Avec la flambée du prix des denrées que le pouvoir a fini de justifier par celle du prix du baril de pétrole, la formation politique du professeur Abdoulaye Bathily défend le contraire. Pour la Ld-Mpt , il est plus que possible de renverser la tendance, et d'y mettre un terme, comme ils l'ont souligné en citant des pays comme le Bénin, le Mali, la Mauritanie et le Burkina. Et de se demander, pourquoi pas au Sénégal ? Ils l'ont fait savoir dans un communiqué.
Pour Abdoulaye Bathily et ses camarades, Me Wade nepropose rien de concret et d'efficace pour arrêter et inverser la spirale inflationniste plongeant de plus en plus de Sénégalais dans la misère. Poursuivant leurs propos, les camarades de Bathily diront, « au contraire, le régime de manière cynique augmente son train de vie dispendieux ». Aussi, dénoncent-ils les centaines de milliards du budget investis dans le sommet de l'Oci, sans parler des multiples voyages et des 1400 billets distribués pour la Mecque. Citant également l'augmentation du prix de l'huile, du savon, du lait et du savon, ils préviendront de la pénurie prochaine de la denrée la plus consommée au Sénégal, à savoir le riz. Défendant que cette situation est intenable pour les populations ; pour la Ld-Mpt , Wade et son régime plongent le peuple dans la misère. Sur le même registre, ils reviendront à la charge pour dénoncer un autre fait relatif à l'augmentation de la taille du gouvernement, tout en bradant le patrimoine foncier de Dakar. « La flambée des prix des denrées de première nécessité n'est pas une fatalité ! Il est possible d'y mettre un terme et de l'inverser ! Cela a été fait au Bénin, au Mali, en Mauritanie et au Burkina ! Pourquoi pas au Sénégal ! », s'exclament Bathily et ses camarades. En effet, pour eux, il clair et certain que Me Wade est « incapable de faire ce pourquoi, il a été élu, consistant à résoudre les problèmes qui se dressent devant les Sénégalais. Sur un autre registre, ils brocarderont que Me Wade use de la diversion en accusant leur formation politique de recruter des enseignants dans la fonction publique au moment où Yéro Deh en était ministre. Arguant que la Ld ne se laissera jamais divertir par ces basses attaques, ils jugent que la lutte menée par les enseignants est plus que légitime. En dernière instance, ils sont revenus sur les conditions de vie et de travail des enseignants, qui, à leurs yeux, reflètent la misère, avant de décrier le comportement du pouvoir, qui refuse un dialogue sincère avec les enseignants et les syndicats.
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