Les stylistes italiens éponymes de la maison Dolce & Gabbana ont été condamnés en appel à payer une amende de 343,4 millions d'euros plus les intérêts dans une affaire d'évasion fiscale. La commission tributaire de Milan a ainsi donné raison à l'agence des recettes, le fisc italien, rapportent les médias locaux, lundi 1er avril. Cependant, MM. Dolce et Gabbana devraient faire un recours en cassation, ce qui en Italie est suspensif de la peine.
Selon l'agence de presse italienne Adnkronos, qui a eu accès au dossier, le verdict constate "une attitude de violation de la législation menée avec le seul objectif de se procurer un avantage fiscal". Domenico Dolce et Stefano Gabbana étaient jugés depuis décembre et pour la deuxième fois – à la suite de l'annulation par la Cour de cassation d'une première procédure qui s'était terminée par leur acquittement – pour avoir soustrait au fisc environ 840 millions d'euros par des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus.
"QU'ILS FASSENT ET DISENT CE QU'ILS VEULENT"
"Moi ce qui m'intéresse c'est faire des vêtements c'est tout ! Qu'ils fassent et disent ce qu'ils veulent", a commenté Stefano Gabbana, réaffirmant également son innocence : "Etre accusé de quelque chose qui n'est pas vrai n'est pas une belle chose mais au fond, on s'en fout, on finira tous sous la terre." Les stylistes de la maison Dolce & Gabbana, qui comptent parmi leurs clients des célébrités comme Beyonce et Madonna, ont systématiquement rejeté les accusations à leur encontre.
Sollicité par le fisc, qui étudiait le dossier depuis 2007, le tribunal de Milan avait ouvert en 2010 une enquête contre la maison de mode et cinq autres personnes pour avoir soustrait au fisc près de un milliard d'euros. Les stylistes avaient été acquittés en appel en avril 2011, mais la procédure était repartie de zéro en novembre 2011, après l'annulation de cette décision par la Cour de cassation, la plus haute juridiction italienne en matière pénale.
Les deux stars du prêt-à-porter sont accusées d'avoir créé une série de sociétés écran – dont GADO, acronyme de leurs noms de famille – au Luxembourg en 2004 et en 2005, leur confiant le contrôle des marques du groupe afin d'échapper au fisc italien, alors que ces sociétés étaient en réalité gérées de la péninsule.
Fondé en 1985, le groupe Dolce & Gabbana compte plus de trois mille salariés, deux cent cinquante points de vente dans quarante pays et a enregistré un chiffre d'affaires d'environ un milliard d'euros sur l'exercice 2011-2012.
10 Commentaires
???
En Avril, 2013 (16:26 PM)Homophobe
En Avril, 2013 (16:28 PM)Saamaaniangoor
En Avril, 2013 (16:30 PM)Et Apres?
En Avril, 2013 (16:48 PM)Malelula
En Avril, 2013 (17:05 PM)Le Camion
En Avril, 2013 (17:11 PM)C'est quand même bien mieux que de se la branler douce en ne foutant rien en buvant du thé....et en parlant du prophète quand on a le temps.
Allez si je reste 10 mn c'est qu'il y a une liberté de penser. Mais j'en doute.
Le Camion
En Avril, 2013 (17:14 PM)Le Camion
En Avril, 2013 (19:38 PM)Mane Leu
En Avril, 2013 (22:51 PM)Participer à la Discussion