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L'ambassadeur du Ghana au Burkina Faso a été convoqué pour une ''audience urgente”, ce vendredi matin, au ministère des affaires étrangères. C'est ce qu'a fait savoir l'Agence d'information du Burkina...
Après avoir pris le contrôle de la caserne où s’étaient retranchés les ex putschistes, le gouvernement de transition burkinabè tente d’obtenir la reddition du général Gilbert Diendéré, l’auteur principal du coup d’État manqué.
Le gouvernement de transition burkinabè a appelé mardi soir à l’unité nationale et à la réconciliation, après avoir pris le contrôle de la caserne où s’étaient retranchés les ex-putschistes. Les soldats de l'ex-RSP refusaient de rendre les armes.
Le chef des putschistes au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, a déclaré mardi que des discussions étaient en cours avec l’armée loyaliste, mais que ses hommes se défendraient en cas d’attaque.
Le chef d’Etat-major des armées du Burkina, le général de brigade Pingrenoma Zagre, a « condamné fermement » samedi, dans un communiqué, « tous les actes de violence à l’encontre des populations » invitant tous les militaires à « garder à l’esprit qu’ils doivent exécuter leur mission avec professionnalisme ».
Des manifestants ont été dispersés par des tirs de sommation aux abords du palais présidentiel, mercredi 16 septembre. La confusion régnait mercredi 16 juillet au soir à Ouagadougou. Des tirs ont été entendus dans plusieurs parties de la capitale burkinabée. Ceux-ci ont tout d’abord retenti aux abords du palais présidentiel avant de s’étendre à d’autres quartiers de la ville.
