Mariska Hargitay, actrice de «New York Unité spéciale» et fille de la star hollywoodienne Jayne Mansfield, révèle la véritable identité de son père biologique dans un nouveau documentaire présenté à Cannes.
Trois décennies qu’elle gardait ce secret de famille. Mariska Hargitay avait une vingtaine d'années lorsqu'elle a découvert que son père biologique était le chanteur et comédien italien Nelson Sardelli, et non l’acteur et culturiste qui fut le second mari de sa mère, Mickey Hargitay, comme elle l'a cru pendant une grande partie de sa vie.
Agée de 61 ans, la star de la série «New York Unité spéciale» vient de consacrer un documentaire - «My Mom Jayne», présenté à Cannes - sur sa mère, Jayne Mansfield, star de cinéma et sex-symbol des années 1950 et 1960, décédée dans un accident de voiture à seulement 34 ans. Elle y confie qu'âgée de 3 ans à l’époque du drame, elle a ensuite été élevée par Mickey Hargitay avec ses deux frères et sœurs, Mickey Jr. et Zoltán.
«Il était tout pour moi, mon idole. Il m'aimait tellement, et je le savais», a-t-elle dit dans une nouvelle interview avec Vanity Fair à propos de Mickey Hargitay. L’actrice a dévoilé qu'elle avait appris, dans la vingtaine seulement, que ce dernier n'était pas son père biologique.
Elle explique avoir été confrontée à la vérité lorsqu'on lui a montré une photo de Nelson Sardelli et dit avoir immédiatement compris qu’il s’agissait de son père biologique. «C'était comme si le sol s'était effondré sous mes pieds», se souvient-elle dans le documentaire. «Comme si mon infrastructure s'était dissoute.»
Amour filial indestructible
Elle dit en avoir parlé avec Mickey Hargitay, mais que ce dernier a nié jusqu’à sa mort en 2006. L'actrice raconte être allée malgré tout rendre visite à Nelson Sardelli, en 2004, et lui avoir dit : «J'attends ce moment depuis 30 ans.» «Je lui ai fait une scène à la Olivia Benson (le personnage d’enquêtrice déterminée qu’elle incarne dans la série «New York unité Spéciale», ndlr). Je lui ai dit : ‘Je ne veux rien, je n'ai besoin de rien de toi. J'ai un père.'»
Souhaitant, du plus profond d’elle même, rester «fidèle» à celui qui l’avait élevée, elle confie avoir tout de même fini par tisser des liens avec Sardelli et ses filles. «Je suis la fille de Mickey Hargitay – ce n'est pas un mensonge», tient-elle aujourd’hui à souligner avec une grande émotion. A propos de son film, elle a déclaré : «Ce documentaire est une sorte de lettre d'amour à son égard, car je n'ai jamais été aussi proche de personne sur cette planète.»
Elle-même mère de deux enfants adoptés, Mariska Hargitay a déclaré que son parcours l'avait aidée à mesurer combien l’amour qui relie parents et enfants, qu’ils aient ou non des liens du sang, est inaliénable. «Ce sont mes enfants», dit-elle. «Maintenant, je comprends tellement de choses, et c'est vraiment poignant.»
Présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes samedi (et appelé à être diffusé le 27 juin sur HBO) «My Mom Jayne» est le premier documentaire signé par Mariska Hargitay.
Sa venue à Cannes pour présenter le film était d'autant plus émouvante que sa mère Jayne Mansfield était une habituée du Festival dans les années 1950 et 1960, comme en témoigne cette photo prise sur la Croisette avec son mari, Mickey Hargitay.
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