Les Forces intégrées pour la démocratie et la liberté, formation politique dirigée par le jeune Yankhoba Diattara, ont célébré hier leur premier anniversaire. Outre quelques festivités prévues dans la matinée, l’après midi a été consacré à une rencontre avec la presse qui a eu lieu dans les locaux des Fidel à Sacrée Cœur 3 Extension. Le bilan d’une année d’existence du parti qui n’a pas encore reçu son récépissé, l’analyse de la situation politique nationale, ainsi que les échéances électorales à venir ont été entre autres sujets, au menu de cette rencontre avec la presse qui a enregistré la présence de responsables politiques, tels Jean Paul Dias, Oumar Sarr et Waly Fall. D’autres formations de l’opposition ont également dépêché leurs représentants.
Une villa située sur la Vdn. Sur la devanture, une banderole peinte en orange et bleu indique aux pisse-copies que c’est la permanence des Forces intégrées pour la démocratie et la liberté. A l’intérieur, des posters accrochés aux murs, rappellent aux visiteurs la proximité entre cette formation politique et Idrissa Seck. D’ailleurs derrière la table autour de laquelle se sont installés Yankhoba Diatara et quelques membres de la direction de son parti, une autre banderole annonce les couleurs en ces termes : «Fidel, Idi Président».
Le leader des Fidel reviendra dans ses propos sur le choix porté sur Idrissa Seck pour défendre les couleurs de cette formation lors de la prochaine présidentielle. «Pour l’intérêt du peuple, Wade doit s’effacer pour laisser la place à Idrissa Seck qui n’est pas un homme de compromission. Car le retour de Idrissa Seck au Pds n’est pas envisageable (…) Idi ne retirera jamais sa candidature en faveur de Wade ou d’un autre candidat », dira t-il pour couper court aux rumeurs faisant état de prétendues retrouvailles entres le Président de la République et son ex-adjoint à la tête du Pds ou plutôt pour répliquer à la dernière sentence de Wade excluant toute possibilité de se retrouver avec Idy dans le Pds.
Le Président national des Fidel se dit décidé de soutenir et de conduire prochainement l’ancien Premier ministre au Palais présidentiel ! Pour lui, les 300.000 militants de son parti répartis entre les 34 départements du pays et la diaspora pèseront bien dans la balance au soir de la présidentielle. Sans compter l’appui de formations alliées comme le Rp de Mamoune Niasse et le Bcg de Jean Paul Dias. Un chiffre atteint, fait-il savoir, «grâce à l’intelligence de nos cadres et le système de collecte que nous avons mis en place ».
Un produit de l’Alternance qui critique l’Alternance
Examinant la vie politique nationale et le régime de Wade, le patron des Fidel pense que les six ans de règne de Me Abdoulaye Wade ont fini de faire du Sénégal la risée de tout le continent. D’ailleurs, le constat de Diattara est des plus négatifs : «l’alternance, cette révolution sénégalaise, a mangé tous ses enfants et la presse l’aura vécu dans sa chair à travers maintes épreuves ». Et Diattara d’énumérer un certain nombre de ce qu’il appelle des « dérives comme l’emprisonnement de Madiambal Diagne, le brouillage systématique programmé des fréquences du Groupe Sud Com, le vote de la loi Ezzan, celle ayant consacré la prorogation du mandat des députés et de mise en accusation de Idrissa Seck, la diligence opérée dans l’affaire dite des chantiers de Thiès et la lenteur ou le laxisme noté dans le traitement de l’affaire des chantiers de l’embellissement de la corniche ». Diattara n’a pas indiqué toutefois la différence majeure qui existe entre une affaire de deniers publics (Chantiers de Thiès) et les fausses accusations d’un faussaire contre un haut fonctionnaire de l’Etat (l’affaire Pape Malick Ndiaye).
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion