Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

1960-2017 - Le Sénégal de Senghor à Macky Sall : La longue marche vers le développement

Single Post
1960-2017 - Le Sénégal de Senghor à Macky Sall : La longue marche vers le développement

Le Sénégal célèbre, ce mardi, le 57ème anniversaire de son accession à l’indépendance. 

Depuis 1960, la marche du pays vers le développement n’a pas été facile. Les différents chefs d’Etat ont tous contribué, chacun avec sa vision, mais toujours dans le souci d’asseoir un Etat paisible, démocratique et émergent. Ils se sont appuyés sur toutes les franges du pays, particulièrement les Forces de défense et de sécurité (Fds) qui n’ont de cesse œuvré pour la stabilité du pays et surtout son développement à travers son concept « Armée-Nation ». D’où leur forte implication, aujourd’hui, dans la préservation de l’Environnement. Pour cette édition, près de 6.000 personnes participeront au défilé dont 3.824 éléments des Forces de défense et de sécurité.

Léopold Sédar Senghor, le fondateur

Emanciper un pays, c’est bien, le développer, c’est mieux. Du combat culturel de Senghor à l’Etat « social et solidaire » de Macky Sall, en passant par le combat pour le rétablissement des équilibres macroéconomiques et la politique infrastructurelle de Me Wade, la marche vers le développement est résolument engagée. Avec ses grandes réussites et ses gros échecs. L’histoire du Sénégal indépendant n’est pas un long fleuve tranquille. Jeune Etat, comme tous les pays africains décolonisés, il s’est construit brique après brique, idée après idée, sous la conduite de chefs aux visées parfois complémentaires, souvent divergentes dans l’approche, mais avec, toujours, la même finalité : asseoir un Etat stable, démocratique et développé.

Premier président du Sénégal après son indépendance en 1960, Léopold Sédar Senghor est le premier chef d’État du continent noir à avoir ouvert son pays au multipartisme, en 1978. Homme de lettres, il est le premier agrégé africain de grammaire française et le premier Noir à être entré en 1983 à l’Académie française. Né le 9 octobre 1906 à Joal, il est attiré par la pensée humaniste de Léon Blum et s’engage auprès des Étudiants socialistes. Penseur de la « négritude », député sous la IVe République puis ministre dans le cabinet d’Edgar Faure, il préside la République du Sénégal jusqu’au 31 décembre 1980, date à laquelle il quitte volontairement le pouvoir.

Le souvenir qu’on a de Senghor est celui d’un leader modéré ayant coopéré avec la France. Mais c’est une image biaisée. En 1948 déjà, Senghor et ses collègues étaient pourtant vus comme des « rebelles » du fait de leur démission de la Section française de l’internationale ouvrière (Sfio) pour créer le Bloc démocratique sénégalais (Bds), dont le but est de représenter et de lutter pour la cause africaine. La tâche de Senghor, premier président de la République du Sénégal était, cependant, ardue. Après avoir été, des années durant, un réformateur agité, perturbateur et urticant pour la France, il lui fallait se poser en réformateur rassurant et protecteur pour son pays. C’est pourquoi, même s’il a été accueilli avec dévotion au début de son magistère, les critiques ne tardent pas à se faire entendre. Il est notamment reproché au président-poète de mener un combat culturel au détriment de l’économie. Senghor avait, pourtant, une claire vision des impératifs qui attendaient les jeunes Etats indépendants. En janvier 1955, il fixe les objectifs dans « La condition humaine » : « Si le Sénégal aspire à une autonomie interne, de gros efforts sont à faire dans le domaine économique ; en particulier, la modernisation de l’agriculture et la diversification des secteurs économiques sont urgents. » Senghor est, en effet, convaincu que, sans développement industriel, l’économie sénégalaise stagnera et n’atteindra jamais « le niveau de vie des métropolitains » (La condition humaine, 27 janvier 1955). Mais il sera rattrapé par le contexte de la décolonisation.

Pour les Noirs africains, en effet, l’aspect culturel a joué un rôle important dans la lutte pour l’émancipation. Sur le plan international, l’Afrique était perçue comme « rétrograde » et avait besoin de « rattraper son retard ». Il était extrêmement important, pour l’élite africaine, de savoir que l’art noir, la poésie et la musique noires jouissaient d’une certaine reconnaissance internationale. C’est ce qui a fait dire à Senghor qu’à la rencontre mondiale des cultures, « au rendez-vous du donner et du recevoir », l’Afrique ne se présenterait pas les mains vides.

