de parité ou encore même d’égalité. Le problème ou se trouve dans le Code de la famille qui comme toute Loi qui tire son inspiration de la Religion, la culture et de la coutume.
- Elles ont envie de revenir sur le nom de l’enfant qui jusqu’ici porte le nom du père. Elles-mêmes portent le nom de leur père et ne se gênent pas pour rajouter le nom de leur époux une fois mariées. Elles ont été ainsi éduquées et ont obtenus les diplômes et compétences actuels qu’elles ont sans que ce nom unique du père ne leur porte absolument pas préjudice. Alors où est le problème ?
- Elles ont envie de revenir sur le choix du domicile qui jusqu’ici est laissé à l’appréciation du mari (parce que justement la Religion, en tout cas musulmane, lui impose les charges de la famille même si, aujourd’hui, force est de constater que la femme l’y aide beaucoup)
- Vont-elles pousser le bouchon trop loin et introduire le délit du viol de la femme par le mari ?
- Elles veulent introduire le droit de la femme de refuser le droit à l’époux de prendre une seconde épouse (les Awo vont jubiler sur ce point précis). J’estime effectivement que pour un couple qui a signé la monogamie, il peut y avoir un assouplissement de la Loi sur cette option juridiquement irrémédiable lorsque la femme (pour une raison ou pour une autre) autorise le mari à prendre une autre épouse.
Ni les femmes, ni les hommes n’ont intérêt à cautionner une infantilisation et une féminisation des hommes. Notre société marche correctement, a des hauts et des bas mais reste une société enviée par des tiers étrangers dont le bras destructeur se prolonge par des acteurs(trices) locaux(cales).
N'ont-elle pas, dans le cadre familial, éduquée distinctement leurs filles et fils en interdisant les derniers de se comporter comme les premières, de traiter certains de leurs actes, langage et comportement de féminin pour atteindre leur amour propre ? Ne sont-elles pas les premières à demander à leur belle-fille d'honorer et d'obéir à leur fils époux ? Ne sont-elles pas les premières à leur en vouloir dès que l'inverse se manifeste ?
Les femmes y sont très bien protégées, elles ont tous les honneurs, respect et considération dus à leur statut. L’exception confirme la règle et personne ne vit dans un monde parfait.
Ces femmes ne sont pas à leur première tentative et n’en sont pas à la dernière, par conséquent, il faut les arrêter maintenant. Leurs actions tendent à la destruction du tissu familial et à la perdition de nos valeurs culturelles et religieuses.
Toutes les violences au nom desquelles elles justifient leur existence sont déjà réprimées et punies par la Loi donc il est inutile de donner un coup de hache dans l’eau. Ce qu’elles peuvent, par contre, faire c’est d’ouvrir un centre de conseil matrimonial et essayer, à chaque fois que de besoin de réconcilier les couples, d’apporter un appui au juge et si tant elles sont compétentes en la matière, d’apporter leur expertises et expériences aux retrouvailles familiales.
Mais bien entendu, il sera quand même difficile à un célibataire jamais marié ou à un divorcé de donner des conseils à un couple instable et de leur donner des vécus autant il est difficile à quelqu’un qui n’a pas d’enfant et qui n’en a jamais éduqué de parler d’une expérience en éducation.
Les autres causes à défendre par ces femmes pour les femmes si tant c’est l’objectif, est de faire un plaidoyer afin que les femmes:
- bénéficient de six ( 6) mois de congés de maternité au lieu de trois (3) ou d’une demi-journée « d’allaitement » au lieu d’une (1) ou deux (2) heures
- compte tenu de leur rôle prépondérant et indispensable dans la famille soient dispensées de travail du week end,
- soient autorisées à finir la journée à 15 heures,
- ne puissent faire qu’au plus de deux (2) d’heures supplémentaires par jour avec un nombre maximal de 4 heures dans la semaine
- ne subissent pas des affectations arbitraires sans leur consentement et loin de leur domicile conjugal afin de les protéger contre des employeurs véreux.
- ne se présentent plus à la télévision pour raconter des âneries à nos filles, du genre « je fume, je bois de l’alcool, j’accepte la promotion canapé, je m’accompagne avec des homosexuels » etc. Ce type d’individu ne doit pas être imposé au public par le biais d’émissions télé. Ce sont des contre-valeurs nuisibles à la société. Chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa vie mais dans son intimité. Alors que ces femmes exigent la démission de l’auteure de tels propos et aussi l’assainissement du milieu audio-visuel.
Elles peuvent également focaliser leurs efforts et expertises dans la recherches de partenaires pour les femmes de l’intérieur afin qu’elles puissent mieux s’organiser, mieux produire et avoir des débouchés, les aider à avoir accès à la terre, se former d’avantage et se doter de moyens logistiques pour faire face aux défis de la mondialisation.
Ainsi, aurons-nous une vie de famille assez équilibrée, avec des femmes qui pourront convenablement s’occuper à la fois de leur travail et de leur foyer avec plus de contrôle sur le personnel de maison. Elles pourront mieux encadrer les enfants et dans leurs études et dans leur éducation, mieux s’occuper du mari (ce que certaines ne veulent pas entendre mais c’est leur rôle).
Et seule la société sénégalaise en tirera profit dans le cadre macro.
La femme ne sera jamais homme et l'homme ne sera jamais femme.
10 Commentaires
Diango
En Décembre, 2014 (15:24 PM)Archivum
En Décembre, 2014 (15:44 PM)A MON HUMBLE AVIS DEMBABOU VIENT DE POSER UN SUJET DE REFLEXION QUI INTERPELLE
Mx
En Décembre, 2014 (16:02 PM)Sora
En Décembre, 2014 (16:50 PM)Tellement Vrai
En Décembre, 2014 (17:48 PM)Bamby
En Décembre, 2014 (21:59 PM)Degg Deug
En Décembre, 2014 (02:04 AM)Kordiabou
En Décembre, 2014 (13:32 PM)Vrai
En Décembre, 2014 (10:32 AM)Soundjata
En Décembre, 2014 (22:47 PM)Participer à la Discussion