Mia Guissé a réussi son premier concert à Paris, le 7 septembre. Elle a joué à guichets fermés. Pourtant, l’événement a failli foirer car, l’artiste s’est rendue en France sans son orchestre, son staff et ses danseurs.
Ces derniers n’ont pas obtenu le visa. «Nous avons envoyé des courriers auxquels nous avons rattaché les documents et justificatifs, ainsi que la liste de tous ceux qui devaient effectuer le déplacement, à l'ambassade de France. Nous les avons saisis par tous les moyens, mais nous n’avons eu aucun retour de leur part», a confié dans L’Observateur Pape Djibril Guissé, grand-frère et producteur de la chanteuse.
«Nous n’avons même pas fait 20% du programme»
Ce dernier révèle qu’ils n’ont même pas pu décrocher un rendez-vous à l’ambassade, malgré des interventions en haut lieu. «Des personnalités du pays sont intervenues en notre faveur pour appuyer notre requête, révèle Guissé. […] Youssou Ndour a saisi l’ambassade en son nom propre. Le ministre des Affaires étrangères [Yassine Fall] a aussi essayé de diligenter, et a donné en personne des instructions. L’ambassadeur du Sénégal en France également. On n’a même pas pu déposer nos visas.»
Face à cette situation, Mia Guissé et son staff ont été obligés de bricoler, «contraints de trouver des alternatives à la veille du concert». Le producteur détaille : «Finalement, ce n’est que le jeudi que nous nous sommes résignés à chercher une parade. Nous avons engagé des musiciens de la Côte d’Ivoire, un autre du Sénégal et d’autres basés à Paris pour former un orchestre sur le fil. Nous en avons fait de même avec les danseurs.»
Djibril Guissé de poursuivre : «Mia Guissé n'a répété avec les nouveaux musiciens que le vendredi soir. […] Nous n'avons même pas fait 20% de ce qui a été programmé. Les tenues que nous avions confectionnés pour les danseurs, les chorégraphies répétées avec l’orchestre, tout est tombé à l’eau. On a trouvé des danseurs entre la Belgique et la France. Ils sont partis au feeling et ont tant bien que mal essayé d’assurer le show.»
Le faux-bond des sponsors
Conséquence de ce coup du sort : le budget a explosé : «Les musiciens que nous avons engagés et qu'on appelle généralement ‘requins’, nous ont coûté trois fois plus cher. Mia fait de la musique urbaine. Ce n’est pas n'importe quel instrumentiste qui peut jouer pour elle. Les Ivoiriens sont plus calés en musique urbaine. Il fallait leur payer les billets d’avion, l’hébergement, et tout ce qui va avec. C'était des imprévus et donc un surplus sur nos finances. Des billets qu'on prend à 2 heures du vol, sont excessivement chères.»
En sortant la calculette, Djibril Guissé fixe les dépenses supplémentaires entre 16 et 20 millions de francs CFA. Et pour ne rien arranger, souligne le frère de Mia Guissé, les sponsors ont brillé par leur absence.
Mais si l’on en croit le producteur, il en faut plus pour entamer la détermination de la jeune musicienne à poursuivre sa route. «On n'a pas fait cet événement pour battre monnaie, relativise Djibril Guissé. On voulait montrer à la face du monde que Mia est capable de remplir toutes les autres salles. Le Casino de Paris n’était que la première étape, tout en espérant que cette fâcheuse expérience ne va plus se reproduire.»
Ces derniers n’ont pas obtenu le visa. «Nous avons envoyé des courriers auxquels nous avons rattaché les documents et justificatifs, ainsi que la liste de tous ceux qui devaient effectuer le déplacement, à l'ambassade de France. Nous les avons saisis par tous les moyens, mais nous n’avons eu aucun retour de leur part», a confié dans L’Observateur Pape Djibril Guissé, grand-frère et producteur de la chanteuse.
«Nous n’avons même pas fait 20% du programme»
Ce dernier révèle qu’ils n’ont même pas pu décrocher un rendez-vous à l’ambassade, malgré des interventions en haut lieu. «Des personnalités du pays sont intervenues en notre faveur pour appuyer notre requête, révèle Guissé. […] Youssou Ndour a saisi l’ambassade en son nom propre. Le ministre des Affaires étrangères [Yassine Fall] a aussi essayé de diligenter, et a donné en personne des instructions. L’ambassadeur du Sénégal en France également. On n’a même pas pu déposer nos visas.»