Education et formation des ressources humaines

La lutte pour la dignité, d’un côté et le souci de relever le défi de la reconnaissance culturelle, de l’autre, sont les priorités, conscients que sont les intellectuels et artistes africains que le combat dans les autres domaines tels que le développement ou le standard de vie est perdu d’avance. Dans le combat culturel, l’objectif des intellectuels, artistes et politiciens africains est d’être dans la même catégorie que les pays développés et de lancer la compétitivité culturelle avec eux d’égal à égal. Ils veulent apporter leur contribution spécifique au monde moderne, et celle-ci doit être perçue comme un enrichissement de la culture universelle.

Nombre d’intellectuels autour de Senghor voient la contribution africaine dans ce qu’elle a de plus émotif, chaleureux, rythmique, mystique et solidaire de ses valeurs culturelles. Une approche que ne partage pas une nouvelle génération de penseurs comme Cheikh Anta Diop qui estime que la compétition est globale puisqu’elle opère tant aux niveaux culturel, artistique qu’économique et scientifique. Au moment du bilan, on ne peut manquer de faire crédit à Senghor, dans un contexte de manque absolu où presque tout était à faire, d’avoir entrepris de créer un véritable Etat avec des procédures, des normes, des règles et des institutions fortes. Il avait ainsi mis sur pied le fameux Bureau organisation et méthode (Bom) destiné justement à pallier les insuffisances d’organisation. Pour rattraper le gap avec l’Occident, Senghor avait misé sur l’éducation et la formation de ressources humaines de qualité, et laissé en héritage à son successeur, le technocrate Abdou Diouf, sorti du moule de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer (Enfom), un Etat solide et une élite intellectuelle qui avait su prendre en charge les destinées du jeune Sénégal indépendant.

Abdou Diouf, le commis de l’Etat

Abdou DioufFormé dans l’esprit de commandement cher aux administrateurs coloniaux, on garde toujours de M. Diouf l’image d’un grand commis de l’Etat. Rodé aux techniques de la gestion administrative, le deuxième président sénégalais a géré le pays comme un technocrate. C’est à lui qu’est revenue la charge, après le combat de l’identité incarné par son prédécesseur, de la restauration des grands équilibres macro-économiques.

Il sera, malheureusement, un témoin impuissant d’une dégradation de l’environnement économique avec la « détérioration des termes de l’échange », la chute brutale des recettes d’exportation de l’arachide et des phosphates, principaux produits sénégalais, le choc pétrolier de 1973 suivi de la grande sécheresse de la fin de la décennie 70. Les finances publiques sont durement éprouvées et le Sénégal dut se plier à une sévère cure d’austérité imposée par le Fmi et la Banque mondiale.

Le Sénégal doit alors se soumettre à une politique hardie d’ajustement structurel dont les conséquences seront durement ressenties par les populations. Cette politique d’austérité tous azimuts s’est traduite par la privatisation de plusieurs entreprises publiques, entraînant des conséquences incalculables : suppressions massives d’emplois, réduction du volume de financement des investissements, désengagement de l’Etat du secteur agricole, réduction des subventions au secteur de l’éducation, mise à mort de la caisse de péréquation… Pour ne rien arranger, le franc Cfa subit une dévaluation en 1994. Abdou Diouf n’avait pas vraiment les bonnes cartes en main. Ses possibilités étaient considérablement réduites face à l’intransigeance des bailleurs de fonds. Il élabore alors et met en place, en 1993, un plan d’urgence conduit par le duo Sakho - Loum (respectivement ministre de l’Economie et des Finances et ministre du Budget) pour restaurer les capacités financières de l’Etat. Mais, usé par ses vingt années de pouvoir, Diouf avait perdu l’estime de ses compatriotes éprouvés par tant d’austérité. Son régime n’a pas pu résister à l’alternance démocratique de mars 2000.

