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Politique

ABOU ABEL THIAM, PORTE-PAROLE DU CHEF DE L’ETAT: " LE GOUVERNEMENT PEUT PASSER A 30 MINISTRES"

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ABOU ABEL THIAM, PORTE-PAROLE DU CHEF DE L’ETAT: " LE GOUVERNEMENT PEUT PASSER A 30 MINISTRES"

Dans la galaxie présidentielle, il est la voix la plus autorisée pour porter la parole du locataire de l’Avenue Léopold Sédar Senghor dont il revendique la proximité. Quand Abou Abel Thiam parle, on entrevoit la voix du «Boss». Il cogne, sans aucune forme de culpabilité, sur les libéraux. Toutefois, il prend quelques précautions pour parler des alliés. Car, pour lui, le vent de la discorde ne doit surtout pas venir du coté de Mermoz. 

 

Macky Sall a bouclé un semestre de gouvernance. Quel tableau dressez-vous de la situation du Sénégal ? 

 

En résumé, ce serait un contenu positif, même si on ne peut pas faire le tableau de l’ensemble des activités sociales, politiques et économiques du pays dans une interview. Il est vrai que nous venons de boucler un semestre de gouvernement du Président Macky Sall qui est arrivé au pouvoir le 25 Mars, avec un score quasiment plébiscitaire, avec la foi des Sénégalais placée en lui sur la base du programme de gouvernement qui leur a été soumis, mais aussi sur la base de son coefficient personnel. Le Président Macky Sall, par la grâce de Dieu, est parvenu à restaurer la République dans ses fondamentaux, à entamer un processus visant  à remettre le pays sur les rails, à restaurer la dignité de l’Etat, la sécurisation de l’espace public, mais aussi la rationalisation des choix budgétaires au bénéfice des Sénégalais. Parmi ces mesures positives, il y a celle relative aux licences de pêche. Le marché est devenu mieux approvisionné en poissons, ce qui a occasionné une baisse notable des prix de cette denrée fondamentale dans notre alimentation. 

 

Est-ce que la situation actuelle du pays pourrait augurer de lendemains meilleurs pour les Sénégalais étreints par le coût de la vie ?

 

Naturellement, si on se base sur l’assainissement de l’espace public, des procédures budgétaires, des rapports entre l’Etat et les populations que cet Etat sert, on peut dire que le pays est mis sur des rails qui lui permettront d’accéder à l’émergence. On est en droit d’espérer des lendemains meilleurs.  

 

Les prix des produits pétroliers ont connu une hausse vertigineuse et l’école risque de péricliter encore dans une crise sans issue. Macky Sall est-il en mesure de tenir son engagement de soulager les Sénégalais ?

 

Je ne suis pas d’accord avec le tableau que vous venez de peindre. Il y a un ensemble de secteurs clés pour les populations sur la base desquels, vous conviendrez avec moi, il faut revoir votre argumentation. Vous avez parlé tantôt des produits pétroliers. C’est très important de savoir quel seraient leurs prix s’il n’y avait pas une politique rigoureuse menée par le Président Macky Sall. Pour les six premiers mois de son magistère, il a fait consentir à l’Etat un effort important qui a permis de maintenir par exemple le prix du litre de gasoil à 792 Fcfa. Il faut que les gens soient au courant des efforts incommensurables qui sont derrière le maintien des prix à ce niveau-là. Pour ces 4 dernières semaines, 750 millions Fcfa ont été injectés afin de maintenir le prix du gaz au niveau auquel il est. On ne peut pas consentir tous les efforts de l’Etat dans ce secteur. Il faut bien que les Sénégalais mangent correctement, se soignent et soient sécurisés. A partir de ce moment, il y a un niveau d’arbitrage qui incombe au chef de l’Etat et au gouvernement. La répartition du budget obéit à de tels critères. 

 

Vous semblez revenir à la réalité du marché concernant les produits pétroliers… 

 

Non, je n’ai pas dit ça. Je dis que le Président Macky Sall applique un effort budgétaire qui permet d’être en deçà de la vérité des prix, qui permet d’atténuer le renchérissement quasi naturel des prix des produits pétroliers. Face à la flambée des prix des produits pétroliers, l’Etat consent un effort important justement pour qu’on n’arrive pas à cette vérité des prix. Pour ce qui est du gaz, les 750 millions Fcfa dont je vous parle constituent la perte subie par l’importateur qu’on ne peut pas lui imputer. Les ressources devant aller à d’autres secteurs ne doivent pas être englouties par les produits pétroliers. C’est pour dire qu’il y a un effort que les Sénégalais doivent comprendre. L’autre aspect du problème, c’est l’électricité. Je dois vous dire que les efforts consentis par le Président, son gouvernement et la nouvelle administration de la Sénélec ont permis au Sénégal d’avoir, au niveau de la production, un accroissement de l’ordre de 18%. Alors que nous étions, il y a juste une année, à 3,7 %. Imaginez l’amplitude de cet accroissement.

