« Rien ne sert de courir, il faut partir à point », la jeune chanteuse Amy Collé Dieng a fait sien cet adage, le temps d’emprunter la voie de la maturité. L’artiste a procédé au lancement de son nouvel album intitulé « Maturité», ce mercredi. C’était en présence de la chargée de communication de la société néerlandaise de production « DUB/ Records » et du représentant diplomatique dudit pays au Sénégal, ainsi que des parents et amis de l’artiste. Sept (07) ans, c’est le nombre d’années que la chanteuse Amy Collé Dieng a mis à profit pour se construire, pour se mûrir en esprit et en musique entre le Sénégal, son pays natal et la Hollande, pays d’ouverture vers le reste du monde. «J’ai grandi», déclare-t-elle avec sagesse et fierté.
«L’album nous a pris du temps parce qu’il fallait travailler sur beaucoup d’aspects communicationnels, mais aussi travailler sur l’album puisqu’on parle maintenant de world music», renchérit Mamadou Diawara, le producteur de « Maturité», avant d’ajouter comme pour étayer ses propos que «dans l’album, vous avez un peu de Mbalax, une façon de ne pas couper les ponts avec les racines musicales de l’artiste, mais également du salsa, de l’afrobeat…».
Dans l’album composé de onze (11) titres, Amy Collé Dieng aborde des thèmes aussi divers que variés. Ainsi, à travers « Naby », l’artiste dit ne pas pouvoir commencer un travail sans pour autant montrer son amour au Sceau des prophètes, avant d’annoncer à travers « Fan Yi » son retour sur la scène musicale. Au chapitre d’hommages, Amy Collé chante « Baaye » une façon de remercier son père des efforts qu’il a fournis pour son éducation et partant, tous les hommes « Saargal Goor yi », pour le rôle qu’ils jouent dans la société. Nelson Mandela, symbole d’une Afrique débout et de l’Homme noir n’est pas oublié par l’auteur de « Maturité ».
Le thème de la protection et de l’assistance aux enfants figure en bonne place dans « Maturité». «Nous sommes dans un contexte marqué par plusieurs incertitudes et des violences. Je me suis dite qu’il fallait contribuer à ma manière pour appeler à plus d’attention aux enfants, avenir de la Nation, mais que le présent ne donne pas assez visibilité pour préparer l’avenir», explique l’artiste. Dans la foulée, elle montre à travers « Liguèye » que « le travail est la donnée stable de notre société. Si on n'a rien à faire, on n’a pas de raison d’être. L’homme qui ne peut pas travailler est presque sans vie. Seul le travail paie», soutient-elle.
11 Commentaires
Leuk
En Mai, 2013 (00:18 AM)Biichou
En Mai, 2013 (00:24 AM)Matyjolie
En Mai, 2013 (01:37 AM)Djingouman
En Mai, 2013 (05:15 AM)Big up á Mamadou Diawara qui a travaillé nuit et jour pour la reussite de cet album et un grand remerciement aux potes de la Hollande particulierement d'Utrecht qui ne se sont pas lassés de donner leurs avis : L. Cissé, V. Sow, L. Samba, P. Ndiour , A. Diop , R. Diop , I. Ndoye , M. Dione pr n'en citer que quelques uns un grand merci au public senegalais venu temoigner de sa sympathie
C. Sylla
Fa
En Mai, 2013 (06:34 AM)Fan De Ami
En Mai, 2013 (06:58 AM)merci d'avance
Fan De Ami 2
En Mai, 2013 (13:47 PM)Maître
En Mai, 2013 (14:15 PM)Diop
En Mai, 2013 (15:21 PM)Verite Vrai
En Mai, 2013 (15:52 PM)Monsieur Ndonguiwa
En Mai, 2013 (16:30 PM)A écrire 200 fois sur le cahier de brouillon avant demain midi
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