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46 Commentaires
Dd
En Juin, 2011 (18:57 PM)Ringo
En Juin, 2011 (18:58 PM)Fou
En Juin, 2011 (19:01 PM)Elle a des comptes à rendre au peuple
Biba
En Juin, 2011 (19:02 PM)Mame Cheikh
En Juin, 2011 (19:05 PM)Kocc2011
En Juin, 2011 (19:05 PM)Boblaise
En Juin, 2011 (19:05 PM)Dabiston
En Juin, 2011 (19:06 PM)Indigné
En Juin, 2011 (19:08 PM)Boul Dof
En Juin, 2011 (19:10 PM)Senegalais De Toronto
En Juin, 2011 (19:12 PM)Quand les structures sont bien en place, meme un non-eduque peut diriger le pays. on a pas bes oin d'homme-miracle qui regle tout
Undefined
En Juin, 2011 (19:16 PM)Toutes les maisons a Saly, Almadies , PlaTEAU ou ailleurs seront repertoriees aussi bien que dans les regions.
Ils marcheront droit ou nous leurs casserons le cou. ( NOUVELLE REGLE) s'IL FAUT faire tonner les kalasnikovs nous saurons que c'est notre lot QUE DIEU BENISSE LE SENEGAL
Espoir du Senegal
1 *, Idrissa Seck
2*/ Abdoulaye Bathily
3*/Landing Savane
4/Macky Sall
5/Moustapha Niasse
A OUBLIER = POUBELLE
1*/Tanor
2*Ibrahima Fall
3”/Gadio
Nulard
En Juin, 2011 (19:16 PM)Trio
En Juin, 2011 (19:19 PM)K
En Juin, 2011 (19:22 PM)Lyns
En Juin, 2011 (19:24 PM)Teigneniokho
En Juin, 2011 (19:25 PM)Kadouly
En Juin, 2011 (19:25 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (11:46 AM)Repone Juste
En Mars, 2022 (12:20 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (15:41 PM)Absa2
En Juin, 2011 (19:30 PM)Samaxolle
En Juin, 2011 (19:35 PM)Gregg
En Juin, 2011 (19:46 PM)Mtr
En Juin, 2011 (19:47 PM)SENTANT L ÉROSION DU POUVOIR ON SE SAUVE .
MAIS NE GASPILLE PAS CE QUI TE RESTE COMME BIENS TU NE POURRA PAS DIRIGER LE PAYS .
ET SI ON ?
Mor Diouf
En Juin, 2011 (19:53 PM)Zouloud
En Juin, 2011 (20:08 PM)PDS c´est le passe qui va venir au pouvoir nous allons voter wa sallam.
Xeme
En Juin, 2011 (20:15 PM)Undefined
En Juin, 2011 (20:23 PM)Aminata est l'unique et seul personne pour dire la vérité et seule la vérité sur le pouvoir PDS depuis ses origines jusqu'à ce jour, sur Macky Sall d'aujourd'hui et d'hier et de même sur Idrissa Seck, le 1er Ministre actuel et bref sur sur tous les anciens et actuels y compris le fils Karim Wade dont certainement l'incompétence et l'opportunisme sont une des raisons de la brouille entre elle et Wade père.
Pour sa crédibilité, la Dame de fer doit parler au nom du peuple et pour le peuple.
Veritee
En Juin, 2011 (20:54 PM)Pmd
En Juin, 2011 (21:05 PM)Lems
En Juin, 2011 (21:25 PM)merci
Undefined
En Juin, 2011 (21:34 PM)Xoy
En Juin, 2011 (21:47 PM)Wade Dou Dioulitt
En Juin, 2011 (22:46 PM)elle est Thiaga de wade
Awa
En Juin, 2011 (22:47 PM)Oup
En Juin, 2011 (23:02 PM)Undefined
En Juin, 2011 (00:48 AM)ELLE EST SORTI ET DIRE QUE WADE EST TROMPEUSE CE QUE TOUR LE MONDE ACCAPTE AUJOURD"hui ; ellle a été abusé comme nous tous qui ont élu wade au pouvoir ou bien vous n'en faites pas parti?
