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Politique

Amath Dansokho et la politique agricole : «La désorganisation a commencé sous Wade»

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Amath Dansokho et la politique agricole : «La désorganisation a commencé sous Wade»

La charge du ministre d’Etat Amath Dansokho contre l’ancien Président Abdoulaye Wade est tout sauf molle. En observateur de l’exécution de la politique agricole du pays, le président d’honneur du Pit accuse Me Wade d’être à la base de la désorganisation de la politique agricole. Assez suffisant, à ses yeux, pour suggérer aux tenants actuels du pouvoir de «bien revoir la politique agricole qui reste le seul levier sûr sur lequel» ils peuvent «s’appuyer pour régler le problème de l’emploi des jeunes».

Le président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), qui est en tournée dans la capitale orientale, s’est ému de la situation actuelle du monde rural. «Les complaintes notées chez les paysans sont énormes. C’est parce qu’aussi l’hivernage ne se prépare plus comme il se doit. Du temps de Diouf et même de Senghor, l’hivernage se préparait depuis le mois de mars, en termes de semences et d’intrants», affirme Dansokho. Seule­ment, constate le ministre d’Etat à la présidence de la République, «la désorganisation de la politique agricole a commencé avec l’alternance sous Wade avec son volontarisme qui faisait que chaque année, il annonçait des productions faramineuses, sans consulter aucun spécialiste». «Tantôt, il annonçait 1 million de tonnes de maïs en un an, et malheureusement, il était difficile et même impossible de le raisonner sur la question. Il avait en son temps, fallu beaucoup d’efforts, pour le ramener à revoir ses ambitions à la baisse à 500 mille tonnes. Et malgré cela, l’on n’avait même pas récolté 100 mille tonnes. Et jusque-là, aucun bilan n’a été fait des investissements», se désole Dansokho. «Cela ne lui a pas empêché, l’année suivante, de faire des projections fantaisistes sur le manioc importé tardivement. Les boutures avaient même pourri ; pire, ce n’était même pas du manioc destiné à la consommation, avant que ce ne soit le tour du bissap, l’année d’après. Tous les calculs de Wade, c’était pour sortir de l’argent. Et c’est comme çà, que la situation agricole du pays a dégringolée», regrette amer le président d’honneur du Pit. «Nous avons perdu trop de temps sur les projets fantaisistes de Wade qui, ne reposaient sur aucune réalité», constate-t-il encore. Avant de recommander : «Aujourd’hui, le nouveau régime doit bien revoir la politique agricole qui reste le seul levier sûr sur lequel il peut s’appuyer pour régler le problème de l’emploi des jeunes». «Nous n’avons pas assez d’usines pour trouver de l’emploi aux jeunes. Donc, il va falloir miser sur l’agriculture qui constitue un levier sûr», conseille le président d’honneur du Pit.



55 Commentaires

  1. Auteur

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    En Septembre, 2014 (11:35 AM)
    Ce vieux singe nous emmerde. Wade a fait des conneries raison pour laquelle Big Mac a pris sa place. De grâce régler les problèmes de sénégalais et arrêter de nous pomper l'air avec wade. Bande d'incompetents
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  2. Auteur

    Kess

    En Septembre, 2014 (11:36 AM)
    ce vieux est traumatisé par Wade il ne pardonnera jamais a Wade d'être président de la république avant lui. c est comme Idy et Macky..

    il croyait plus intelligent que l autre: Dansokho /Wade; idy/macky
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    Senegal En Danger

    En Septembre, 2014 (11:37 AM)
    QU'IL ferme sa bouche donc ça à commence à son epoque ,n'espa il estait avec Wade .c'est maintenant qu'il reconnait les erreurs de ce monsieur. :sn: 
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    Sopargni

    En Septembre, 2014 (11:39 AM)
    DANSOKHO NIASSE TANOR, GNI GNO BAGNE SUNUGAL, MAGUETTI YOR YOR :down: 

    Leppe sopargnikou

    Leppe sopargnikou

    Leppe sopargnikou

     :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
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    Lebaolbaol

    En Septembre, 2014 (11:41 AM)
    Le fond de commerce de ce monsieur c'est WADE ....C'EST QUAND MEME DINGUE.
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    Auteur

    As

    En Septembre, 2014 (11:41 AM)
    Arrete way wade n'est plus au pouvoir. C vous de trouvé de trouver des solution

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    Senegal En Danger

    En Septembre, 2014 (11:42 AM)
    je lance un appel à toute la population du senegal de revoir le systeme educatief du pays.la dureté des vocance est à revoir ,3 mois plus des jours de feriés dans l'annee plus les creves dans l'annee ,donc les eleves ont etudiés que 5 mois dans l'annee .c'est revoir  :sn: 
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    Jean

    En Septembre, 2014 (11:43 AM)
    On paye ce vieux singe à ne rien faire, je vous rappelle qu'il est ministre de complaisance de Macky et payé avec les impôts des gorgorlous.
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    Danss

    En Septembre, 2014 (11:45 AM)
    décidément , lui il est hanté par WADE, pitié...
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    En Septembre, 2014 (11:47 AM)
    Ce charognard est plus vorace que ses semblables il doit se réfugier dans son vodka ...
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    Deugrek

    En Septembre, 2014 (11:51 AM)
    Pauvre Dansokho, je me demande s'il survivra à Wade.
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    C Trop