 

Pourtant, malgré les efforts que vous mentionnez, les Sénégalais ressentent durement ces augmentations. N’êtes-vous pas rattrapés par la réalité du  marché international ?

 

Durant la campagne présidentielle, Macky Sall disait qu’il était anormal que le prix du gasoil coûte 800 Fcfa au Sénégal alors que le Mali qui s’approvisionne chez nous vend le litre de gasoil à 500 Fcfa. Il avait même promis de rabaisser le prix du litre de gasoil à 500 Fcfa…

 

Je regrette. Il n’a jamais dit qu’il allait ramener le litre du gasoil à 500 Fcfa. Il n’a jamais avancé de chiffre. Ce que je vous dis, c’est que pendant 6 mois, le litre du gasoil est resté à 792 Fcfa, le prix de la bonbonne de gaz n’a pas atteint ce qu’il devrait être.

 

Là, vous en êtes à six mois de gouvernance seulement. N’allez-vous pas vous résoudre à appliquer, d’ici deux ans, la vérité des prix comme l’ont suggéré la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ?

 

Absolument pas. Le gouvernement du Président Macky Sall n’est pas le gouvernement de la Banque Mondiale ou du Fonds Monétaire International. Il n’y a pas de gouvernement supranational qui serait au-dessus du gouvernement souverain à la tête duquel se trouve le Président Macky Sall. Et, constatez avec moi, que nous avons notre liberté de manœuvre. Nous sommes un gouvernement souverain. Nous ne sommes pas prisonniers de leur politique. Nous appliquons notre propre politique, mais il y a des partenariats que nous respectons. Nous préservons, autant que possible, l’intérêt du Sénégal.

 

Pour le moment, vous peinez à respecter la plupart de vos engagements électoraux concernant le coût de la vie. Ne pensez-vous pas que les baisses opérées sur les prix des denrées de première nécessité sont insignifiantes ?

 

Quelle qu’en soit l’ampleur, il y aura toujours une demande d’accroissement de cette baisse. C’est la vie qui est ainsi faite. L’homme est par nature insatisfait. Le Président s’est engagé à baisser les prix des denrées de première nécessité et il l’a fait. Maintenant, que les gens pensent qu’il y a une nécessité de baisser encore, je le leur concède. Nous y travaillons, mais nous ne pouvons pas le faire au-dessus de nos possibilités.

 

Est-ce que vous allez appliquer les instructions du FMI et de la Banque Mondiale concernant l’arrêt de la subvention des denrées de première nécessité, des produits pétroliers et de l’électricité ?

 

Nous ne recevons d’instructions de la part de qui que ce soit. Je vous le dis encore une fois, il n’y a pas de gouvernement supranational.

 

Vous vous efforcez de tenir vos engagements concernant le coût de la vie, mais vous agitez l’hypothèse d’élargir la taille du gouvernement. Ne craignez-vous pas de vous mettre à dos les Assises nationales ?

 

Attendez d’abord que ce soit fait avant que vous puissiez porter un jugement de valeur.

 

Même quand c’est le Président de la République en personne qui annonce envisager cette possibilité 

 

Il s’était engagé devant les Sénégalais à constituer un gouvernement de 25 membres. C’est un fait patent qui s’impose à tous. Maintenant, ce qu’il a expliqué devant les Sénégalais de New York, c’est qu’il comprend l’esprit de son engagement. Quelle que soit la situation, il sera dans le minimum de ministres exigés par le contexte. Nous ne sommes pas prisonniers des nombres et des chiffres. Un gouvernement ne dépend pas de celui qui le forme. Il y a des paramètres qu’il faut prendre en compte. Et il peut arriver que le contexte fasse que l’on soit obligé d’agrandir ou de restreindre. Le programme de gouvernance du Président Macky Sall comprend l’existence du Sénat à côté de l’Assemblée nationale. Mais, le contexte malheureux des inondations l’a obligé à revoir les choses et à procéder à la suppression du Sénat. Il a été rattrapé par une urgence ponctuelle. Si, demain, l’urgence ne se pose plus, il peut ramener le Sénat. Demain, si les  circonstances l’exigent, le gouvernement sera élargi à 30 ministres. Le plus important est de rationaliser les choix budgétaires.