ALORS SI ELLE A DEMANDE PARDON D'avoir accompagné wade qui n' a jamais été sincere avec les senegaliais.
TATA ne j'ai suivi ta déclaration tt a l'heure et vous m'avez séduit. FONCE POURQUOI PAS.
Boulegnou Yaap A. Tall!!!
En Juin, 2011 (01:05 AM)ALORS MADAME DON'T GIVE US THE SHIIT - YOU SHOULD BE ARRESTED - AND INVESTIGATED FOR CORRUPTION AND ROBBERY OF PUBLIC FUND.
WHAT COUNTRY ARE IN - HOW DARE YOU ABUSE THE PUBLIC FINANCES AND TRUST THEN RETURN TO ASK THE SAME PUBLIC TO VOTE FOR YOU - YOU SHOULD GIVE US BACK OUR MONEY FIRST THEN APOLOGISE FOR BEING AN ASSOCIATE OF THE BIGGEST CROOKS AND DICTATOR IN SENEGAL HISTORY ABDOULAYE SEGURA WADE..... AND AFTER WE MIGHT CONSIDER IF PUTTING YOU IN JAIL COULD ALEVIATE OUR ANGER...
RESPECTEZ UN PEU LES SENEGALAIS VOUS ELEMENT DE L'ALTERNOCE: RETOURNEZ NOS BIENS VOLE ET ENSUITE ON VOUS EVITERA LA PRISON...CAR TOUTE VOS MOUVANCES DE POLITYIQUE POLITICIENNE SONT DESTINEES A NOUS FAIRE OUBLIER QUE VOUS N'ETES PAS DES CRIMINELS, DES VOLEURS DE FONDS PUBLICS AFIN QU'ON VOUS PERCOIVE COMME DES CITOYENS LIBRES - NON !!! VOUS NE DEVEZ PAS L'ETRE - J'ESPERE QUE LE PROCHAIN GOUVERNEMENT ENQUETERA SUR LE RATIONEL DE VOS RICHESSES ET FACILE A VOIR AVEC VOS TRAINS DE VIE!!! AVANT 2000 IL VOUS FALLAIT ECONOMISER SUR 10 MOIS DE SALAIRE AVANT D'ACHETER UN BILLET POUR LE MAROC - AUJOURTD'HUI APRES AVOIR GERER LES BIENS DU SENEGAL SUR SEULEMENT MOINS D'UNE DECENNIE VOUS DEVENEZ MILLIARDAIRES COMME SI LES SALAIRES ET AUTRES AVANTAGES D'UN MINISTRE AU SENEGAL SONT 10 FOIS PLUS ELEVES QUE CEUX D'UN MINISTRE ALLEMAND OU ANGLAIS..... CAR VOUS ETES PLUS RICHES QUE VOS COLLEGUES DES PAYS DEVELOPPE ET SUR UNE MEME DUREE D'ACTIVITE GOUVERNEMENTALE.
VOILA LE RATIONEL DE MON ACCUSATION - ET JE DEFIERAI DEVANT N'IMPORTE QUEL TRIBUNAL - RAMENEZ L'ARGENT DU PEUPLE -THIS IS THE REAL ISSUE - C'EST CELA LA VRAIE QUESTION - MAIS PAS CELLE DE VOTRE CANDIDATURE - A MOINS QUE VOUS NE VOUS PRESENTEZ EN CANDIDAT POUR LA PRISON - OUI LA C'EST LOGIQUE - AUTREMENT, ARRETEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES IDIOTS.
Non Idole
En Juin, 2011 (02:51 AM)Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Détruisons le Monument de la Renaissance ! Car c'est idole de Viviane+Wade+Karim !