Me Abdoulaye Wade, la passion des grands travaux

Abdoulaye WadeOpposant historique à Senghor puis à Diouf, Abdoulaye Wade s’emploie à convaincre les Sénégalais qu’une alternative libérale est possible. Plusieurs fois arrêté, il entre néanmoins à deux reprises, en 1991 et 1995 dans un gouvernement élargi. Après quatre échecs à la présidentielle, il est élu à 73 ans sur le thème du « changement » en 2000. Il aura marqué le Sénégal par sa passion des « grands travaux » et son hyperactivité politique et médiatique. Avec Wade, le Sénégal est passé à une ère de gros chantiers, grands projets ambitieux, qui ont soulevé l’enthousiasme et l’espoir. Le troisième président sénégalais est convaincu que le développement de l’Afrique passe par la création d’infrastructure de dernière génération. « Le moment est venu d’envisager concrètement, la réalisation des infrastructures fondamentales en Afrique », déclare-t-il à l’ouverture de la rencontre des ministres africains chargés des infrastructures et de l’énergie le 24 janvier 2008 sur le thème du financement des infrastructures en Afrique, tenue à Saly Portudal. Il notait, avec satisfaction, d’être enfin compris par les autres, à savoir que « le vrai décollage de l’Afrique passe par le développement des infrastructures et de l’énergie ».

Wade promeut un libéralisme social qui place l’Etat au centre de l’action publique et s’inspire des théories keynésiennes sur la relance de l’économie. Ainsi, pour soutenir l'économie, l'Etat doit effectuer des dépenses d'investissement. Une politique de grands travaux d'infrastructures, par exemple. Ces dépenses d'investissement entraînent une augmentation de l'activité économique, des embauches, et donc une augmentation des revenus distribués aux salariés grâce à un effet multiplicateur.

Autoroute à péage, nouvel aéroport, ponts et routes sortiront de terre sous Wade. En douze ans, il a considérablement modifié le visage du Sénégal. Les chiffres parlent pour lui : entre 2000 et 2010, le taux de croissance (+ 4 %) a été supérieur à celui de la décennie précédente, l’inflation a été maîtrisée, les recettes budgétaires ont augmenté… Des centaines d’écoles ont été construites. De nombreux dispensaires ont également été ouverts, le taux de mortalité infantile a baissé, l’accès à l’eau potable augmenté. Le pays a diversifié ses partenaires financiers. En précurseur, Wade s’est tourné vers les nouveaux riches arabes et asiatiques. Il a également fait de l’agriculture une priorité, via la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana).

Mais le manque de rigueur dans les rapports avec la gestion du bien commun, une totale opacité dans le financement de certains projets, des malversations financières et l’intention qui lui est prêtée de se faire remplacer par son fils ternissent son magistère.

Macky Sall, le président libéral social

Elu en mars 2012 à la tête de l’Etat du Sénégal, Macky Sall ferme l’ère senghorienne. Il incarne une nouvelle génération née après l’indépendance, ouvert aux souffles du monde après avoir goûté à la « science » de ses prédécesseurs. Il est, en outre, un pur produit de l’école publique sénégalaise, celle-là même qui fonctionna comme un formidable ascenseur social du temps du président Senghor et aussi, un peu, sous Abdou Diouf. C’est dire que l’œuvre des précurseurs a porté ses fruits.

Le président Macky Sall est venu au pouvoir avec l’idée que le meilleur des développements est celui qui impacte positivement la vie de ses compatriotes. C’était l’Adn de son programme « Yoonou Yokkouté » avec ses bourses de sécurité sociale, sa carte d’égalité des chances, sa couverture maladie universelle, etc. Des programmes qui visent à alléger la précarité de larges franges de la population condamnées à se contenter de slogans sur le développement à la place du mieux être promis.