 

Macky Sall n’est-il pas en train d’emprunter le même chemin qui a perdu son prédécesseur, à savoir un gouvernement pléthorique cohabitant avec un bataillon de ministres-conseillers logés au Palais ?

 

Nous n’égalerons jamais le record d’Abdoulaye Wade en termes de nombre.

 

Pouvez-vous nous donner le nombre exact de ministres-conseillers autour du Président de la République ?

 

Je ne l’ai pas en tête. Mais, il est en deçà de ce que nous avions trouvé à la présidence de la République. Il n’y a pas de ministres-conseillers avec des attributions spécifiques. Les nôtres appuient seulement le chef de l’Etat dans des tâches ponctuelles. Nous n’avons pas de gouvernement bis ou parallèle. Il y a un seul gouvernement dirigé par le Premier ministre Abdoul Mbaye. Ce qu’il y a à la Présidence, ce sont des services.

 

On a fait état récemment d’une proposition de la Secrétaire générale de la Présidence allant dans le sens de revaloriser le traitement salarial des Ministres conseillers et des Conseillers spéciaux. Qu’en est-il exactement ?

 

Je ne suis pas au courant de cette proposition de Mme Aminata Tall. Ce que je puis vous dire, c’est que le traitement des fonctionnaires et des employés de la présidence de la République, réglementé depuis Senghor et Abdou Diouf, est largement en deçà du niveau de vie des populations.

 

Cela a quand même surpris les Sénégalais. Pourquoi les conseillers d’Abdoulaye Wade ne se sont jamais plaints de ce traitement que vous jugez misérable ?

 

C’es vous qui le dites et je dois vous faire remarquer que je ne suis pas le porte-parole d’Abdoulaye Wade.

 

On parle de l’imminence d’un remaniement ou d’un réaménagement du gouvernement. Qu’est-ce qui retarde cette recomposition ?

 

Ne restons pas sur des rumeurs. Restons sur les faits qui s’imposent à nous. Mais, on doit s’attendre à un réaménagement à tout moment.

 

Y aura-t-il de nouvelles entrées ? Des ministres vont-ils changer de portefeuille ?

 

Je ne suis pas le président de la République. Ce n’est pas moi qui nomme un ministre ou forme un gouvernement. Je ne suis pas au courant d’un remaniement envisagé. Il ne sert à rien d’anticiper sur cela. Je vous renvoie à une des promesses respectée et dont vous ne faites cas : Macky Sall a été élu pour un mandat de sept ans mais il a entrepris de raccourcir ce mandant à 5ans.

 

Alors, parlons-en ! Quand est-ce que les dispositions constitutionnelles vont être prises pour que l’Assemblée se penche sur cette réforme ?

 

Ce que je peux vous dire, c’est que le Président Macky Sall ne restera pas 7 ans à la Présidence de la République. Car, qui peut le plus, peut le moins.

 

Revenons au gouvernement, allez-vous faire appel à des compétences libérales si on devait l’élargir ?

 

Un gouvernement est d’abord éminemment politique. Et, ces libéraux dont vous parlez sont des adversaires politiques que nous avons défaits par la volonté des Sénégalais. Je ne sais pas si cela va arriver. Mais, si ça arrive, ce ne sera pas la règle générale. Macky Sall a un personnel politique suffisamment compétent qui l’a accompagné.

 

En faisant appel à Aminata Niane, l’ex-patronne de l’Apix, ne laissez-vous pas entrevoir un possible retour des libéraux dans l’Establishment ?

 

Aminata Niane est une citoyenne qui a ses compétences et si le Président fait appel à elle, comme conseillère, je ne vois pas pourquoi cela vous gêne. Le peuple a sanctionné Abdoulaye Wade et son régime. Mais, cela ne veut dire qu’on doit jeter le bébé avec l’eau du bain.

 

Les Sénégalais avaient sanctionné Abdoulaye Wade pour dénoncer l’immixtion de la famille présidentielle dans la gestion de la cité. La Première dame n’est-elle pas en train, avec sa fondation «Servir le Sénégal», de faire la même chose ?

