En marge du lancement du schéma directeur d’aménagement et de développement territorial du pôle Sine Saloum, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l'Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est prononcé sur la caisse d’avance qui fait débat à la ville de Dakar.
«La question dite de la caisse d’avance mérite une bonne clarification aux yeux des Sénégalais. Il y a obligation de rendre compte. Et sur cette base, si on gère des deniers publics, en fin d’année, on doit effectivement faire la reddition des comptes et justifier», réagit le maire de Yoff.
Parlant de la caisse d'avance, il explique que «c’est un montant qui est avancé a un régis financier pour régler les urgences, mais aussi les très petites dépenses qu’on ne peut pas régler par chèque. C’est après justification qu’on réalimente la caisse à hauteur du montant déjà consommé. Donc vous voyez qu’une caisse d’avance obéit à une procédure très précise».
«A priori, le montant décaissé avait une destination. On joint (par exemple), des factures pour dire qu’on a acheté du riz. Mais lorsqu'on déclare l’achat de riz et on fait autre chose, il y a quelque part une manœuvre. Et la définition de l’escroquerie, c’est l'existence de manœuvre frauduleuse. C’est pourquoi je dis qu'il y a problème» persiste Abdoulaye Diouf Sarr.
Il pense que les Sénégalais ne doivent pas fermer les yeux et dire que cette affaire est politique. “Si on le fait, on installe la jurisprudence Khalifa Sall. Je pense qu'il est extrêmement dangereux de fermer les yeux en installant une jurisprudence Khalifa Sall pour les générations futures», conclut-il.
15 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (16:06 PM)Mais j’ai bien suivi l’émission grand jury dans laquelle l’avocat de khalifa (me diouf) était invité.
-Le journaliste : Pourquoi khalifa sal refuse t-il de donner les noms des bénéficiaires de la caisse d’avance ?
-L’avocat : ce serait la catastrophe !
-Le journaliste : Il parait que parmi ces bénéficiaires, figurent des gens actuellement dans l’entourage du pouvoir ainsi que des membres de l’opposition ?
-L’avocat : je le confirme !
Mon diangatt en tant que simple citoyen est :
1/Si khalifa avait fait un usage légal de ces fonds, il ne serait pas « catastrophique » (comme l’a dit son avocat) que la liste des bénéficiaires soit dévoilée !
2/Une caisse d’avance n’a pas à avoir de bénéficiaire. Seules des dépenses dans l’intérêts du service doivent y être effectuée.
3/Puisque des gens du pouvoir et de l’opposition ont bénéficié de cette caisse (comme le confirme l’avocat), khalifa n’a pas dit la vérité lorsqu’il a prétendu avoir fait du social avec ces fonds. Car on ne fait pas du social en donnant à des gens déjà riches !
Donc cette caisse n’a servi, en définitive, qu’à entretenir une clientèle politique et à se servir personnellement alors que son but était de faire fasse à des dépenses urgentes pour la marche de la collectivité !
Anonyme
En Février, 2017 (16:16 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:17 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:24 PM)https://www.youtube.com/watch?v=yaM2C-AXS8g
Anonyme
En Février, 2017 (16:37 PM)SATHJI DI YOUKHOU COMPLOT C'EST FACILE ..
Citoyen
En Février, 2017 (16:44 PM)Anonyme
En Février, 2017 (16:49 PM)Les multiples scandales politico-financiers qui ont rythmé la gouvernance du pays depuis l’avènement du nouveau régime étaient autant d’occasions pour le Chef de l’Etat de prouver, par des choix politiques forts, son attachement indéfectible au principe de reddition des comptes. Hélas, après presque cinq années d’exercice du pouvoir, que d’occasions manquées !
S’il est admis qu’en tant que mandataire et justiciable, Khalifa Ababacar Sall doit répondre de sa gestion devant ses mandants et, au besoin, devant les juridictions compétentes, il ne devrait pas en être autrement pour les autres personnalités politiques qui assument des charges publiques. Le régime actuel perdrait toute crédibilité à ne s’occuper que de « riz » et de « mil » à la ville de Dakar, tout en bandant les yeux devant les cas multiples de malversation financière révélés par des rapports d’enquête ou d’audit d’organes de l’Etat tels que l’IGE, la Cour des Comptes, l’ARMP et l’OFNAC, et impliquant des responsables du parti au pouvoir. Nous avons encore en mémoire le limogeage en catastrophe de Madame Nafi Ngom Keita de la direction de l’OFNAC, à un moment où elle envisageait de mener une enquête sur l’affaire Pétrotim, un scandale dans lequel Aliou Sall, frère du président de la République, est cité. Par ailleurs, sur la liste des membres du régime précédent mis en accusation par la CREI, exceptés quelques lampistes et Karim Wade, tous les autres qui ont choisi de se recycler dans le régime actuel bénéficient d’une immunité que semble conférer le statut de transhumant politique.