    En Septembre, 2014 (11:55 AM)
    pabi mo lakkal wade alors que s'il était malade se précipite vers wade pour des évacuations en france



    lepe loubone wade, par ce que tu es à coté de macky c dommage au sénégal.
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    Atypico

    En Septembre, 2014 (11:58 AM)
    Dire la moitié de la vérité c'est mentir ! Macky est aux affaires depuis 2012 , nous sommes en 2014 et sa polique agricole est à son image : inefficace , du sous wade , c'est tout dire ? Donc assumez votre soutien à l'inefficacité, à la médiocrité ! Tout le monde parle de développement agricole mais on ne donne pas les moyens aux agriculteurs d'avoir de l'électricité solaire à bas prix pour alimenter les pompes pour utiliser rationnellement le goutte à goutte par exemple, ; on donne des hectare de terres pour des calculs politiciens à des gens qui n'ont jamais tenu un outil agricole de leur vie, qui confient la gestion de la platation, le suivi et la récolte à des gens sous formés ou habitués à travailler sur de petites surfaces etc on passe des contrats avec les firmes étrangères qui ne tiennent aucuncahier des charges sachant que l'on peut arriver à ses fins en corrompant tel ou tel intermédiare....Alors épargnez nous votre hypocrisie en vous cachant derrière les délires de Wade ...
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    Dansoko Fossile Politique

    En Septembre, 2014 (12:01 PM)
    DANS ce quo WADE est parti. Laisse le tranquille. C'est MACKY qui est maintenant president
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    Dansoko Degage

    En Septembre, 2014 (12:04 PM)
    DANSOKO FOSSILE POLITIQUE degage. Va a la retraite et ferme la.
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    Punk

    En Septembre, 2014 (12:17 PM)
    Big Dansk va te repos.Arrête de parler de wade!
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    Louer

    En Septembre, 2014 (12:19 PM)
    les louer sont devenu chers comme dans le passer avant k la baisse n'intervienne. la plus part des locataire sont sortis par les loueur pour raison refection et apres ils louent ca tres chers. Macky sall nous demandons une nouvelle loi comme les location recent et ki sont augmenter apres refection. ON EST FATIGUES
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    Yaw... Toto

    En Septembre, 2014 (12:24 PM)
    TOTO Tu as remporté la palme du jour.Mais, à sa décharge, savais-tu que DANKS (L’ÉTERNEL Aviné ) Prie tous les jours pour que son nourricier (WADE) ne quitte pas le mode de sitôt , sinon se serait L'OUBLI TOTAL pour lui, enseveli sous une indifférence ABYSSAL !
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    Thiacanam

    En Septembre, 2014 (12:26 PM)
    qui mome dafa nekk en dephasage
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    Ofan's

    En Septembre, 2014 (12:28 PM)
    Il faut travailler Monsieur Dansokho et cessez de nous divertir vous êtes là pour trouver des solutions à l'agriculture et tous les autres secteurs donc laisser wade et travailler donc votre gouvernement doit résoudre les problèmes liés à la demande sociale, la santé, l'éducation........, on vous a nommer pour ça

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    Ziz

    En Septembre, 2014 (12:32 PM)
    Kholal Pa bou con bi ! Je pense que sa femme la tromper avec Wade .

    Il est tjrs traumatiser ndeysane !
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    Nina

    En Septembre, 2014 (12:48 PM)


    On a l'impression que c'est Wade qui continue a diriger ce pays .

    Wade goudi Wade beutieuk !

    Ceci est du a l'incompétence et impopularité de Macky et son régime .

    Avec toutes les urgences qu'il y'a dans ce pays , on devait avoir d'autre chat a fouetter que de parler de Wade matin midi soir !
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    Atiom Diatta

    En Septembre, 2014 (12:49 PM)
    Pourtant malgré cet aveu,tu n'as jamais cessé d'être contre Senghor .Par la même occasion tu confirme qu'il existe encore une désorganisation la politique agricole.
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    Le Prince D'egypte

    En Septembre, 2014 (12:59 PM)
    Au moins nous retiendrons de cette affirmation que le secteur le plus important pour la nation sénégalaise qui l'agriculture est désorganisé ( car l'agriculture est la clef pour la lutter contre la pauvreté, la faim, le malnutrition, sur l'industrie agricole, sur l'emploi et ce il se trouve être l'activité économique directe de plus 8 million de sénégalais). voila un aveu d'impuissance et une tentative de situer des responsabilités ailleurs que les leurs après 3 ans de pourvoir de Machy Sall et sans oublier ces 10 ans gestion sous wade.... de qui se moque t'on?
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    Oubli

    En Septembre, 2014 (13:14 PM)
    Dansokho peut être que la désorganisation a commencé sous Wade mais vous êtes au pouvoir depuis maintenant plus de deux ans alors au travail et n'oubliez pas que toutes critiques contre devraient aussi être valable pour son ancien Premier Ministre devenu Président.

    Wassalam
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    Tangue Xol = Moussiba

    En Septembre, 2014 (13:16 PM)
    pauvre big dansk...à force de "hénner" wade sans s' en rendre compte, tous les "bakkars" de wade seront ajoutés aux siens, déjà très lourds à cause de son long passé communiste pur et dur imbibé de vodka smirnoff!!!