Sabou
En Juin, 2011 (08:40 AM)Undefined
En Juin, 2011 (13:32 PM)Wade a tout fait pour toi, pour ta fille aussi Mame fatim Guèrye. A présent qu'il se trouve en mauvaise posture, tu le renie, dou ngor Aminata, dou ngor way. C'est inélégant
Miche
En Juin, 2011 (13:59 PM)Yamoustapha
En Juin, 2011 (14:44 PM)WADE PARTIRA EN PASSANT PAR LA GRANDE PORTE- SON REMPLACANT JE NE SAIS QUI NE DOIT PAS
ACCEPTER DE MARCHER SUR DES CADAVRES POUR ACCEDER A LA PRESIDENCE;C'EST CE QUE LE CHIEN TANOR VEUT FAIRE,LE COCHON MOUSTAPHA NIASS SOUHAITE,GLE BOUDE DIAS AVAIT PREDIT LE FEU ET LE SANG LE JEUDI 23 IL L'A OBTENU,METTONS DE COTE LES POLITICIENS,SINON ILS METTRONT LE FEU AU SENEGAL ET DISPARAITRONT APRES;ATTENDONS SAGEMENT LES PROCHAINES ELECTIONS VOTONS POUR LE VRAI CHANGEMENT ET RETOURNONS TRAVAILLER C'EST MIEUX QUE CE QUE NOUS FAISONS;LA VIOLENCE APPELLE LA VIOLENCE ON NE SAIT PAS LES FORCES REELES DU PDS ILS PEUVENT SE REVEILLER A TOUT MOMENT POUR SEMER LE DESORDRE.RESTONS CALME-ON A FAIT L'ESSENTIEL LE MONDE A ENTENDU ET A SU BIEN.APPRECIER LA SITUATION-N'ECOUTEZ PAS LES POLITICIENS SUR LE PS ET SES VANDALES -DIAS-BOBO VILAINE SURTOUT-LES RAPPEURS N'ONT PAS DE PLACE DANS L'ARENE POLITIQUE.LA SOCIETE CIVILE EST
MALHEUREUSEMENT POLITISEE-
Caporal Diedhiou
En Juin, 2011 (15:56 PM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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Reportage à Abidjan dans une ville dévastée par la guerre civile où des milliers d`armes ont été distribuées à de jeunes miliciens
- France2 - 24/4/2011
Dossier
Crise post-électorale 2011
L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Ale Caledj
En Juin, 2011 (15:58 PM)Publié le lundi 20 juin 2011 | L'intelligent d'Abidjan
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L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de ‘‘L’aventure ambiguë’’ a, dans une interview publiée sur SlateAfrique, salué l’intervention des soldats français dans la crise ivoirienne. Ci-dessous un extrait de cet entretien.
Compte tenu de ce qui s’est passé en Guinée, en Côte d’Ivoire et de ce qui risque de se passer en République démocratique du Congo (RDC), peut-on considérer que les élections sont toujours la panacée en Afrique?
Les élections représentent bien la solution. Les bailleurs de fonds et les nations occidentales ont raison d’exiger des élections des leaders africains actuels, qui se réclament de la démocratie mais trichent avec ces réalités. Le tout n’est pas de dire qu’on est démocrate. La démocratie suppose l’existence de contre-pouvoirs, dont bien des leaders politiques africains ne veulent pas. Les populations sont parfaitement mûres. En Côte d’Ivoire, 54% des gens se sont prononcés pour un candidat qui n’était pas Laurent Gbagbo, malgré sa présence au pouvoir pendant dix ans et l’instrumentalisation des différences ethniques et religieuses. La même chose s’est passée en Guinée. Les peuples sont prêts à pratiquer la démocratie et leur aspiration va aller crescendo. Le printemps arabe a montré comment des jeunes ont imposé la révolution. Des jeunes qui ont vécu sous des régimes plus dictatoriaux qu’en Afrique noire.
Va-t-il y avoir un effet de contagion?
Non, mais un effet qui procède d’un mouvement démographique. Dans tous ces pays, en Afrique noire plus encore que dans les pays arabes, les jeunes sont devenus les plus nombreux. Dans quelque temps, la jeunesse africaine sera la plus nombreuse du monde. Il faudra qu’on règle ses problèmes, qu’on l’éduque, qu’on la soigne, qu’on lui trouve du travail.
On ne peut plus laisser ces jeunes errer de ville en ville, errer de continent en continent, aborder les frontières de l’Europe et se faire refouler. Cela ne peut plus continuer.
