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Politique

48 HEURES APRES SON LIMOGEAGE DE LA DIRECTION DE L’IPRES : El Hadj Ibrahima Sall révèle de gros scandales et annonce un épisode judiciaire

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48 HEURES APRES SON LIMOGEAGE DE LA DIRECTION DE L’IPRES : El Hadj Ibrahima Sall révèle de gros scandales et annonce un épisode judiciaire

El Hadj Ibrahima Sall, limogé de son poste de Directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), n’a pas encore baissé les armes. Malgré la décision prise par le conseil d’administration de cette boîte particulièrement instable, vendredi dernier, il compte porter la décision le limogeant en justice. Ce, avec le soutien de certaines centrales syndicales comme la Confédération des syndicats autonomes (Csa). L’ex-ministre du Plan sous Abdou Diouf parle de décision arbitraire et révèle un complot organisé par le Patronat, de connivence avec l’Etat. Complot qui a été orchestré pour l’enlever de son poste et permettre en même temps à un petit groupe de continuer à profiter l’Ipres. El Hadj Ibrahima Sall qui l’a déclaré sur les ondes de la Radio futur média (Rfm), dans l’émission « Grand jury », révèle de très gros scandales.


« C’est un complot planifié de longue date, une coalition d’intérêt et une histoire de gros sous ». D’emblée, le désormais ex-directeur de l’Ipres, qui a par ailleurs déclaré ne pas reconnaître la mesure le limogeant parce qu’elle ne lui a pas été notifiée, a campé le débat pour faire cas d’un « montage » qui n’a eu d’autre objectif que sa liquidation. Sans langue de bois, il touche du doigt « les raisons » pour lesquelles il a été « combattu ». A l’en croire, parmi les choses graves qui se sont passées dans ce pays, il faudrait intégrer le cas de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). En effet « le Patronat doit 35 milliards à l’Ipres ». Et à écouter El Hadj Ibrahima Sall, il n’a pas du tout l’intention de rembourser. L’ex-Dg de l’Ipres révèle ainsi avoir comme projet de lancer un avis à tiers détenteur pour bloquer les comptes de certaines entreprises qui devaient de l’argent à l’Ipres. Se disant exempt de reproches, il renseigne avoir découvert la mise en pratique d’une politique de non-recouvrement encouragée par le Président du conseil d’administration sortant, Mademba Sock. « Avec beaucoup d’entreprises, nous sommes à 15 ans ou 20 ans de retard. On vole l’argent des retraités », El Hadj Ibrahima Sall qui indexe un réseau organisé, pointe aussi du doigt des chèques sans provision que des entreprises aurait donnés à l’Ipres. Il évoque dans la même mouvance les réserves de l’Ipres qui sont « largement supérieures aux réserves statutaires ». Les évaluant effectivement, il les estime environ à 90 milliards. Mais « quand je suis arrivé, j’ai trouvé 27 milliards de francs qui dormaient car c’est un taux de 0% qui leur était appliqué ». El Hadj Ibrahima Sall a aussi manifesté son inquiétude de voir ces réserves, argent des retraités utilisés à d’autres fins. C’est pour toutes ces raisons qu’il déclare avoir voulu un audit de la boite. Il révèle même avoir contacté à ce titre l’Inspection générale d’Etat et la Cour des comptes. Mais ce ne sont pas pour ces raisons qu’il s’en va attaquer avec certains syndicats, la boîte en justice qui l’a recruté au terme d’une sélection. Mais pour d’autres. En effet, selon lui, « la mesure est illégale de bout en bout ». El Hadj Ibrahima Sall qui déclare avoir reçu des pressions énormes surtout au niveau gouvernemental pour qu’il parte, égrène les arguments qui justifient son recours à la justice. A l’en croire, il n’a jamais reçu le rapport de la commission d’investigation sur la base duquel il a été relevé. « C’est par la presse et quelques fuites au conseil d’administration que j’ai pris connaissance du contenu du rapport ». Ce qui, à son avis, est une violation manifeste du principe du contradictoire. « Je n’ai jamais reçu le rapport ». Il écarte dans ses explications tout ce qu’on lui reproche et parle « de tissu de mensonges ». Juste concède-t-il avoir ordonné qu’on paie en espèces, à raison d’un million, vingt cent mille francs, un prestataire de service « parce que ce dernier était dans l’urgence. Neuf sur dix, ça a été fait à l’Ipres. Je concède que cela est une faute, mais seulement de gestion parce que moi au moins, je ne prends pas pour m’en mettre dans les poches ». Il remet en cause la compétence de la Commission d’investigation qui ne sait même pas ce que « mise en demeure veut dire » et évoque son instrumentalisation par le patronat. « C’est la Cnp qui a tout géré », croit savoir El Hadj Ibrahima Sall qui relève aussi que « c’est la même instance a accusé, instruit, jugé et donné sa sentence ».



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