Le « Yoonou Yokkouté » sera, par la suite, consolidé pour donner naissance au Plan Sénégal émergent (Pse). Un plan qu’il explique dans une interview accordée à « L’Observateur », à « Libération » et à « L’Aps » au début du mois de novembre 2015 : « A mes yeux, le Sénégal émergent, c’est lorsque, dans une dizaine ou une quinzaine d’années, les enfants qui seront nés en 2030 soient des citoyens d’un pays où chacun pourra réaliser sa « légende personnelle », pour reprendre Paolo Coelho que je lis souvent. Un Sénégal émergent, c’est aussi quand le pays aura les moyens nécessaires de satisfaire ses citoyens sans distinction, un pays qui compte dans le concert des Nations pour son économie et sa diplomatie. Et par la grâce de Dieu, nous avons des indices très probants, surtout avec nos ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz. J’ai dit aux investisseurs indiens « kou yekh niakk » (qui traine perdra), parce que l’Afrique est la prochaine frontière du développement, ça, c’est indéniable. Nous avons un marché puissant. C’est maintenant qu’il faut se positionner et non pas attendre que l’Afrique soit une puissance pour venir se bousculer ».

Ce que Macky Sall veut, c’est que dans 5 ans, le Sénégal ait sa « souveraineté budgétaire » pour « ne plus dépendre des partenaires financiers étrangers ». C’est aussi que « le Budget consolidé d’investissement soit financé à hauteur de 58 % ». « Cela veut dire que nous voulons, dans cinq ans, nous passer de l’aide extérieure. C’est en ce moment-là seulement qu’on aura atteint l’émergence », confie-t-il dans cet entretien.

Distribution de la richesse

Les moyens de parvenir à cet objectif sont ainsi clairement définis par le nouveau locataire du palais de l’avenue Senghor : « Notre volonté de nous passer de l’aide commence par une autosuffisance alimentaire, une maîtrise de la politique éducative, un budget d’investissement bien pensé, une réduction du train de vie de l’État, etc. Les gains obtenus par la réduction du train de vie de l’État, à travers la suppression de certaines agences, la maîtrise des dépenses du téléphone, de l’eau et des véhicules de l’État, sont affectés à l’investissement, au grand bonheur des populations ». Le cap est fixé. Et les résultats augurent déjà d’un bel avenir. En 2015, le Sénégal a enregistré des résultats macroéconomiques solides, avec un taux de croissance de 6,5 % (le plus haut depuis 2003) qui l’a hissé au deuxième rang des pays les plus dynamiques en Afrique de l’Ouest, derrière la Côte d’Ivoire. Selon les chiffres de la Banque mondiale, « La croissance de l’économie sénégalaise est ressortie à 6,4 % au premier trimestre 2016. Elle est principalement tirée par le secteur primaire et les bonnes performances des industries extractives, de la pêche et de l’agriculture. La bonne performance du secteur agricole, s’explique par des précipitations favorables et les très bons résultats des secteurs bénéficiant de programmes publics ciblés (arachides, riz et horticulture) ». Et l’institution de Bretton Woods poursuit : « L’économie pourrait tirer profit de la baisse des cours du pétrole (malgré leur remontée récente), mais aussi de la poursuite de la mise en œuvre du « Plan Sénégal émergent » (Pse), qui vise à lever les obstacles structurels à la croissance et à faciliter l’initiative privée ». C’est donc une nouvelle vision de l’économie qui s’élabore avec une préoccupation centrale qui consiste à distribuer les fruits de la richesse aux couches les plus vulnérables. Le Sénégal poursuit sa longue marche vers plus de développement. Il est encore très jeune du point de vue de son indépendance, mais il a une vieille histoire, une longue tradition démocratique, une nation soudée et citée en exemple. Une œuvre commune qui continuera de se bâtir encore longtemps grâce à l’intelligence de ses leaders et de son peuple.



18 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (17:43 PM)
    longue marche vers l'imbécilité.

    Liste des présidents les plus mauvais du Sénégal:



    -Macky SALL

    -DIOUF Abdou

    -Wade

    -Senghor
    Top Banner
  2. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (17:43 PM)
    compter ablaye wade parmi les développeurs de Senegal,apres tous les dégats causés par lui et sa famille au vu et su des senegalais ,dans l'utilisation des deniers publics,c'est vraiment se moquer du monde.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (17:47 PM)
    Répondeur APR legui niou nieuw tontou. Sarap °°°°
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (17:49 PM)
    vive pse, vive pudc vive macky le président sall
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (17:57 PM)
    aucun de ces président est né dans la riche et pourtant ils sont très fortunés grâce au senegal...



    on n' a aussi un problème de système
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (18:26 PM)
    classement des presidents les plus nul du senegal



    1er- senghor, abdou diouf, laye wade, macky sall
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (18:37 PM)
    je pense que le premier chef d Etat du senegal c est Mamadou Dia......ensuite Senghor etc....

    avant le regime presidentiel fort.....fqut rechercher cher ami
    {comment_ads}
    Auteur

    Le Cid

    En Avril, 2017 (18:55 PM)
    Cette thèse triviale de l'histoire de la république du senegal a été fabrique pour nous perdre d'avantage.

    Quand de Gaulle avait décidé de se libérer de la responsabilité des peuples coloniaux,il a installe des Etats fantôme ou la seule responsabilité du "Chef Nègre" tait de promettre le développement:un rêve chimérique.

    Felwine Sarr a bien décrit cette stratégie dans on dernier livre,et il la nomme "L’ENVELOPPEMENT"..

    Un président ne peut pas développer un pays,seul les individus pleinement libres d'agir et de penser peuvent œuvrer vers leur progrès,et la somme de tous ces résultats constituera le développement si on peut le nommer ainsi.

    Depuis, 1960 les sénégalaise vivent au rythme du conseil hebdomadaire des ministres a l'issue du quelle on les informe des nouveaux prêts consentis a leur noms et quels sont les miraculés qui vont s'en enrichir a titre personnel.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (19:28 PM)
    Je salue la synthèse de cet article riche.
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (19:41 PM)
    De quelle independance vous parler: economique, monétaire, militaire ???? Quand est ce qu'on va celebrer cette fete en se posant les bonne questions hooo Africaaaaaa le ciel pleur sur tes fils
    {comment_ads}
    Auteur

    Désolé

    En Avril, 2017 (22:04 PM)
    Oui, vraiment désolé mais nous aimons nous gargariser des termes "indépendance", "démocratie", "développement" qui restent des vœux pieux mais pas une réalité pour nous. Pour l'indépendance, je renvoie le lecteur au post No 11. Pour la démocratie, par exemple sous quel régime avez-vous vu une marche digne de ce nom, autorisée, libre, encadrée et instructive dans ce pays? Quant au développement, rendez-vous dans quelques siècles ... "quand Pikine sera comme Dakar et Dakar sera comme Paris"
    {comment_ads}
    Auteur

    Dio

    En Avril, 2017 (22:18 PM)
    VENTE DE terrain 300 metre carré SISE à KIRENE AEROPORT DIASS. bien placé au pres de l'autoroute à payage. la procedure de vente se fait dans de meilleurs conditions de securite. pour plus d'information veuillez me contacter au 777558612 .merci
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (22:39 PM)
    Macky est le pire d'entre eux.
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (22:51 PM)
     :sunugaal:  vive le senegal

     :sunugaal:  bne anif :sunugaal: 

    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (03:20 AM)
    Donc, comme ça, vous avez écrit un article sur l'Etat du Sénégal sans parler de son concepteur? Senghor fondateur? Un article sur le Sénégal des indépendances sans citer une seule fois le Président Mamadou Dia, premier chef de l'Etat du Sénégal depuis 1957 ?



    Bravo monsieur!  :thumbsdown: 



    Dieu est juste. Occulter comme ça le mérite de personnes que se sont donné corps et âme pour le patrie ne saurait nous être prolifique. Nous continuerons à partager notre chemin avec la précarité et le sous-développement tant que nous ne serons pas juste avec nous même.

    Merci Mamadou Dia, un citoyen du pays que tu as essayé de construire qui te regrette beaucoup...
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (03:30 AM)
    Le Sénégal, c'est 2 années d'actions souveraines et réfléchies de 1960 à 1962.

    Puis on a les 55 ans de "Taf Yeungueul" de titubement, d’assistanat, d'utopie et enfin, dernièrement depuis le début de ce siècle, de médiocrité!   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  



    Toutes mes félicitations au peuple sénégaulois !
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (08:09 AM)
    A comparer Avec la Corée du Sud qui etait en 1960 a un Niveau de developpement inferieur.. :brawoo:  :brawoo:  :brawoo: 
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2017 (15:57 PM)
    Nos presidents afriquens ils ont des betts e nulard, mechant, cest sa lhomme afriquens. Il respec pas sa maison et ces anfents  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot: 
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email