 

Il n’y a pas de sur-médiatisation de sa part. Même si c’est le cas, ce n’est pas de sa volonté. Il faut laisser la fondation «Servir le Sénégal» dans le créneau qu’elle a choisi : porter secours et assistance aux Sénégalais qui sont dans le besoin. Le Président Senghor était aux affaires et les membres de sa famille occupaient des postes de responsabilité. Le Président Abdou Diouf était aux affaires et des membres de sa famille étaient nommés à des fonctions. Idem pour le Président Abdoulaye Wade. Le Président Macky Sall est au pouvoir, mais où est-ce que vous avez vu ses parents tenir des parcelles de pouvoir d’Etat ?

 

Des membres de la famille présidentielle sont nommés à des postes de responsabilités. Pourquoi n’avez-vous pas fait valoir cette maxime avec Karim wade qui n’en était pas moins un citoyen sénégalais ?

 

Il est devenu Sénégalais à partir de 2002, quand il a eu ses pièces d’identité. Karim Wade a été investi d’un pouvoir. Il était le vice-président sans qu’il puisse se prévaloir d’une légitimité. Avez-vous vu le Président Macky Sall se comporter de la sorte ?

 

Revenons à la fondation «Servir le Sénégal». Il y a une polémique qui commence à enfler concernant son mode de financement. Quel commentaire cela vous inspire ?

 

Lorsque j’ai entendu cette sortie des libéraux, j’ai eu très mal. Parce qu’ils sont très maladroits en soulevant le débat en ces termes. Comment peut-on demander à une fondation de prouver d’où elle tire l’argent qu’elle distribue aux Sénégalais ? Ce n’est pas une critique valable. Mais, dans quel pays sommes-nous ? Est-ce qu’ils ont bien réfléchi à leur questionnement ? Je me dis que ces messieurs en veulent aux Sénégalais parce qu’ils les ont écartés. Puisqu’ils agitent ce débat, il faudra donc faire un audit de toutes les fondations qui avaient demandé, au nom des Sénégalais, de l’argent.  

 

Le Président de la République a prononcé son premier discours à la tribune de l’Onu. D’aucuns pensent qu’il a raté le coche et que son discours n’était pas à la hauteur des attentes comme la condamnation du film sur l’islam, la situation du monde musulman ou l’anniversaire du Joola…

 

J’ai l’impression que ces messieurs n’ont pas lu le discours et je les renvoie au discours. Le président Macky Sall a parlé des agressions contre l’islam, il s’est ému des agressions contre l’islam en sa qualité de Président de l’Oci. Il faut que ces messieurs attendent d’avoir quelque chose d’objectif pour émettre des critiques sur le Président Macky Sall. À la tribune des Nations-Unies, le Président s’est mué en porte-parole du Sénégal, de l’Afrique et de la Umma. Il a fait preuve, dans des thèmes majeurs de son discours, d’un grand courage. Il a invité les Nations-Unies - au travers de son appel à l’exigence pour l’Afrique d’avoir deux sièges au Conseil de sécurité - à appliquer les idéaux de démocratie qu’elles véhiculent à travers le monde. Macky Sall a aussi parlé de la Syrie, des rapports entre l’Afrique et l’Occident et de la Palestine. La politique diplomatique sénégalaise consiste, aujourd’hui, à redonner au Sénégal ses lettres de noblesses et non à s’adonner à un culte de la personnalité. Depuis quand est-ce que le Sénégal n’a pas reçu des hôtes de marque ? Le Président François Hollande va démarrer sa première tournée africaine par le Sénégal. Le Premier ministre canadien est en séjour au Sénégal. Sur ce point-là, nous sommes en train d’opérer une véritable rupture.

 

Diplomatie de rupture, dites-vous. Est-ce que cela va toucher le processus de diversification des partenaires économiques entrepris par Abdoulaye Wade ou est-ce que vous allez continuer à fructifier la coopération avec les partenaires traditionnels que sont la France et les Etats-Unis ?

 

Nous ne sommes pas dans la ligne d’Abdoulaye Wade. Nous sommes dans la rupture. Ne nous comparez pas à Abdoulaye Wade. Le Président Macky Sall est l’antithèse d’Abdoulaye Wade. Maintenant, il n’est pas dit que parce que l’ancien Président avait diversifié nos relations diplomatiques qu’on va faire, pour opérer une rupture, quelque chose d’antinomique. Le Sénégal est un pays souverain qui garde les relations privilégiées qu’il avait avec ses partenaires traditionnels. Nous ouvrons toutes les portes de la coopération avec tous les pays du monde. Nous nous inscrivons dans une diversification des partenaires.

 

Abdoulaye Wade a été primé dernièrement, mais aucune réaction n’a été enregistrée de la part de la majorité présidentielle. Est-ce à dire que ce prix vous laisse de marbre ?

 

Demandez-leur s’ils nous ont invités ! Posez-vous la question d’où vient ce prix et quel est son contenu. Vous savez, nous ne sommes pas dans ce jeu. Nous nous en arrêtons là.

 

L’APR gouverne avec une coalition que Khalifa Sall invite à ne pas encombrer le Président Macky Sall. Qu’est-ce qu’une telle déclaration vous inspire ?

 

Je laisse la responsabilité de tels propos à Khalifa Sall, s’il les a tenus. Ce que je sais par contre, c’est qu’il n’y a aucun sentiment d’étouffement à l’endroit des partenaires et alliés. Le Président Macky Sall est un homme libre. Je suis d’accord avec Khalifa Sall quand il dit qu’une démocratie a besoin d’une opposition forte et crédible. Je milite pour une opposition de veille et de critique.

 

Vous ne ressentez pas la pression des alliés qui réclament un retour d’investissement ?

 

Le Président Macky Sall est un homme politique libre qui a été élu avec 65% des suffrages. Tout ce qu’il fait, il le fait en âme et conscience. Tous ses actes relèvent de sa seule  responsabilité.

 

Ceux qui doutent de la cohésion de la coalition au pouvoir vont être confortés dans leurs doutes avec les virulentes sorties de responsables de Rewmi, suite au débauchage de militants d’Idrissa Seck à Thiès. Que gagnez-vous à détourner les militants d’un allié ?

 

Il en va ainsi de la vie politique, ceux qui sont ensemble aujourd’hui peuvent se séparer demain, cela dépend des contextes et des ambitions. Chacun est libre de ses choix et de ses orientations. Nous sommes un parti politique libre. Et on se félicite du compagnonnage de ses alliés. Nous ne sommes pas dans le débauchage mais nous accueillons à bras ouvert tous les Sénégalais, pourvu qu’ils viennent nous fortifier. Nous sommes en compétition après tout. Maintenant nous ne pouvons pas gérer les humeurs d’un parti.

 

Selon des libéraux, Macky Sall et certains de ses collaborateurs ont tellement de choses à se reprocher qu’ils n’osent pas donner un coup dans la fourmilière de la bonne gouvernance. Bref, où en êtes-vous avec les audits et autres enquêtes sur l’enrichissement illicite ?

 

Les audits avaient été entamés par l’ancien régime. Pour des raisons qui leur sont propres, ils les avaient suspendus. Une fois arrivés au pouvoir, nous les avons réactivés. Nous estimons que la loi est là pour tout le monde. Ceux qui ont géré des deniers publics doivent rendre compte. On ne doit pas entreprendre des audits et les stopper, il n’y a pas de pause. Les audits du Président Macky Sall n’ont pas encore démarré. Nous ne ferons pas une chasse aux sorcières, mais quiconque aura détourné un centime rendra compte. Ce qui est certain, c’est que les choses vont suivre leur cours normal avec la sérénité qui sied. Nous sommes un Etat serein qui se veut neutre. C’est peut être un problème d’empressement de la part de ces libéraux. Notre démarche est simple : «Ni faiblesse coupable, ni ostracisme malveillant».


Nous allons terminer l’entretien avec l’affaire Cheikh Yérim Seck. Votre site (seninfos.com) a été le premier à donner l’information de son arrestation pour viol. D’aucuns y ont vu un règlement de comptes remontant à votre séjour commun à Jeune Afrique. Qu’en-est-il ?

 

