«Le pouvoir libéral a bradé toutes les terres du pays. Le Président Wade et ses acolytes se sont partagé les terres du Sénégal. Même la Sicap construit des quartiers Pds un peu partout dans la banlieue dakaroise. Notre combat, c’est d’arrêter la machine infernale du Pds. Et, hommes, femmes, jeunes et vieux, notre objectif est d’être une armée politique pour extirper le système de fraude du processus électoral». C’est en ces termes que le secrétaire général du parti de l’indépendance et du travail (Pit-Sénégal), Amath Dansokho s’est adressé, hier aux militants et sympathisants de Guédiawaye (dans la banlieue dakaroise) où l’opposition a entamé sa campagne d’explication sur les raisons du boycott des élections législatives du 3 juin prochain. «Tôt ou tard, ils rendront compte au peuple sénégalais. Car, ce pays ne leur appartient pas», avertit M. Dansokho. Revenant sur le processus électoral, le secrétaire général du Pit-Sénégal a souligné que «même des étrangers ont été inscrits par centaines sur les listes électorales avec des cartes nationales d’identité distribuées à la pelle. Sur cette question, nous n’avons pas voulu faire de l’agitation pour éviter ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire. Je rappelle que, dans un journal français, Wade avait déclaré, le 20 avril 2002 qu’il opte pour le népotisme éclairé et le césarisme démocratique. Même lors de son investiture, comment peut-on accepter que des magistrats quittent leurs bureaux pour l’attendre alors cela ne s’est jamais passé ainsi. L’autre chose, c’est qu’il a choisi comme successeur, son fils. Nous allons mener le combat jusqu’au bout et, nous refusons de sceller le destin de nos enfants au système de Wade». D’autres intervenants (Pape Diouf de « Rewmi », Abdou Khadre Cissokho du parti socialiste…ont tour à tour appelé les militants et sympathisants du «ront Siggil Sénégal» à se préparer à investir la rue «pour arrêter les dérives du régime libéral»
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