Aurait-il fallu faire une transition plus longue en Guinée et laisser à la société plus de temps pour se réformer, créer des partis politiques dotés de véritables programmes?
Encore une fois, les peuples sont prêts et comprennent ce qu’est l’alternance politique. Ce sont les leaders politiques modernes qui trichent. Ils trichent avec la règle démocratique qu’ils ont apprise en Occident, mais qu’ils n’utilisent que dans la mesure où elle les arrange, sans les contre-pouvoirs qui font toute la valeur de la démocratie. Les pouvoirs exécutif, parlementaire et judiciaire sont tous repris chez nous dans les mêmes mains présidentielles.
Cela ne peut plus durer. Les peuples n’ont pas besoin qu’on leur fasse des dessins. Je trouve tout à fait valable cette ingérence des pays du Nord et des Nations unies dans les processus électoraux de nos pays. Je ne suis pas de ces intellectuels qui disent que c’est une nouvelle domination de l’Occident sur les anciennes colonies. Ce n’est pas vrai.
J’applaudis des deux mains à ce devoir d’ingérence et aux contrôles qui sont faits. Les gens qui n’en veulent pas, ce sont des tricheurs!
Laurent Gbagbo avait donné son accord pour faire des élections avec l’aide des Nations unies. Au dernier moment, il n’a pas voulu en accepter les résultats.
Avez-vous été déçu par Laurent Gbagbo?
Doublement déçu, parce que Gbagbo n’est pas un président comme les autres. Cet ancien professeur d’université appartient à l’élite intellectuelle. Avant d’accéder au pouvoir, il était pour l’unité africaine, les Etats-Unis d’Afrique et la démocratie. Il a suffi qu’il soit élu pour tourner le dos à tous ces idéaux, pratiquer une politique différente et s’accrocher au pouvoir.
Après deux mandats, dont le deuxième était confisqué, il a voulu rester à la tête du pays, au risque d’entraîner une guerre civile en Côte d’Ivoire. Il a contraint les Africains à avoir recours à l’armée française pour arbitrer le jeu. Cela, de la part d’un intellectuel comme lui, qui prétend être nationaliste…
Est-ce impardonnable?
C’est impardonnable d’avoir triché au point d’avoir obligé les Nations unies et la France à intervenir!
Qu’avez-vous pensé de ces tentatives de médiations africaines qui ont toutes échoué en Côte d’Ivoire?
Elles ont montré l’inefficacité des structures politiques africaines. C’est un échec de l’Union africaine (UA), dans une certaine mesure, malgré la place importante qu’ont joué des organisations sous-régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Qu’avez-vous pensé de l’intervention militaire française pour arrêter Laurent Gbagbo?
Elle était nécessaire dans la mesure où, pendant les dix ans où Laurent Gbagbo a exercé le pouvoir, il n’a pas cessé de détourner les ressources budgétaires et le produit de la vente du café et du cacao pour acheter des armes lourdes. Il a armé des milices, en infraction avec les accords de paix qui avaient été signés. De l’autre côté, au Nord, les gens se sont aussi armés, avec moins d’armes lourdes cependant. Si on avait laissé Gbagbo faire, non seulement il aurait contesté les résultats qui lui étaient défavorables, mais il aurait aussi massacré les populations. Il a bien fallu faire intervenir des armées qui avaient les moyens de détruire les armes lourdes aux mains du régime de Laurent Gbagbo. Les Nations unies et la France ont eu tout à fait le droit d’intervenir pour empêcher un génocide. Je regrette que ce soit dû à l’obstination de Gbagbo à pousser la tricherie jusqu’au bout.
La crise ivoirienne n’est-elle pas imputable à feu Félix Houphouët-Boigny, qui a laissé pousser les graines de la discorde et n’a pas bien réglé la question de sa succession?