    -résultat: yawmal hiyame---------> wade aldiana

    ---------> big dansk, soubanala :sad: 
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    Olsen

    En Septembre, 2014 (13:19 PM)
    Celui la commence a devenir un type. S il n etait pas un type déjà on a l impression qu il est paye par nos sous pour attaquer ablate wade wade n est plus la travaillez on a fait une erreur de voter pour ces gens la
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    Ba2

    En Septembre, 2014 (13:23 PM)
    N´est ce pas lui qui se mettait à genoux et pleurait à chaude larmes devant Wade lors de leur rencontre en France? N´est pas lui qui declarait avoir des informations de milliades volés par Karim?Il doit être malade.Direct hopital Fann.
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    B A Ibrahima

    En Septembre, 2014 (13:26 PM)
    entre deux il faut choisir le moindre et wade est de tres loin le moidre qui parle pour le bon

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    Old

    En Septembre, 2014 (13:29 PM)
    Ils vont continuer à nous saouler des wade jusqu'à la fin de leur mandat (Wade, Karim, Sindiély, Viviane à longueur de journée). Y en a assez ! Faites nous oublier les wade par vos réalisations pardi c'est pour ça qu'on vous a élu.
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    Peuls,

    En Septembre, 2014 (13:39 PM)
    Le Très honorable Hamath Dansoko, Mandela national, Ministre de la République, ne dit là que la Vérité vraie. Sous le sinistre wade, les désordres-chienlits-pagailles-laxismes-incompétences-incapacités-inefficacités-inefficiences étaient ancrés dans les crânes désertiques de ses sbires-bandes-certains-es & certainisés-es. Certains-es & certainisés-es qui n'ont connu la politique, l'administration publique, que sous le sinistre wade, ne peuvent naturellement pas comprendre qu'ils doivent radicalement changer. Ces mesquins n'ont aucune HONTE de croire dur comme fer que leurs diplômes (volés-falsifiés-achetés-cadeaux) n'a rien à foutre avec les compétences-capacités-efficacités-efficiences-honneteté-sincérité-intégrité. Alors, exhibant leurs faux diplômes, ces tarés, arrogants-incultes-bornés-impolis, qui n'ont leurs grandes gueules, revendiquent des postes!!!! Les valeurs fondamentales qui régissent la République doivent être réinstaurées, imposées à tout le monde sans exception. Seul moyen qui permettra les dignes-nobles peuples sénégalais de sauver le Sénégal des désastres-malheurs-horreurs-terreurs-déshonneurs-misères-drames-HONTES wadiens-certainiens. PEULS.
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    Marx

    En Septembre, 2014 (13:42 PM)
    Je suis sûr que le Jour du jugement s'il y a des sénégalais qui devront aller en enfer Dansokho dira que c'est la faute à Wade. A croire qu'il l'a complètement traumatisé !
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    Senegalais Yii

    En Septembre, 2014 (14:00 PM)
    SANS LE GRAND WADE IL SERAIT UN MENDIANT A CE JOUR.



    MALHONNÊTE!!!
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    Free

    En Septembre, 2014 (14:17 PM)
    Big Dansk où sont les 4000 milliards volés par le régime de Wade?
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    X

    En Septembre, 2014 (14:32 PM)
    Oh la la! Wade n'est plus au pouvoir maintenant c vous!!!! On ne peut pas eternellement accuser Wade!!!! Et vous qu'est ce vous faites concretement!!! Et puis la Desorganisation n'a pas commence Sous Wade mais bien Sous Senghor et Abdou Diouf avec l'exode rural massif, le pillage des sociététes comme l'ONCAD la SODEVA et la nouvelle politique agricole!!! Ce que je regrette chez c Monsieur c son manque d'objectivité!!! :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
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    Terra Nostra

    En Septembre, 2014 (15:04 PM)
    Non ce vieux et d'une autre époque complétement en déphasage avec son environnement immédiat et lointain. Je crois qu'il frôle la schizophrénie si ce n'est déjà fait. Non content de porter le titre du plus grand menteur de ce siècle ( avec sa déclaration historique que wade et ses collaborateurs ont détourné plus de 4000 mille milliards ) voilà qu'il ouvre sa gueule puante pour encore nous raconter je ne sais quoi encore. Arrêtez le bon sang!!!
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    Dansoko

    En Septembre, 2014 (15:29 PM)
    C'est domage que Macky Sall que Dansokho a portè au pouvoir ne dispose pas des competences pour regler ce probleme!
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    Ds

    En Septembre, 2014 (15:38 PM)
    vraiment les pedesiste ki inondon les commentaires mais tout les senegalais honetes saven que c,est Wade qui detruit l,agricultures senegalais non seulement agriculture mais c,est le senegal qu, il a detruit
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    Fans

    En Septembre, 2014 (15:49 PM)
    De temps en temps , pour avoir la conscience tranquille, ce vieux babouin sort des conneries toujours sur Wade ; celui-là qui n'a jamais de maison sauf quand Wade a fait de lui Ministre de l'habitat où à l'occasion il s'est attribué un terr
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    Fans

    En Septembre, 2014 (15:55 PM)
    Détourneur des fonds de la Mairie de Kédougou, ce vieux paysan en Russie ferait mieux de se taire et bouffer malhonnêtement le salaire qui aurait pu faire travailler plus de vingt jeunes sénégalais. Sans vergogne, vieux babouin
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    Samba@