Oui, c’est vrai que mon site a été le premier à donner cette information. Mais, c’est erroné de parler de règlement de comptes. Cheikh Yérim est un jeune frère et un confrère pour qui j’éprouve le plus grand respect et je lui souhaite tout le bien du monde. Cela dit, depuis quand est-ce qu’on peut reprocher à un journal d’avoir un scoop ? J’espère que ce ne sont pas des gens de Dakaractu qui vous l’ont dit ! Est-ce qu’ils savent le nombre de fois où ils ont eu des informations en exclusivité ? Moi, j’aurais eu de la peine, si on m’avait dit que le site que j’ai créé avait donné une information qui s’est révélée fausse. J’aurais eu de la peine si on m’avait dit que ce site s’est attaqué à quelqu’un de façon irresponsable ou que mon site se singularise par la fausseté ou le caractère erratique de ses analyses. Je me demande depuis quand est-ce qu’on peut faire ce genre de reproches à un journal. J’ai travaillé à Jeune Afrique en 2002. J’y suis resté une année ferme et j’ai quitté de mon propre chef pour occuper les fonctions de Directeur de l’information de Walfadjri. C’est de là que j’ai été coopté par le président Mbaye Jacques Diop comme directeur de la communication du défunt Conseil de la République pour les Affaires Economiques et Sociales. Je n’ai aucun problème personnel avec Cheikh Yérim Seck et je lui souhaite de sortir de cette mauvaise passe. Mais, je ne vais pas censurer mon site d’information parce qu’un journaliste est sous les feux de la rampe. Nous sommes tous des citoyens. De la même façon, nous autres journalistes, nous parlons des autres. S’il arrive que par des faits on doive parler de nous, mon dieu, laissons les gens parler de nous en toute responsabilité. Pourvu simplement que ce ne soit pas des choses erronées ou des attaques gratuites et méchantes. Je rends grâce à Dieu. A ce jour, depuis deux ans et demi que ce site existe, il ne m’a jamais été fait ce reproche. Que l’on reproche à mon site d’avoir une exclusivité, eh bien je ne m’en porte que mieux.



22 Commentaires

  1. Auteur

    Rahaçu

    En Octobre, 2012 (17:22 PM)


    HA BON !!!!! MON VIEUUUUUUUUUUX !!!!!!!
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  2. Auteur

    Social

    En Octobre, 2012 (17:22 PM)
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    Auteur

    Mbéééé

    En Octobre, 2012 (17:24 PM)
    s'il passe a 30 niou tegual
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    Auteur

    Mbéééé

    En Octobre, 2012 (17:27 PM)
    le M23 foit passsé a l'action puisse que les militants de ll'APRE de mbacké ont lancé l'asseut mais ils savent que le macky ne pourra pas resisté comme wade

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    Auteur

    Kaneu

    En Octobre, 2012 (17:32 PM)
    Décidément, pour une certaine presse de la farandole aux ordres, il faut nécessairement censurer à tour de bras les bonnes plumes libres ! Les contradictions ne sont plus de mise, à moins de tresser les éloges serviables de « wade junior », le vainqueur du 25 mars 2012. Nous continuons à le marteler en toute conscience, en toute circonstance et en toute indépendance. Nous ne pas sommes pas des talibés taillables à merci des marchands d’illusions qui prêchent la bonne parole le matin et se dédisent le soir même, comme si rien n’était.







    Faut-il être le cireur assermenté des bottes de Macky sall pour bénéficier des largesses extensibles jusqu’à l’infini ?







    Discrimination, ostracisme voilé ou plus exactement le rappel à l’ordre de la démocratie tyrannique, sur commande recommandée d’en haut ? Tout y est. Ce qui se déroule sous yeux, ressemble à fort à une dévolution clanique, pire que celle nous avons déjà vue et qui ne dit pas son nom. Et ce n’est pas notre vision de la démocratie. Nous ne pouvons guère nous inscrire dans ce registre du recul ! Et pour cause.







    Apparemment, c’est bien le cas, puisque notre contribution « Harouna dia, vice-président ou simple exutoire ? Parlons-en ! », a été bien l’objet de censure pure et simple sans autre forme de procès sur le site que nous considérions jusqu’ici exemplaire et impartial, en l’occurrence, leral. Curieux !







    Nous avons été bien reçus jusqu’ici, mais il semble qu’au fur à mesure que nos plumes se corsent de plus en plus pour dénoncer l’évidence d’une escroquerie proéminente, élastique d’un régime népotique, maquillé de la prétendue bonne gouvernance, en réalité, une vue de l’esprit, nous sommes déclarés persona non grata dans la plupart des journaux de pacotille.







    Ce qui ressemble fort à des allures de censure obscure perverse de l’abondance. Seuls les flagorneurs indignes ont le vent en poupe et créent le buzz, conformément à une démocratie aux apparences tyranniques, dans les faits abondants. Pourrions-nous être serviles et malléables au point de nous ridiculiser, en publiant des articles de complaisance pour avoir la grâce de la sarabande. Nous sommes libres d’esprit pour écrire ce que nous croyons comme des vérités éternelles devant l’éternel. Un président de la république n’est pas un dieu, ni un prophète, il doit être nécessairement sous pression pour qu’il réponde à l’attente de ceux qui l’ont élu.







    Ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une filouterie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain. C’est une copie certifiée conforme à l’original. C’est une gouvernance de carapace vouée à l’échec. Le président n’est pas un monarque. Macky ne peut pas avoir raison sur la colère légitime de tout un pays debout, qui dénonce les dérives à répétitions des nominations décriées et farfelues que rien ne justifie, sauf pour des raisons obscures. Nous ne sommes pas des gueux à tout avaler.
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    Auteur

    Giga

    En Octobre, 2012 (17:34 PM)
    RAPEL

    MACKY LES AUDITS OU CAISSE NOIRE?

    LES AUDITS OU TROP DE MINITRES CONSEILS?

    LES AUDITS OU JUJER HARONA SY?

    LES AUDITS OU TU EST LE PRESIDENT TU NOME KI TU VEU?

    LES UADITS OU ............???

    MACKY 2017 PEUT ETRE 80% :dedet: 
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    Auteur

    Aboumo

    En Octobre, 2012 (17:50 PM)
    CE SONT DES CLOWS PAREILS QUI SE PRENNENT POUR LE NOMBRIL DU MONDE QUI VONT ACCELERER LA CHUTE DE MACKY. IL EST TEMPS DE SUPPRIMER CE POSTE INUTILE. LE GARS VEUT PARLER SUR TOUT SANS EN AVOIR LES APTITUDES. IL Y A DES CONTRADICTIONS AVEC LE DISCOURS DE CERTAINS MEMBRES DU GOUVERNEMENT. ON SE RAPPELLE DE SERIGNE MBACKE AVEC SES FAMEUX RESULTATS DES ELECTIONS. IL FAUT FERMER LA GUEULE DE CES MERDEUX. CE POSTE EST BIDON
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    Auteur

    Tahie

    En Octobre, 2012 (17:52 PM)
    abou abel thiam ma wakhone wakhét boulén gnou sonal on en a marre
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    Auteur

    Rupture

    En Octobre, 2012 (17:59 PM)
    SOS! Le régime a changé mais les pratiques sont restées les mêmes. Tenez-vous bien, le Ministre chargé de la Pêche est en train de bradé le domaine maritime mis à sa disposition à Thiaroye sur Mer.
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    • Auteur

      L'aigke De Sibassor

      En Septembre, 2023 (11:05 AM)
      F24 ce machin ne sert plus à rien
      Idem piour Yeewii askawni nio kham né
      mounou niou sakh yrevii sén bop
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    • Auteur

      Reply_author

      En Septembre, 2023 (12:24 PM)
      Ces gens n'ont qu'à nous coller la paix. On a vraiment marre de ces chômeurs, rentiers de la tension, dont le seul boulot est l'agitation permanente. Qu'ils nous laissent vraiment vivre en paix.
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    Auteur

    Lynx

    En Octobre, 2012 (19:12 PM)
    gni dou nou nitt koi abou abel se prend pour un homme super impotant dans pays mais ce que ces arrivistes oublient c que macky sall est en cdd de 5ans continué a vous prendre pour les nombril du monde et plus dur sera la chute surtout pour vous les tioga mans
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    Auteur

    Stop

    En Octobre, 2012 (19:44 PM)
    Nous sommes désolés de constater après quelques mois de présidence que M. Le Président de la République Macky Sall n’a pas tourné le dos au système politique qui a conduit à la chute du ex-Président Abdoulaye Wade.



    « Les gens qu’il faut à la place qu’il faut » c’était le cri de guerre de tous les mouvements M23, société civile, y en marre, mouvements citoyens, etc.



    Hélas, cela à été vite oublié par le parti au pouvoir actuel après juste quelques mois de règne.



    Nous ne pouvons pas faire comme avant c’est-à-dire laisser le pouvoir faire comme bon lui semble alors que le véritable pourvoir appartient au peuple.



    Ce n’est pas les politiciens ni ces militants qui font élire un parti au sommet de l’Etat, c’est plutôt le peuple à majorité non militant d’un parti qui le fait.



    C’est pourquoi nous avons notre mot à dire sur la conduite de nos dirigeants peut importe leurs statuts.



