Face au terrorisme qui étend ses tentacules dans la région sahélienne, des réponses coordonnées doivent être trouvées en urgence. C’est du moins la conviction du président Macky Sall qui a également plaidé pour une «flexibilité budgétaire», lors de la 7e édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qu’il co-préside ce lundi.
Et à ce propos, le chef de l’Etat a lancé un appel aux partenaires internationaux. «Depuis 2014, le Forum de Dakar se tient pour diagnostiquer la situation en Afrique, afin de contribuer à la recherche de solutions aux maux qui l’affectent. La sauvegarde de la paix et de la sécurité du continent nous incombe au premier chef. La paix et la sécurité en Afrique sont partie intégrante de la paix et la sécurité du monde. Nous devons, par conséquent, continuer de pointer du doigt les causes internes et externes des conflits dans le continent. Et continuer d’évaluer l’efficacité des réponses nationales, des opérations de paix et autres mécanismes de règlement pacifique de différends», soutient-il.
D’ailleurs, le président Macky Sall souligne que «la sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût». Par conséquent, poursuit le chef de l’Etat, «face à la montée du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale avec des armées bien entrainées et bien équipées».
Ainsi, invite-t-il les pays et institutions partenaires à «prendre en compte cet impératif vital».
Nécessité d’adapter les missions de maintien de la paix
Sur cette même lancée, le président de la République du Sénégal jette un regard critique sur les missions de maintien de la paix déployées dans plusieurs régions du continent et qui peinent à atteindre ses objectifs. Selon lui, une réadaptation s'impose plus que jamais.
«Sept missions de maintien de la paix sont opérationnelles sur le continent, avec plus de 75 000 soldats. Certes, des succès ont pu être enregistrés çà et là, mais les défis sécuritaires persistent», analyse Macky Sall.
D’où, estime-t-il, «la problématique récurrente des mandats et des règles d’engagement des opérations y compris dans le cadre de l’architecture africaine de paix et de sécurité, et sa force d’attente».
«Nous devons, par conséquent, reposer la question doctrinale des opérations de paix au plan régional à l’Union africaine et au Conseil de sécurité», suggère le chef de l’Etat.
8 Commentaires
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En Décembre, 2021 (15:10 PM)Lamine
En Décembre, 2021 (15:22 PM)Pour l'instant, on a une élite militaire et politique largement complice, mais tot ou tard on arrachera la tétine sahélienne dans la gueule du loup qui refuse de se demerder comme tous ces voisins européens.
Quand le sevrage brutal interviendra vous verrez que ce pays qui a à peine le niveau de développement d'un seul Etat américain sera au son vrai niveau, c'est à dire à côté du Portugal et de l'espagne.
Il suffisait que le Niger contrôle son tout son uranium pour briser ce pays. On comprend pourquoi les politiques français sont au coeur des processus électoraux en afrique de l'ouest. Avant de contrôler les ressources, il faut contrôler les hormmes au pouvoir.
Celui qui n'intègre pas les ressources naturelles dans l'analyse du terrorisme est dans le mensonge conscient.
Caporal
En Décembre, 2021 (15:41 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (15:55 PM)A part jouir des privilèges du pouvoir, il a une très vague de la fonction présidentielle. Le pauvre.
Le Roi Biton De Segou
En Décembre, 2021 (16:48 PM)Reply_author
En Décembre, 2021 (17:44 PM)Participer à la Discussion