    En Septembre, 2014 (16:03 PM)
    Dansokho tu n`as rien dire , tu as squate tous les regimes qui sont succeder au Senegal donc tu es aussi comptable de tout ce qui n`a pas marche. en plus tu as ete MAIRE chez toi mais tu n`as meme pas construit une case de Sante a Kedougou.
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    Sago

    En Septembre, 2014 (16:09 PM)
    DANSOKHO il faut toi aussi te taire comme tu n'es pas mort de ta maladie, vieux singe qui a tout eu avec la politique au temps DIOUF que tu as obtenu ta maison, arrête la politique.
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    Issa

    En Septembre, 2014 (16:25 PM)
    Moi je n'ai jamais entendu Dansokho dire quelque chose d'interessant. Il nous parle toujours de Wade . Presque 3 ans apres que ce dernier soit parti, il continue de nous emmerder avec les wade.
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    Big Dansokho

    En Septembre, 2014 (16:40 PM)
    Si tu veux mériter le salaire qu'on te donne pour somnoler au conseil des ministres il faut tenir un autre discours. Wade a bon dos. vous avez le pouvoir depuis 2012 alors montrez la couleur, vous n'avez aucune vision ni en agriculture ni en rien du tout sinon votre président ne tournerait pas en rond lorgnant les indemnités des fonctionnaires. Somnoles et tais-toi. Si tu as quelques souvenirs de ton métier de "journaliste" assiste ton allié en "com": ses conseillers sont en panne d'inspiration.
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    Zico

    En Septembre, 2014 (16:51 PM)
    Il n'y a longtemps il nous parlait de 4000 milliards aujourd'hui on parle de 117 milliards bilahi Pa bi dafa meuneu doule.
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    Tout Le Monde Ne Dort Pas

    En Septembre, 2014 (16:56 PM)
    VOICI UN EXTRAIT DE LA LETTRE ECRITE EN 2006 PAR MACKY SALL AU DOYEN MAMADOU DIA...



    DANSOKHO, JE VOUS PRIE DE LA RELIRE ET DE RESTER L'HOMME DE VERITE.



    Monsieur le Président Dia,

    Dans votre tentative de discréditer la politique agricole du président Wade et de son gouvernement, vos propos ne reflètent aucunement la réalité.

    En effet, nous avons engagé aux côtés du président Wade un ambitieux programme incitatif de diversification de la production et de modernisation de l’agriculture. Jamais le paysan sénégalais n’a bénéficié d’autant de soutien et d’égard de la part d’un gouvernement. Notre approche à nous est et demeurera celle du respect et de la considération envers les valeureux travailleurs de la terre. Notre approche n’est point celle des humiliations et des vexations.

    La politique agricole du président Wade n’est assurément pas celle que vous meniez.









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    Ib

    En Septembre, 2014 (17:01 PM)
    Monsieur il est l'heure que vous disparaissez dans notre vu. Vous devez être un vieux qui devez nous montrer le bon chemin mais malheureusement non. Quand tu parles on 'a plus envie. Avec tout ce que wade à fait pour vous.
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    Moth

    En Septembre, 2014 (18:27 PM)
    POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE EN MILIEU RURAL,

    L’UNCAS EST LA SOLUTION



    Le Père de la Coopérative agricole, au Sénégal, est incontestablement, le Président Mamadou DIA.

    Dans sa vision, la coopérative agricole devait, se substituer, d’une part, aux « Sociétés de Prévoyance Indigène »(SIP), instituées par le Colonialisme Français dans l’approvisionnement des producteurs d’arachides en semences, engrais petit matériel manuel agricole et semoir, et pour l’octroi de « vivres de soudure », et d’autre part, aux « « Traitants » qui collectaient la production arachidière pour le compte de commerçants libano Syriens, qui servaient d’intermédiaires avec le Commerce de Gros Français, et les Industriels.

    La coopérative agricole devait être multi- sectorielle et multi- fonctionnelle, pour remplir les fonctions d’approvisionnement des producteurs en facteurs de production, sous forme de crédit, en s’appuyant sur des « Centres Régionaux d’Aide au Développement » (CRAD), assurer la collecte des arachides pour le compte d’un organisme public, l’ « Office de Commercialisation Agricole », (OCA), pourvoir les coopérateurs nécessiteux en « vivres de soudure », et assumer des fonctions de collecte de l’épargne rurale collective. L’objectif de ce projet était la substitution des privés par la Coopérative en milieu rural.

    Pour aider les coopératives à assumer ces fonctions, tout en évitant de tomber sous le contrôle des exploitants aisés et de l’aristocratie coutumière et religieuse, le Président Dia avait institué un « Service National d’Animation Rurale » pour l’éducation civique et citoyenne du monde rural.

    Le Président Dia montrait aussi, son option de faire de la coopérative, non seulement un instrument de libération du monde rural du système d’exploitation coloniale, mais, fondamentalement, comme fondement économique à l’indépendance politique que la France a octroyée au Sénégal.

    C’est ainsi que le mouvement coopératif devrait s’étendre dans les autres secteurs de l’économie, pour prendre le contrôle de l’import export, et la transformation industrielle de la production agricole.

    La chute du Président Dia a modifié complètement le contenu économique et social de la coopérative agricole.