    Nous sommes révoltés de voir tous les jours des nominations folklores ( d’appartenance politique ) et un système politique inchangé copie coller de l’ancien régime du « Wakh Wakhéte remake»

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    Abou Abel

    En Octobre, 2012 (21:08 PM)
    ABOU ABEL BIENTO SON TOUR COMME YERIM SECK ET JUPITER
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    Gouy

    En Octobre, 2012 (22:30 PM)
    on vous attend au tounant....................
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    Seck

    En Octobre, 2012 (22:34 PM)
    Si j'ai un conseil à donner à Macky c'est de se débarrasser de ce Abou Abel avant qu'il ne soit trop tard. Je prends juste un exemple sur l'électricité ou sa connerie sur la production est vraiment énorme. Selon toute vraisemblance, il ne comprend rien au sujet.
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    Ba

    En Octobre, 2012 (23:15 PM)
    je me demande comment 1 president peut ce s'entourer de genre de "petit monsieur" qui n'ont que du sable à la place des neurones et qui ont tout misé sur le "mbel mbel" :sad: 
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    Il Faut Commencer Par

    En Octobre, 2012 (00:44 AM)
    Il faut commencer par donner du boulot aux jeunes et éradiquer les agressions.
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    Deug

    En Octobre, 2012 (01:02 AM)
    president vous avez ete elu pour un meilleur devenir des senegalais----l,heure est grave= ou en etes vous avec les audits=ou en etes vous avec la baisse des prix=ou en etes vous avec un gouvernement de 25 ministres==ou en stes vous avec la rupture==si des anciens du regime de wade se permettent de raler haut et fort sans etre inquietes sur les biens du peuple c,est reellement une preuve que la justice est loin d,etre libre-- c,est par aberration que l,on active de nouveaux audits et qu,on se tait sur les audits entames par wade et dont les conclusions remises a la justice dorment dans les tiroirs---president le senegal va mal il faut agir en nationaliste====agir pour aider cette jeunesse a ne plus recommencer , president avons nous besoin de 25 ministres dans ce pays ou les plus demunis mangent du president ou sont les competences quand vous faisiez appel a aminata niane===president le peuple a le savoir et le pouvoir d,elire president avez vous le vouloir de rompre avec le passe==gardez en pensee le pape du sopi
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    Auteur

    Sall

    En Octobre, 2012 (02:13 AM)
    pourquoi lhome senegalais est jouloux? peut on pas critiquer sans insulter ?peut on pas donner une opinion qui peu etre pour le bien du senegal?pouquoi cherchon ns toujour a allumer le feu ?vraiment seneweb vs devais bloquer ls sales language. j mexuse paix au senegal et paix ds le monde.

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    Boy A

    En Octobre, 2012 (09:15 AM)
    L
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    Wakhett

    En Octobre, 2012 (12:18 PM)
    si jamais vous saviez qui est abou abel thiam, je jure que vous alliez en vouloir à mort à macky sall pour l'avoir choisi comme l'un de ses plus proches collaborateurs. du temps où il était journaliste, il était l'un des plus corrompus de la presse sénégalaise. en guise d'exemple, il s'est beaucoup sucré dans l'affaire de l'usine textile "sotiba" ayant opposé oumou salamata tall (ex propriétaire) à un homme d'affaire libano syrien. tous ses écrits relatifs à des contentieux se faisaient contre espèces sonnantes et trébuchantes.

    côté moeurs, également, thiam est loin d'être une référence. il adore le sexe : il s'en fout qu'une fille est mariée ou pas, qu'elle soit mineure ou pas. sûr qu'avec sa position actuelle, il fera bcp de victimes en usant de chantage (eu égard à sa proximité avec le président macky comme le faisait lamine faye).

    je connais trop bien ce gars complexé qui déteste qu'on fasse référence à sa caste de niénio
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    Goor

    En Octobre, 2012 (12:26 PM)
    Au rythme où les scandales sont notés dans la presse, je crains pour Macky Sall. Avec Abou Abel Thiam, El Hadj Kassé et Alioune Fall, il risque gros avec sa femme Mariama Faye. ll ne faut surtout pas qu'il la laisse seule avec un de ces derniers. Le fantasme de coucher avec la femme du président est vite arrivé.
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    Auteur

    Ou Est Sjd

    En Octobre, 2012 (13:20 PM)
    M. SALL LES SENTINELLES DE LA DEMONCRACIE SON TOUJOUR LA ( LE M23 ET LE NTS ) PAS DE WAKH WAKHETTE VOUS AVAIS PROMIS A TOUT LES SENEGALAIS QUE VOUS N'ALLé PAS DEPASSER 25 MINISTRES. SVP LE SENEGAL DEVANT VOTRE PARTIE. ABOU ABEL EVITER DE FAIRE DES DISCOURS COMME SERIGNE MB NDIAYE EX PORTE PAROLE DE WADE. OU SE TROUVE SOULEYMANE JULE DIOP IL ETAIT LA POUR FAIRE PARTIR WADE OU POUR DEFENDRE LES INTERERS DES SENEGALAIS  :sn:  :sn:  :sn: UN PEUPLE UN BUT UNE FOIS
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