Sénégalais, les célébrités aussi préparent leur Tabaski. Mais de quelle manière ! Certains d'entre eux que nous avons pu joindre par téléphone n'y vont pas par quatre chemins pour partager leur secret. C'est de gros moutons de la race balibali qu'ils vont égorger vendredi prochain.

Côté habillement, rien de spécial. La tendance c'est le bazin ganila en Obasanjo ou trois pièces avec broderie. Nous vous livrons ici les confidences de quelques-uns d'entre eux.

WALY BALAGO «J'ai dépensé plus d'un million pour...»

Pour cette Tabaski 2012, Waly Balago a mis les petits plats dans les grands. En plus de son mouton, il dit en avoir payé 6 autres à plus d'un million de francs. «C'est une obligation. Je paye au moins 6 moutons que je distribue à ma famille et à des connaissances», a expliqué le chéri de Sokhna Aïdara. Ce n'est pas tout, car pour son boubou de fête, l'artiste n'a pas lésiné sur les moyens et la qualité. C'est un boubou 3 pièces qu'il va porter pour aller à la prière. Et pour ceux qui veulent découvrir sa tenue, Waly les invite le jour de la Tabaski au Pencc mi.

ABY NDOUR «Mon mouton a coûté 150 mille francs»

Elle n'a pas cherché à se payer un mouton à un prix extraordinaire. Sa philosophie à elle : «na nek khar rek», affirme Aby Ndour. L'essentiel pour l'artiste, c'est de sacrifier un mouton comme c'est indiqué dans la religion. Donc, pas question de se tracasser. D'ailleurs, son mouton, elle l'a déjà acheté à 150 mille francs. Et le vendredi, jour de la Tabaski, elle conduira d'abord ses garçons à la prière, ensuite explique-t-elle, «nous reviendrons chercher quelqu'un pour l'égorger. La fête, nous la passerons ensemble».

Tendance mode, la chanteuse qui verse aussi dans la couture ne cache pas sa déception. À l'en croire, son chiffre d'affaires a diminué de 40% par rapport à la Korité. Une baisse qui s'explique par la conjoncture. «Ça n'a pas marché, les gens n'ont pas d'argent», confie la petite sœur de notre ministre chanteur.

LAC DE GUIERS 2 «Je ne vais pas égorger un mouton yambaré»

Il s'épargne les tracasseries à trouver un mouton en cette veille de fête. Son balibali, cette race de gros mouton, il l'a élevé lui-même. Et Lac 2 nous confie au bout du fil, que le bélier n'est pas un yambaré, c'est-à dire un bélier maigrichon. Donc, c'est un gros, très gros mouton que le chef de file de l'écurie Walo va égorger le jour de la Tabaski. D'ailleurs, il nous invite à venir voir son bélier avant le jour de la fête pour se rendre compte de la véracité de ses propos.

Côté sagnsé, il ne sera pas non plus en reste. Un ami ne dérogera pas à la règle. Chaque année, confie Lac2, «c'est lui qui me fait ma tenue». Et pour ceux qui espèrent le voir dans un grand boubou 3 pièces, le lutteur les prévient. «Ma tenue sera du basin cousu en Obasanjo. Les trois pièces, c'est pour les paa (les personnes âgées)», dit-il dans un ton taquin.