    I) Le sort de la coopérative rurale sous Senghor

    Les coopératives agricoles voient leurs fonctions réduites à la commercialisation des arachides et à l’approvisionnement en facteurs de production, particulièrement à partir de 1964, dans le cadre d’une politique d’intensification de la production, pour combler le manque à gagner de l’Etat, consécutif à la fin du prix garanti par la France.

    Cette option fut renforcée par l’institution du « Programme agricole », (PA), pour fournir du crédit d’équipement, et d’engrais, financé par une partie du surplus arachidier, qui est la différence entre le prix versé au producteur et le prix vendu aux huiliers installés au pays.

    C’est dans ce cadre que l’OCA et Les CRAD furent fusionnés en un seul organisme, dénommé « Office National de la Coopération et de l’Assistance au Développement » (ONCAD)/

    Cette politique a engendré une forte spoliation des revenus paysans coopérateurs estimée à 170,7 milliards entre 1969 et 1979 dans la célèbre Etude de Caswell, intitulée « Autopsie de l’ONCAD ».

    Ainsi, à la place de la coopérative comme moyen de libération économique et sociale des paysans, et comme véhicule de la modernisation de la production agricole, elle devient un instrument efficace de spoliation du monde rural.

    Face à une telle évolution, les coopératives agricoles s’organisèrent en créant des Unions de coopératives au niveau des Départements administratifs, au niveau de la Région, et au niveau National, avec la naissance en 1978 de l’ « Union Nationale des Coopératives Agricoles du Sénégal » (UNCAS), pour lutter contre le transfert d’une partie du coût de la collecte aux producteurs, et exiger le monopole de la collecte des arachides pour récupérer tout le surplus arachidier, pour en faire une épargne collective destinée au financement, par crédit, de la modernisation des exploitations agricoles familiales, et d’approvisionnement du monde rural en produits industriels de première nécessité, par le biais de coopérative de consommation.

    La coopérative agricole, en exécutant le PA et en assurant la collecte exclusive des arachides, d’une part, et le Conseil rural « démocratisé » depuis 1980, qui a favorisé l’accès à la terre aux paysans qui en étaient dépourvus et /ou en avaient insuffisamment, d’aitre part, ont littéralement servi, durant les vingt premières années de notre Indépendance, à promouvoir la mécanisation agricole et à changer profondément l’Agriculture Sénégalaise, malgré la spoliation subie par le monde rural et

    L’accaparement des terres du domaine national opéré durant la période par les couches aisées rurales, et l’aristocratie coutumière et religieuse.

    La naissance de l’UNCAS ouvrait donc une large perspective de libération du monde rural.

    II) Deuxième étape d’évolution de la coopérative agricole

    Sous Abdou Diouf, qui a succédé à L. S Senghor, que la crise des Finances publiques, doublée d’une grave crise économique politique et sociale, a emporté dés Décembre 1981,

    Le Sénégal entrait, de plein fouet, durant vingt ans, dans l’ère des « Politiques d’Ajuste Structurel » (PAS).

    Les « Politiques d’Ajustement » prirent le contrepied des aspirations des ruraux qui étaient prises en charge par l’UNCAS, et qui, pour cela, constituait un verrou à faire sauter, pour permettre leur réalisation.

    D’où les manœuvres du pouvoir Socialiste de l’époque, pour le domestiquer, en paralysant son fonctionnement et en bloquant le renouvellement démocratique de ses Instances, tant au niveau local qu’au niveau national, pour maintenir ses hommes liges à leur commande.

    En outre, l’Etat mit en place une structure administrative issue des technocrates de la coopération, pour encadrer le Bureau national de l’UNCAS, qui voit, peu à peu, ses prérogatives usurpées par cet encadrement/ Ce qui contribuait à accentuer sa paralysie.

    C’est de cette manière que l’Etat est parvenu a supprimé les subventions agricoles et les subventions à la consommation des urbains, sur prélèvement du surplus arachidier, pour garder tout le surplus arachidier, et la « vérité » des prix, à la consommation fut instituée, pour générer un surplus dans la commercialisation du riz importé.

    Ces deux surplus, arachidiers et rizicoles, contribuaient ainsi au remboursement de la dette extérieure.

    Mais c’est avec l’avènement de la « Nouvelle Politique Agricole » (NPA) en 1984, que le paysan devait désormais acheter au comptant, sur son revenu arachidier de l’année, ses facteurs de production et son équipement agricole.

    Les effets de cette politique, sur les conditions de vie des populations rurales se sont traduits, dés 1991, par un taux de pauvreté de 40,44 % en milieu rural et un taux de pauvreté au niveau national de 33 %.

    En outre, pour asphyxier financièrement l’UNCAS tout en diminuant le coût de la collecte, la marge de commercialisation des arachides, qu’elle collecte au nom des coopératives au prorata du tonnage commercialisé à l’Huilerie, pour constituer une épargne collective, qui était de 2000frs la tonne jusqu’en 1985/86, a été réduite à 1000frs , donc de moitié dés 1986/87.

    Pis encore, sous prétexte de libéralisation de la collecte arachidière, l’Etat a introduit dans la commercialisation des opérateurs privés appelés « OPS ».

