Que les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) se le tiennent pour dit : la prochaine fois qu’un membre de l’Alliance pour la République (Apr) sera victime d’une agression, c’est le parti au pouvoir qui va en pâtir. En conférence de presse, hier, à leur siège sis sur la Vdn, les jeunes camarades de Macky Sall ont dit leur détermination à faire, désormais, face à toute agression physique venant des militants du parti au pouvoir. Selon la tête de file des jeunes de l’Apr, si les violences constatées avant-hier à l’Université Cheikh Anta Diop et qui ont valu un ‘traumatisme crânien’ et des ‘contusions’ au bras à Ameth Suzanne Camara et à Youssou Touré, se répètent, lui et ses camarades ne se feront nullement prier pour apporter la riposte. Avec le maillage du territoire national où, soutient Abdou Mbow, son parti est partout présent, ils vont empêcher, le cas échéant, l’organisation de toute activité au profit du Pds. Selon le responsable des jeunes de l’Apr, ‘la violence appelle la violence’.
Tout est parti de l’agression que Youssou Touré et Ameth Suzane Camara ont subie. Ces derniers ont été, en effet, pris à partie par des éléments supposés appartenir au Parti démocratique sénégalais. C’était lors d’un débat organisé à l’université par Radio France internationale (Rfi) sur la situation de l’éducation au Sénégal et auquel avaient pris part le Coordonnateur des enseignants de l’Apr et le Recteur de l’Ucad. Après des échanges de propos aigres-doux entre ces derniers, les choses ont vite viré au vinaigre. Il s’en est suivi une vive altercation à la suite de laquelle les deux militants de l’Apr susnommés se sont retrouvés avec des blessures. Et hier, Abdou Mbow n’a pas trouvé de mots pour qualifier cette forfaiture. ‘La violence barbare, indigne et lâche dont les responsables de l’Apr, Youssou Touré et Ameth Suzane Camara, ont été victimes dans l’enceinte du campus universitaire témoigne d’une vérité : le pouvoir fait de la fascisation et de la violence institutionnelle ses armes favorites en matière de gouvernance politique’, peste-t-il.
Sur la suite à donner à cette affaire, le conférencier confie que des avocats commis sont à pied d’œuvre pour la porter devant la justice.
0 Commentaires
Participer à la Discussion