Les Bleus au Mondial grâce à Jamel Debbouze?

Le travail sur les joueurs de l'équipe de France entre le match aller en Ukraine et le match retour a surtout été psychologique. Outre Didier Deschamps et son staff, les Bleus ont aussi pu compter sur le soutien de Jamel Debbouze, qui a su trouver les mots pour décupler la motivation des joueurs.Venu rendre visite aux joueurs de l'équipe de France dimanche soir, Jamel Debbouze a présenté son nouveau film, "La Marche", à l'ensemble du clan français.

 L'acteur et humoriste en a profité pour tenir un discours, censé mobiliser les troupes avant le duel contre l'Ukraine. "Jamel leur a parlé de la France, de ses valeurs, et de ce que cela représentait de jouer pour ce pays", témoigne une source au journal Le Parisien. Evoquant son amitié avec Nicolas Anelka depuis son enfance ou ses origines, Jamel a ému l'assistance, si l'on en croit les différents témoignages. Tantôt avec humour, tantôt avec sérieux. "Il a mentionné Nicolas Anelka, son copain de Trappes, et il est revenu sur sa réussite personnelle, lui qui est parti de rien et est arrivé aujourd'hui au sommet", poursuit le témoin.

 "Il a, comme d'habitude, manié l'humour, mais à surtout parlé d'homme à hommes. Jamel a insisté : "Personne n'a jamais remonté deux buts d'écart en barrages? Vous, vous allez le faire!", leur a-t-il dit. Il y avait beaucoup d'émotion. C'était poignant, exceptionnel." "Il nous a rappelé qu'il fallait réaliser la chance qu'on avait" Invité dans l'émission "Luis Attaque" sur RMC, Rio Mavuba a souligné l'importance de l'intervention de Jamel. "Dimanche, on a vu le film "La Marche" de Jamel Debbouze qui a rappelé des valeurs qu'on avait oubliées. 

Le discours de Jamel a été très bon. Il a parlé avec son coeur et nous a rappelé qu'il fallait réaliser la chance qu'on avait. On représente la France et beaucoup de gens sont derrière nous pour nous soutenir." "Il nous a remonté le moral. Oui, il nous a fait beaucoup de bien", disait pour sa part Franck Ribery. Quelques minutes après le match, Jamel posait fièrement avec Mamadou Sakho, le héros de la qualification. Sans doute avec le sentiment du devoir accompli.