    Ce fut un premier pas en arrière vers la période coloniale, où des opérateurs privés, appelés « Traitants », faisaient la pluie et le bon temps en milieu rural, et que le mouvement coopératif était parvenu, dés 1966, à exclure de la collecte des arachides.

    Le privé, appuyé par l’Etat, sous injonctions des Institutions de Bretton Woods, prenait donc ainsi sa revanche.

    C’est ainsi que leur part dans la marge de commercialisation est passée de 24 % en 1985/86, à 52 % en 1990/91 et à 61, 7% en 1994-95.

    Les coopératives agricoles, exclues de l’administration du crédit d’équipement avec la suspension du PA, voient ainsi leur perspective de collecte de l’épargne collective rurale se réduire comme une peau de chagrin.



    La coopérative agricole devenait ainsi sans objet pour les ruraux.

    Les paysans ainsi désarmés, subissaient de plein fouet la dégradation de leurs conditions de vie et de travail.

    Cette situation a favorisé le développement fulgurant d’organisations paysannes hors mouvement coopératif, pour prendre en charge le destin des paysans : Ce sont les GIE, Fédération, CLCOP, ONG et Association .

    Leur accès direct au financement extérieur a été favorisé par le changement radical opéré par les Bailleurs de fonds dans l’attribution de l’APD.

    Désormais, les Organisations peuvent en bénéficier directement pour mieux la faire parvenir aux destinataires à la base.

    Les Etats des pays en développement perdaient ainsi les moyens de contrôle exclusif des organisations paysannes qui trouvent, avec ce tournant, une opportunité de s’affranchir de la tutelle pesante des tenants du pouvoir d’Etat.

    C’est ainsi que très rapidement, les ONG de développement rural les plus représentatifs mirent sur pieds une Fédération dénommée la « Fédération des Organisations non Gouvernementales » (la FONGS), tandis que des ONG, non sectoriels, créaient une Coordination nationale, appelée « la Coordination Nationale des Organisations Non Gouvernementales » (CONGAD).

    Le fait que ces organisations soient, dés leur création, écartées des fonctions de commercialisation des arachides, et mais avaient pour vocation de procurer des intrants, de l’équipement agricole et de l’encadrement des paysans dans le cadre de petits projets de développement, sous financement d’une partie de l’APD qui leur était destinée, ils se présentaient, aux yeux des ruraux, comme des substituts aux coopératives agricoles.

    C’est dans ces conditions que, le 1er Janvier 1994, la Dévaluation du Franc CFA est intervenue, sous prétexte de rendre notre production nationale plus compétitive, et pour donner un souffle nouveau au développement de l’Agriculture.

    Mais, les évaluations faites dés 1994/95, ont été édifiantes quant à l’accentuation de la dégradation des conditions de vie et de travail des ruraux.

    III) Conséquences de l’affaiblissement du mouvement coopératif sur la situation sociale des ruraux



    Le taux de pauvreté, en milieu rural, s’est considérablement aggravé, pour atteindre, en 1994/95, 65,9 % des ménages ruraux, alors qu’il était de 40,44% en 1991 avant la dévaluation, tandis qu’au niveau national, il était à 49,7 % contre 33 % en 1991 !

    Le monde rural, sous ce choc, dépourvu de moyens de défense collective que représente l’UNCAS, entrait de nouveau dans des mutations sociales profondes.

    C’est ainsi qu’apparût, de manière notable, une nouvelle classe sociale en son sein : celle des « ouvriers et employés non qualifiés » à coté d’employeurs et de chefs de ménages indépendants non agricoles.

    Les « ouvriers et employés non qualifiés » étaient au nombre de 179 559, soit 9,7 % de la population rurale active occupée, tandis qu’ils étaient de 222 856 à Dakar, soit 47% de la population active occupée.

    Les revenus des ruraux furent extrêmement polarisés, avec 62,6 % des chefs de ménages avec un revenu annuel de moins de 600.000 Frs CFA, soit moins de 50.000 Frs CFA par mois, alors que 4 471 Chefs de ménages, soit 1 % , avaient plus de 10 millions de revenu annuel, tandis que 29,7% avaient des revenus entre 600.000 et 1000.000 Frs CFA .

    Le mythe de la paysannerie sans classes sociales modernes antagoniques s’effondrait ainsi.

    Ce nouveau contexte la FONGS et le mouvement coopératif Sénégalais dans toutes ses composantes rurales, donnent naissance au « Cadre National de Concertation Des Ruraux », le CNCR.

    L’Union Européenne, sous l’influence de l’Etat Français préoccupé par le risque de contrôle total du marché Français d’huile d’arachide raffinée par les USA, prit l’initiative, en 1997, de faire signer le Gouvernement et l’UNCAS, un protocole d’accord, appelé « Accord Cadre », de relance de la production arachidière sous son financement.

    Compte tenu de l’expertise acquise auprès du CNCR et de la vigueur du plaidoyer de celui auprès de l’Union Européenne, l’ « Accord Cadre » constituait, pour l’UNCAS, un acquis historique de premier ordre.

    En effet, celui-ci prévoyait, pour la première fois dans l’histoire arachidière du Sénégal, un partage équitable des gains et pertes de la filière entre l’UNCAS et la SONACOS.

    La SONACOS devait céder 50% de ses résultats positifs ou négatifs à l’UNCAS, qui prévoyait d’utiliser les 25% comme épargne collective, et les autres 25% devaient servir à faire face aux résultats négatifs éventuels.