Au moment où les Français étaient contraints de donner la liberté et l’indépendance en Afrique, Félix Houphouët-Boigny a été le porte-parole de ceux qui ont voulu qu’on ne donne pas l’indépendance à deux fédérations regroupant plusieurs pays de l’Afrique occidentale et équatoriale…Senghor [le premier président du Sénégal, ndlr] avait milité pour cette solution, mais Houphouët-Boigny - trompé en cela par le colonisateur français, qui voulait partir sans partir - a préconisé l’indépendance pays par pays. Il a dit à l’époque qu’il n’y avait pas de raison que la Côte d’Ivoire soit «la vache à lait de l’Afrique occidentale française». Pourtant, la Côte d’Ivoire a été découpée par le colonisateur français et se trouve faite de morceaux de territoires pris à gauche et à droite. Il est injuste de dire que la Côte d’Ivoire est la propriété des gens du Sud. Si elle devenue riche comme elle l’est, c’est parce qu’elle a fait venir des populations du Nord pour travailler dans les plantations de café et de cacao. Depuis qu’elle existe, elle s’est faite ainsi. Houphouët est à l’origine de la marche solitaire de la Côte d’Ivoire par rapport aux autres pays…
Est-il aussi responsable de la marginalisation politique des populations du Nord?
Il a créé un parti politique fédéral, le RDA, où des gens du Nord ont joué un rôle important. Ce parti existait aussi au Soudan français (l’actuel Mali), en Guinée et jusqu’au Tchad. Je ne comprends pas que ce dirigeant, qui a construit sa notoriété et sa force politique sur une dimension fédérale, se soit ensuite retranché dans les frontières de la Côte d’Ivoire. L’ivoirité, ce n’est pas viable. La Côte d’Ivoire ne peut jouer son rôle que si elle s’entend avec les populations et les pays voisins. Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire a une place prépondérante, mais ce n’est possible que s’il y a une économie intégrée…
N’est-ce pas ironique, d’avoir une crise de cette ampleur, l’année du cinquantenaire des indépendances?
Cette indépendance ne sera complète que lorsque les Africains auront créé un pouvoir politique fédéral ou confédéral…
Vous y croyez vraiment?
J’y crois! La CEDEAO est une étape sur ce chemin. Si cet ensemble avait été doté d’une monnaie et d’une armée, elle aurait pu intervenir en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux former les contingents de la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cédéao (Ecomog), qui existent déjà, pour intervenir dans les conflits internes au continent africain et aider à le protéger des incursions terroristes de tout bord, notamment ceux dans le Sahara. Il faut donner une force militaire importante, des outils, des armes et leur permettre de se poser en arbitre.
Undefined
En Juin, 2011 (19:41 PM)Vous constaterez donc que beaucoup d'individus attendent leur part du festin.
J EN APPELLE A LAMISE SUR PIED D UN COMITE DE VEILLE ET DE VIGILANCE. boldak
Tamouydeug
En Juin, 2011 (21:25 PM)Maako Wax
En Juin, 2011 (22:52 PM)Le report des élections locales du 18 mai 2008 n'est plus qu'une question de formalité qui devra juste passer par l'Assemblée nationale. Le chef de l'Etat, son gouvernement et le groupe parlementaire Libéral et démocratique ayant déjà donné onction à la proposition de loi du député Aminata Tall. Il ne reste plus à Doudou Wade et ses 'frères' qu'à préparer un faisceau d'arguments pour faire face à la clameur d'indignation de l'opposition, de l'opinion publique nationale et internationale.
Aminata Tall a réaffirmé et expliqué hier les tenants et aboutissants de sa proposition de loi portant sur le report des élections locales devant les membres du groupe parlementaire Libéral et démocratique réunis à cet effet à l'Assemblée nationale. 'Je confirme que j'ai déposé une proposition de loi sur la table de l'Assemblée nationale dont le président de la République a été saisi pour avis dans le cadre de la procédure administrative de l'Assemblée nationale, conformément aux dispositions de son règlement intérieur', a fièrement déclaré hier le député-maire de Diourbel au sortir de la réunion du groupe parlementaire. Donc, ajoute-t-elle, 'le président de l'Assemblée nationale qui a fait la saisine après avoir consulté le bureau a reçu l'avis de non-objection du gouvernement. La procédure suit son cours et c'est dans ce cadre que le groupe parlementaire vient de se réunir'. Il ne reste plus donc qu'à soumettre ce projet aux parlementaires. Et pour ce faire, Aminata Tall annonce qu'il y a 'une saisine parlementaire en procédure d'urgence et nous allons vers une session extraordinaire'.