Dans des circonstances pareilles, soutenir que la convocation de Khalifa Ababacar Sall à la DIC n’est sous-tendue que par un souci de reddition des comptes, est une insulte à l’intelligence des Sénégalais. Garantir l’impunité à son frère, ses partisans et ses alliés, et se servir, au même moment, de l’appareil d’Etat comme support pour neutraliser des adversaires, ne traduit un quelconque génie politique, mais relève plutôt d’un abus de pouvoir. Ce qui est une option politique très peu honorable pour un Homme d’Etat.
La propension du régime de Macky Sall à sortir les organes de l’Etat de leur neutralité, de leur impartialité et de leur sacralité, pour servir d’exécutoire à des manœuvres politiques destinées à combattre des opposants, est un danger qui menace gravement notre système démocratique. Le Chef de l’Etat s’est servi de la CREI comme instrument pour fragiliser Karim Wade et hypothéquer sa candidature à la présidentielle de 2019. La gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar est en passe d’être un prétexte pour écarter Khalifa Sall de la compétition. A ce rythme, le président Macky Sall risque de se substituer au Conseil constitutionnel pour choisir, de manière arbitraire, les candidats auxquels il devrait faire face au prochain scrutin présidentiel.
A la veille d’une compétition électorale, si le Chef de l’Etat veut professer à ses adversaires des leçons de gestion saine et transparente des ressources publiques, il serait bien inspiré d’appliquer la pédagogie de l’exemple. Les « fonds politiques » logés à la présidence de la république et laissés à sa seule discrétion sont gérés dans une opacité telle qu’aucune institution de la République ne peut s’assurer qu’ils servent réellement à l’intérêt national, conformément à leur objet. S’il choisit la continuité dans la gestion nébuleuse de ces fonds, après avoir pourtant souscrit à un engagement de rupture, et s’acharne sur la gestion de ses adversaires, il s’engage dans une opération de règlement de comptes politiques qui doit, dès lors, épargner les organes de l’Etat.
Anonyme
En Février, 2017 (18:22 PM)Rappelez-vous: pendant la campagne présidentielle américaine, la très corrompue Hillary Clinton avait plusieurs enquêtes du FBI sur le dos. Jamais elle n’a été inquiétée vu la gravité des délits, alors que pour les mêmes faits un officier de haut rang a été condamné, et viré de l’armée.
La justice du “Système” ne fonctionne que dans un seul sens.
Mieux: il y a eu 5 ou 6 morts suspectes parmi les gens gravitant dans la Fondation Clinton, dont un qui s’était tué avec une… haltère ! La police a conclu à l’accident. Hillary Clinton a pu continuer sa campagne électorale sans jamais être inquiétée. Logique: le “système” pensait qu’elle serait élue.
Dans les cas de Marine Le Pen et de François Fillon, leurs “affaires” sont sorties opportunément à 2 mois des élections. Dans le cas de Donald Trump, les divers “révélations” ont été livrées à la presse 3 mois, dont (entre autres) le fameux enregistrement (fait à l’insu de Trump) à propos des femmes qui se jetaient sur lui… et qui datait de plus de 10 ans.
Ils attendaient le moment opportun, pensant que ses propos empêcheraient toutes les Américaines de voter pour lui.
On l’a vu, ces manipulations n’ont eu que l’effet inverse.
Par ailleurs: aucune enquête sérieuse n’a été déclenchée sur la Fondation Clinton qui n’était rien de plus qu’un système de corruption élevé au niveau d’une… multinationale. Imaginez que les Clinton ont même réussi à prendre 40.000 euros aux toutes petites îles Canaries espagnoles (les pauvres citoyens -c’est le cas de le dire- n’étaient même pas au courant que leurs politiciens se sont servis de l’argent du peuple pour payer les Clinton). Les Clinton ont imposé leur système mafieux à presque tout le globe.
Pour rappel et au hasard: un prince saoudien a donné à Bill Clinton un chèque de 1 million de dollars comme cadeau d’anniversaire. Lire aussi “Man In Hiding After Confessing To Illegal Fundraising For The Clintons: “Fears Untimely Death”… Clairement, une exécution sommaire l’attend, raison pour laquelle ce témoin se cache.
Pierre Jovanovic
Anonyme
En Février, 2017 (19:15 PM)Bill
En Février, 2017 (23:23 PM)Jonh
En Février, 2017 (07:48 AM)Anonyme
En Février, 2017 (07:56 AM)Anonyme
En Février, 2017 (08:54 AM)Diouf Sar niit day gueume bopame nguir Yallah
Kiki
En Février, 2017 (10:26 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (21:15 PM)baccalauréat série S L première seconde Bfem 3e cm2 toutes les matières français philosophie histoire géographie anglais espagnol mathématiques physiques chimiques svt. ... au 779984458 possibilité de livraison à domicile
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