Face à cette situation, Mia Guissé et son staff ont été obligés de bricoler, «contraints de trouver des alternatives à la veille du concert». Le producteur détaille : «Finalement, ce n’est que le jeudi que nous nous sommes résignés à chercher une parade. Nous avons engagé des musiciens de la Côte d’Ivoire, un autre du Sénégal et d’autres basés à Paris pour former un orchestre sur le fil. Nous en avons fait de même avec les danseurs.»
Djibril Guissé de poursuivre : «Mia Guissé n'a répété avec les nouveaux musiciens que le vendredi soir. […] Nous n'avons même pas fait 20% de ce qui a été programmé. Les tenues que nous avions confectionnés pour les danseurs, les chorégraphies répétées avec l’orchestre, tout est tombé à l’eau. On a trouvé des danseurs entre la Belgique et la France. Ils sont partis au feeling et ont tant bien que mal essayé d’assurer le show.»
Le faux-bond des sponsors
Conséquence de ce coup du sort : le budget a explosé : «Les musiciens que nous avons engagés et qu'on appelle généralement ‘requins’, nous ont coûté trois fois plus cher. Mia fait de la musique urbaine. Ce n’est pas n'importe quel instrumentiste qui peut jouer pour elle. Les Ivoiriens sont plus calés en musique urbaine. Il fallait leur payer les billets d’avion, l’hébergement, et tout ce qui va avec. C'était des imprévus et donc un surplus sur nos finances. Des billets qu'on prend à 2 heures du vol, sont excessivement chères.»
En sortant la calculette, Djibril Guissé fixe les dépenses supplémentaires entre 16 et 20 millions de francs CFA. Et pour ne rien arranger, souligne le frère de Mia Guissé, les sponsors ont brillé par leur absence.
Mais si l’on en croit le producteur, il en faut plus pour entamer la détermination de la jeune musicienne à poursuivre sa route. «On n'a pas fait cet événement pour battre monnaie, relativise Djibril Guissé. On voulait montrer à la face du monde que Mia est capable de remplir toutes les autres salles. Le Casino de Paris n’était que la première étape, tout en espérant que cette fâcheuse expérience ne va plus se reproduire.»
13 Commentaires
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En Septembre, 2024 (06:37 AM)Désolé pour ce qui vous est arrivé. Mais la prochaine fois faut être plus professionnel. La méthode PERT-cost vous connaissez ? Apprenez la pour vos prochaines programmations.
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En Septembre, 2024 (07:23 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (09:12 AM)Victimes De Vos Magouilles
En Septembre, 2024 (06:39 AM)Plusieurs de vos musiciens disparaissent dans la nature et plusieurs musiciens et leurs managers font du trafic de visas lors de leurs concerts en Europe et vous vous étonnez que les consulats vous refusent les visas.
Même les grandes pontes de la musique sénégalaise ont maintenant du mal à faire obtenir un visa à leurs musiciens et sont maintenant obligés de recruter sur place en Europe ou aux US des “musiciens requins” pour remplacer leurs musiciens et faire leurs concerts.
Vous ne devez vous en prendre qu’a vous même car ce sont vos combines et vos magouilles qui ont fini par vous porter préjudice.
Abdullah
En Septembre, 2024 (07:59 AM)Nos autorités refusent de délivrer des documents pour le rapatriement des immigrés clandestins et donc forcément les chancelleries occidentales pénalisent toutes les honnêtes personnes.
Commençons par reprendre nos clandestins et imposer par la suite la délivrance obligatoire des visas. C'est la seule attitude constructive.
Aussi, je fais remarquer que quand les USA refoulent les immigrés clando, personne ne trouve rien à redire.
Max
En Septembre, 2024 (12:24 PM)Mbaye 92
En Septembre, 2024 (10:20 AM)La liberté de circulation pour nos porteurs de drapeaux est un droit élémentaire.
Ces visas constituent une connerie monumentale !!!!!!!
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