    Le prix producteurs devaient être garanti de telle sorte, quelque soit le cours mondial des huiles d’arachide, et qu’il y ait sécheresse ou non, le producteur puisse bénéficier d’un prix qui puisse lui permettre de continuer à produire dans des conditions satisfaisantes, dés la campagne suivante.

    Mais, la manière dont cet « Accord Cadre » a été obtenu, en dehors d’une mobilisation quelconque de l’UNCAS, mais juste à travers un « plaidoyer » a permis au Président Diouf à renoncer, dés 1998, à son application, sous la pression conjuguée du FMI et de la Banque mondiale, qui y voyaient une manière d’administrer le prix producteur, alors que les PAS préconisaient sa fixation par les Lois du marché.

    De même, ils voyaient dans l’ « Accord Cadre » une source supplémentaire de difficulté pour promouvoir la privatisation de la SONACOS comme prévue par les PAS, à cause de la réhabilitation de l’UNCAS qu’il occasionne.

    Cette privatisation a été jusqu’ici rendu difficile par les conditions de prix attendu par l’Etat, pour éviter de la brader, et par les engagements, qu’il attendait du repreneur éventuel, en matière de fourniture d’intrants aux producteurs et de la collecte totale de la production d’arachides.

    Des difficultés similaires plombaient aussi la privatisation de la SODEFITEX.

    C’est dans ces conditions de mécontentement dans le monde rural et de frustration du FMI et de la Banque mondiale, que l’Alternance s’est réalisée en Février- Mars 2000.

    IV) Troisième phase d’évolution de la coopérative agricole

    Si Senghor a réduit le mouvement coopératif paysan à ses fonctions d’approvisionnement du monde rural en facteurs de production, et à ses fonctions de collecte de la production arachidière, pour bâtir un mécanisme de spoliation de son travail à des fins d’accumulation de richesse pour l’appareil d’Etat hérité du Gouvernement Autonome du Sénégal, Abdou Diouf, lui, avec la suspension du PA et la privatisation de la collecte des arachides, a confiné le mouvement coopératif à sa fonction de collecte où il subit une forte concurrence d’OPS.

    Avec Wade, l’on a assisté, à la dissolution de la Sonagraines qui était l’interface entre la SONACOS , les Coopératives et les OPS dans la collecte des arachides, et à l’Institution du système dit « carreau usine », qui dégageait la SONACOS de la collecte des arachides au profit de ceux qui peuvent mobiliser des fonds pour l’achat des arachides au niveau des points de collecte et assurer leur acheminement à l’usine où ils seront payés au prix convenu.

    De cette manière, faute de financements appropriés, le mouvement coopératif fur confiné à la lisère de la collecte des arachides, au profit de nouveaux opérateurs privés, qui se sont substitués, avec l’appui de l’Etat, aux anciens qui étaient introduits dans le circuit sous le Président Diouf.

    En fait, le règne de Wade a accentué les inégalités sociales dans le monde rural Sénégalais, et a parachevé le programme de privatisation de la SONACOS et de la SODEFITEX, comme les PAS les prévoyaient.

    Il a supprimé le crédit de semences et d’engrais en direction des producteurs d’arachides, pour instaurer leur vente au comptant à prix subventionné.

    Cette nouvelle politique a renforcé les tendances du développement inégalitaire en milieu rural observées depuis 1994/95.

    C’est ainsi qu’en 2004/2005, le nombre « d’ouvriers et d’employés sans qualification » a atteint 295.000, soit 11,8 % des personnes actives occupées en milieu rural, contre 179.559, ou 9,7 % de la population rurale active en 1994/95.

    Le nombre d’employeurs ruraux est de 17229, soit 0,7 % des personnes rurales actives occupées, et le nombre de salariés ruraux de 98.452, soit 4,1 % de la population rurale active.

    L’évaluation des résultats du premier Document de Réduction de la Pauvreté (DSRP I) a montré un taux de pauvreté du monde rural resté élevé avec 55,6 % des ménages ruraux. Il serait même plus élevé si l’on tenait compte des résultats des « Enquêtes Sur la Perception de la Pauvreté au Sénégal » (ESPS) de 2004, qui le chiffrent à 61,4% des ménages ruraux !

    Cette enquête révèle même, que 56,6% des ménages ruraux estiment que « leurs priorité/besoins » ne sont pas pris en compte dans les « programmes et politiques de l’Etat », alors que cela n’était l’opinion que de 30,6 % des ménages en 2001-2002.

    .Parmi ceux-ci, l’on retrouve les 55,6% des ménages qui sont en dessous du seuil de pauvreté !

    V) Pour la réhabilitation de la coopérative agricole au Sénégal

    Le CNCR continue de cautionner en son sein, la confiscation du mouvement coopératif paysan, par une bureaucratie issue de l’encadrement coopératif.

    Cette bureaucratie s’est emparée de la Direction de l’UNCAS, de connivence avec les hommes du Parti Socialiste, qui voyaient dans la combativité de ce mouvement dans les années 80, une entrave à sa politique de privatisation de la collecte des arachides par le biais de l’introduction d’OPS dans ce marché.

    A cet effet, le blocage du fonctionnement démocratique du mouvement coopératif fut entrepris par le refus du pouvoir de permettre le renouvellement régulier de ses Instances de direction à tous les niveaux.

