Accroître considérablement les ressources financières des différentes collectivités territoriales en favorisant le dynamisme économique des territoires : c'est là l'ambition réaffirmée, ce jeudi à Kaolack, par Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la gouvernance locale, du développement et de l'aménagement du territoire. Présidant la deuxième session de l'Université de la décentralisation initiée par le Cercle des Communicants en Décentralisation (2CD), le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a mis un accent particulier sur un certain nombre de leviers susceptibles d'impulser le développement local.
"Au-delà des objectifs liés à la cohérence territoriale et à la lisibilité des échelles de gouvernance, cette grande réforme fait de l’amélioration des mécanismes de financement et de la gouvernance budgétaire un objectif majeur. L’ambition est de favoriser un dynamisme économique au sein des territoires et d’accroître considérablement les ressources financières des collectivités territoriales" a-t-il indiqué.
"L’évaluation de la première phase de l’Acte III montre bien l’importance que les acteurs accordent à la question du financement. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a donné des directives claires en vue du renforcement des ressources des collectivités locales. Les mécanismes classiques de financement ont été renforcés. Des efforts substantiels ont été réalisés", poursuit-il.
Cependant, à en croire le ministre de la gouvernance locale, l’Acte 3 de la décentralisation mise davantage sur les mécanismes innovants de financement. "Pour mieux valoriser leurs potentialités, nos territoires ont besoin de s’allier avec le secteur privé national et international, à travers la mise en œuvre de projets de partenariat public privé, à travers aussi la responsabilité sociale des entreprises. Ils ont également besoin de développer l’emprunt et d’être à l’assaut des marchés financiers, bien sûr en respectant les conditions que requiert ce mécanisme", précise-t-il.
Mais selon Abdoulaye Diouf Sarr, les territoires doivent saisir les opportunités qu’offre l’économie verte. "Le Cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, le Code général des collectivités locales, la nouvelle loi sur les contrats de partenariat, le Code minier, le Code des marchés publics, sont autant d’instruments juridiques favorables au développement de ces sources de financement", a-t-il laissé entendre.
Et d'ajouter : " améliorer les mécanismes de financement, c’est aussi s’engager dans une nouvelle gouvernance budgétaire, fondée sur la transparence, la reddition des comptes. La participation citoyenne, objet de la session de formation de demain, contribue au respect de ces exigences de bonne gestion".
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