Aminata Tall a réaffirmé et expliqué hier les tenants et aboutissants de sa proposition de loi portant sur le report des élections locales devant les membres du groupe parlementaire Libéral et démocratique réunis à cet effet à l'Assemblée nationale. 'Je confirme que j'ai déposé une proposition de loi sur la table de l'Assemblée nationale dont le président de la République a été saisi pour avis dans le cadre de la procédure administrative de l'Assemblée nationale, conformément aux dispositions de son règlement intérieur', a fièrement déclaré hier le député-maire de Diourbel au sortir de la réunion du groupe parlementaire. Donc, ajoute-t-elle, 'le président de l'Assemblée nationale qui a fait la saisine après avoir consulté le bureau a reçu l'avis de non-objection du gouvernement. La procédure suit son cours et c'est dans ce cadre que le groupe parlementaire vient de se réunir'. Il ne reste plus donc qu'à soumettre ce projet aux parlementaires. Et pour ce faire, Aminata Tall annonce qu'il y a 'une saisine parlementaire en procédure d'urgence et nous allons vers une session extraordinaire'.
S'expliquant sur les raisons l'ayant amenée à proposer le report des élections locales, la dame de fer du Pds évoque les difficultés que vivent les populations. 'Je suis une citoyenne sensible aux problèmes des populations et qui se veut également respectueuse des dispositions de la République et des droits de l'Homme'. Mais il n'y a pas que cela. Aminata Tall parle également de nouvelles mesures administratives à prendre dans le cadre de la création des nouvelles régions de Sédhiou, Kaffrine et Kédougou. 'Nous avons estimé que, dans le cadre de l'organisation de ces élections que les élus locaux dont le mandat devrait être renouvelé le 18 mai prochain conformément à la loi, cette période coïncide avec la création de nouvelles régions. Nous avons trois nouvelles régions. Et la création de ces nouvelles régions appelle nécessairement une mise en place d'autres dispositions administratives', explique le député-maire de Diourbel. Puis de poursuivre : 'La date de dépôt de nos listes au 18 mars me semble assez juste pour autoriser la mise en place de toutes ces mesures d'accompagnement pour les autres régions. Ce qui exclurait, de fait, les populations de toutes ces autres régions du système électoral pour une mise en place de structures comme des délégations spéciales et autres. Ce qui constituerait une injustice pour moi. J'ai estimé en toute liberté, veillant au respect des droits de nos citoyens, que personne n'avait le droit d'exclure des populations de ces élections-là. Et nous avons fait une proposition que nous avons soumise à l'appréciation de l'Assemblée nationale qui en décidera'.
Cependant, Aminata Tall nie avoir été 'instrumentalisée' par le Palais dans cette proposition de loi dont elle clame être l'auteur et le concepteur : 'Je défends une idée personnelle qui n'est pas une idée du président de la République, ni une idée du gouvernement ou celle de l'Assemblée nationale. Mais dans le cadre des attributions de chacun des députés, j'ai pensé une chose, je l'ai mûrie, je l'ai élaborée, et je l'ai soumise à mes collègues sous forme de proposition de loi'.
Le groupe libéral et démocratique qui a approuvé la proposition d'Aminata Tall, se prépare à affronter l'opinion et l'opposition pour défendre la loi Aminata Tall à l'Assemblée nationale. C'est à l'issue de la session extraordinaire que les parlementaires vont fixer une date pour les prochaines élections locales. Même si l'auteur de la loi penche pour le mois de novembre prochain.
Ce report ne signifie pas une peur d'aller aux élections, précise Aminata Tall. 'Je suis prête à aller aux élections demain. S'il y a un parti qui est prêt à aller aux élections immédiatement, c'est le Pds et sa coalition', clame l'égérie de la formation libérale.
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