    Ce blocage a continué de plus bel sous le régime de Wade, et ne constitue nullement une préoccupation du CNCR, dont les autres composantes renouvellent, pourtant, régulièrement leurs instances de décision.

    C’est cette bureaucratie à la tête de l’UNCAS qui représente ce mouvement dans le « Comité National Interprofessionnel de l’Arachide », (CNIA) qui est habilité à fixer le prix producteur de l’arachide, comme un des acquis historiques du monde rural dans l’ « Accord Cadre de 1997 ».

    Cette bureaucratie a vite atteint ses limites sociales, face à Diouf, lorsque celui-ci fut contraint par le FMI et la Banque mondiale de ne pas l’appliquer, dés la campagne agricole de 1998.

    Elle s’est abstenue, devant cette forfaiture, à mobiliser les ruraux pour imposer au pouvoir de Diouf la mise en œuvre stricte de cet « Accord Cadre ».

    Pis encore, sous Wade, elle n’a levé aucun pouce devant la dissolution de la Sonagraines et l’introduction du système du « carreau –usine » dans la collecte des arachides, encore moins, elle n’a daigné faire face à sa volonté de brader la SONACOS à la France par le biais du « Groupe Advens ».

    Au contraire, à la place de la mobilisation des producteurs d’arachides pour exiger de Wade la prise de mesures législatives pour consacrer son « Droit à 50% des résultats de la SONACOS », reconnu à l’UNCAS dans l’ « Accord Cadre de 1997 », par le transfert de 50% du capital de l’entreprise à son profit, cette bureaucratie s’est alignée derrière le CNCR qui s’est trouvé en Lessieur (l’ancien propriétaire des Usines Sonacos de Dakar, Lyndiane et Ziguinchor) un partenaire stratégique, dans la privatisation de celle-ci.

    Depuis lors, elle s’est illustrée dans l’application sans réserve des décisions de Wade en matière de prix producteur arachides dans le cadre du CNIA, dont elle continue d’assumer illégitimement la Présidence, et à accepter, sans broncher, l’exclusion des paysans pauvres du bénéfice des

    Subventions publiques par l’introduction de la vente au comptant des semences, de l’engrais et du matériel agricole.

    Il est donc devenu impérieux, dans ces circonstances, de libérer le mouvement coopératif de la férule de cette bureaucratie qui a confisqué sa souveraineté.

    A cet effet, il est plus qu’impérieux d’exiger le Président de la République Maky Sall et son Gouvernement, d’accompagner les renouvèlement des instances de l’UNCAS et la restitution à la coopérative de ses prérogatives que la Loi lui reconnaît dans la collecte et la commercialisation des productions agricoles, ses droits de propriété de 50% du capital de la SONACOS que l’ Accord –Cadre » lui reconnaît, et l’annulation de la privatisation de celle-ci au profit du groupe « Advens ».

    C’est de cette manière que la Coopérative agricole pourra jouer son rôle économique dans les collectivités locales que la Loi et les textes de l’ « Organisation de l’Harmonisation des Droits des Affaires » (OHADA) lui confèrent et d’apporter sa contribution pour la réussite du Plan Sénégal Emergent (PSE) .



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    Auteur

    Joobfara

    En Septembre, 2014 (21:34 PM)
    Il doit se taire ce vieux rat des champs. Il est là à se faire soigner gratuitement et à se faire payer à ne rien faire!!!!
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    Auteur

    Boypaname

    En Septembre, 2014 (00:22 AM)
    Olalllllla mame bauye c quand la retraire nous ossi on veux notre part du gateaux vas a la mosque et laisse wade tranquil
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    Auteur

    Tima

    En Septembre, 2014 (00:44 AM)
    Finalement les senegalais se reveillent et comence a comprendre. ..........
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    Auteur

    Vv

    En Septembre, 2014 (01:35 AM)
    ya pas plus grand menteur que ce vieux singe de zoo
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    Auteur

    Zzzz...

    En Septembre, 2014 (05:39 AM)
    Le Vieux lunatique n'en démord pas! Toujours sur les basques de Wade, comme un chein enragé.



    Vieux malhonnête en plus : la désorganisation du monde rural a commence sous le régime PS, avec la mise en oeuvre de la Nouvelle Politique Agricole (NPA). Les paysans, peu préparés au disengagement de l'Etat, se sont trouvés livrés à eux-mêmes, criblés de dette, abattus par le très faible prix au producteur. L'agriculutre sénégalaise n'a jamais récupéré depuis ce mauvais choix.



    Dansokho n'est pas un idiot. Il le sait très bien, mais en vieux malhonnête qui voit des complots partout, il n'a pu, encore une fois, se priver de se livrer à son jeu favori  :down: 
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    Auteur

    Fans

    En Septembre, 2014 (09:14 AM)
    Ce vieux crocodile n'ouvre la bouche que pour sortir des sottises. C'est à l'image des Conseillers de Macky . Comment voulez-vous que le Pays avance quand des gens comme Dansokho ne jouissant pas de leurs facultés mentales , sont Ministres. La vodka rend amnésique , très amnésique : Dansokho est atteint au 3è degré.
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    Auteur

    Ddansokho

    En Septembre, 2014 (12:05 PM)
    ferme ta gueule et vas a la retraite tu est nul et fini
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